| Sujet: En plus d'être folle, j'écris une fiction. Dim 18 Jan - 17:04 | |
| Hello tout le monde. Tout d'abord, comme partout, y'a quelque règle. Je ne vois pas vraiment l'utilité de les mètres étant donné qu'elle sont connue, mais on sait jamais.
- J'accepte les critiques tant qu'elles sont constructives.
- Je tiens a prévenir que je suis dyslexique et très très très TRÈS distraite, d'autant plus quand j'écris. Des fautes en sont sûrement due.
- Je refuse qu'une phrase, un citation ou que sais-je ne sois copié de ces écrits. Image ou non, c'est du plagiat.
- Prologue:
Prologue Adossé contre un mur de pierre grisé par le temps, l'hybride balayait l'endroit du regard, l'arrêtant sur chacun des étalages. L'un comportait une rangée de fruits et de légumes frais, sûrement cueillit la veille par les vendeurs eux-mêmes. D'autres comportaient des pièces de viande, sûrement issues elles aussi des moyens des vendeurs. Beaucoup des habitants de cette cité vivaient de leurs propres moyens, d'où l'importance de ces marchés. Ils ont lieu tous les jours, accueillant toutes les personnes qui veulent y participer. Le regard de l'hybride se posa sur un étalage d'armes. Le vendeur était un vieil homme. En général, les marchands d'armes sont les seuls à ne pas aller chercher leurs marchandises elles-mêmes, ils collaborent avec la forge de la ville. La jeune sortit de l'ombre, dévoilant de fins cheveux charbon emmêlé retombant en cascade sur ses hanches. Une mèche devant son oeil droit cachait entièrement celui-ci. Le bas de celle-ci montrait qu'elle avait été coupée à la dague récemment. L'hybride portait, un simple t-shirt beige troué à l'endroit au démarrait ses ailes. De sa hanche droite à son épaule gauche passait une lanière de cuire ou était attachée deux fourreaux à dague, l'un d'eux vide. Les longues jambes de l'hybride étaient protégées d'un pantalon déchiré sur les bords.Quelques regards interloqués se tournèrent vers l'hybride quand ses ailes noir corbeau sortirent de l'ombre, bien que les mortels connaissent l'existence de ce genre de créature, celle-ci s'en approche rarement, chacune des plumes qui formaient les ailes de la créature était d'une douceur visible de loin. Bien que leurs couleurs symbolisent la noirceur, leur forme prouve tout le contraire. L'oeil de la jeune brillait de précieux éclats dorés, son regard restant pourtant indéchiffrable. Une femme serra la main de son enfant, passant devant la créature. Geste qui arracha un sourire en coin à celle-ci. L'hybride s'approcha de l'étalage, sous le regard brillant du vieil homme, sûrement impressionné qu'une telle créature daigne s'approcher de lui. Il lui adressa un bref sourire qu'elle ignora avant de vaguer à ses occupations. Il limait une lame argentée à l'aide d'une pierre ramassée sur le sol. Le bruit métallique que cela engendrait fit se tourner une bonne partie des regards alentour, la plupart s'arrêtant sur la créature qui en soutenait la plupart sans broncher. Son regard flâna d'une arme à l'autre. Elle effleurait certaine du bout du doigt. Le reflet des lames brillait dans l'oeil bleuté de la créature, prouvant leurs qualités neuves. Le regard de l'hybride s'arrêta sur une dague de couleur cendre foncé. Elle l'effleura du bout du doigt avant de la saisir et de poser son regard sur l'homme, il avait saisi un glaive en argent qu'il commençait à peine à tailler. La jeune inclina la dague avant de lâcher de sa voix angélique pourtant sèche.
-Combien?
L'homme se tourna vers elle et déposa le glaive de côté. L'hybride attendait patiemment la réponse de l'homme dont le regard s'attardait sur les ailes charbon de la créature. Celle-ci les replia derrière son dos, l'homme daigna enfin remarquer qu'elle lui avait adressé la parole. Il s'adressa à elle d'un ton totalement désintéressé.
-400 deniers.
Le regard de l'hybride devint vide, oubliant l'étrange lueur qui traversait son oïl il y a peu. Une brise souffla la mèche de la créature, dévoila un oïl dont le blanc avait disparu, laissant place à un rouge sang qui enveloppait la totalité de celui-ci, une cicatrice passait par son oïl, s'arrêtant au coin de sa joue. La mèche se replaça d'elle-même une fois la brise passée sous les yeux écarquillés de l'homme.
-350? Ajouta l'homme toujours sous le choc,
l'hybride eut un sourire en coin avant de tirer le dut de sa poche arrière. Elle fourra la dague dans le fourreau qui lui était destiné. "La pitié est, une erreur" marmonna l'hybride en s'éloignant du stand. Elle jeta un regard à l'homme, son regard était froid, il agitait le poing hurlant des paroles que la créature ignora, il venait de remarquer qu'elle ne lui n'avait donné que la moitié de prix énoncé par l'homme. Un sourire malicieux passa sur les lèvres de la créature.
- Chapitre 1:
Assise au fond de la classe, Zeita coloriait l'un de ses cahiers, crayonnant un carré sur deux. Il ennuie se lisait dans ses yeux, étant donnés que c'était une émotion classée neutre, les deux peuvent l'exprimer. L'hybride tapait, son crayon contre le banc fredonnait des airesqu'elle connaissait tapant le sol de ses pieds. Tout pouvait l'occuper. Son regard vagabonda sur le reste de la classe. Le mur bleu clair et le reste des élèves assis par binôme accentuaient son sentiment d'oppression, elle détestait rester là, sans pouvoir bouger. La prof hurlait des paroles destinées à rétablir le calme, l'enfant s'en fichait éperdument, celle-ci avait beau hurler sa rage à toute la classe. Tout le monde l'ignorait, les autres se lançaient des crayons à la figure, hurlaient des cris de guerre avant d'en lancer une volée. Certains restaient calmes, recevant les projectiles des autres. La prof eut l'air d'abandonné au moment où elle se prit un crayon dans le coin de l'aile. L'Hybride se demandait simplement pourquoi les siennes étaient noir corbeau, ne laissant passer aucune lumière, tandis que celles des autres étaient d'un blanc translucide, la lumière filtrait entre leurs plumes donnant de magnifique reflet doré aux ailes des autres. Tandis que le soleil donnait des reflets grisonnant sur le bord à celles de l'hybride. L'enfant étala ses ailes si différentes sur la table de bureau devant elle, posant ensuite sa tête dessus évitant donc la dureté du bureau. Elle fourra sa joue dans le triste amas de plume, gardant un oeil sur le reste de la classe, le calme n'était pas près de revenir. La prof s'installa sur la chaise de son bureau, celle-ci légèrement surélevé par rapport à ceux des élèves. Elle abandonna ainsi sa quête de silence. Deux têtes blondes platine se tournèrent vers la jeune. L'une des deux avait les cheveux attachés en une queue haute, tandis que ceux de l'autre tombaient en cascade sur ses épaules, s'arrêtant au bas de sa poitrine. Tous deux fixaient l'enfant d'un air moqueur quand la première lâcha:
- On n'est pas là pour dormir, sang-mêlé !
L'autre acquiesça d'un mouvement de tête. Une étrange lueur passa dans l'oïl droit de l'hybride. Elle releva lentement la tête fixant les deux de ses yeux brillant d'un éclat si différent l'un de l'autre. L'une des deux tourna rapidement la tête, déglutissant. Le visage de l'autre se crispa. elle eut un sourire en coin, ses yeux devenaient vides petit à petit, incapables d'exprimer la douleur qui serrait, comme qui dirait, une émotion classée "mal". Les yeux bleutés de célestes sont donc incapables de l'exprimer. L'hybride ferma son oeil droit, arrêtant de faire ressentir une douleur atroce à la céleste. Celle-ci afficha une mine dégoûtée, fixant toujours l'hybride. Elle rouvrit son œil menaçante, la Céleste tourna la tête, cachant ses yeux. En effet, l'oïl droit de l'hybride était capable de faire ressentir de la douleur à quiconque le fixait, selon la bonne volonté de son utilisateur. Le seul problème de cette capacité, le taux de douleur ressenti n'est pas contrôlable, plus la personne serra en colère, plus la douleur serra grande. L'hybride souffla entre ses dents "c'est presque trop faciles" marmonna-t-elle. Elle retourna à son coloriage, gardant cet affreux sourire satisfait au bout des lèvres, le calme semblait revenir doucement. La prof reprenait doucement son cours.
L'hybride flâna après les cours, ceux-ci ayant fini plus tôt, elle pouvait se le permettre, sa mère n'ayant aucune raison de le savoir.
L'ailée vagabondait, se demandant surtout ce qu'il pouvait y avoir ailleurs. On lui avait expliqué qu'en descendant, on trouvera les mortels. Ils possèdent un endroit similaire à celui des célestes: les villes, les bâtiments, les maisons. sauf qu'eux sont confrontés à la guerre, à la pauvreté et ont tout autre sentiment exclu chez les Céleste. Tous ces aspects contraignant de la vie avaient été retirés, ils avaient été supprimés, créant ainsi le monde parfait, le paradis. Zeita détestait ce monde plus que tout, selon elle il était ennuyant, tout était semblable. Chaque journée était composée des mêmes actions vides de sens aux yeux de l'enfant. à son avis, les autres étaient des automates, condamnés à répéter les mêmes actions encore et encore. Elle fait partie de cette troupe de robot, mais cela l'énerve. Certes, retiré le choix aux gens permet d'éviter tellement de choses négatives, mais elles sont trop peu pour compenser les bonnes choses. Malheureusement, à chaque choix à l'encontre du règlement était puni par le chef de la contrée. On a aussi dit à la jeune, que si l'on part plus bas, encore plus bas que chez les mortels. On tombe chez les démons. Chez eux, c'est tout le contraire. Ils sont libres de chacun de leurs choix, créant l'anarchie générale. Seules quelques règles sont fixées, si celles-ci sont irespectées par qui que ce soit, il est exécuté sans préavis. Aux yeux des célestes, ces lieux sont interdis, sales, dangereux. Pour la jeune, c'était juste un autre monde, il paraissait si différent. à son avis l'endroit où vivaient les damnées était un endroit génial comparé à la morosité du monde utopique des Célestes. Eux ils ont le choix de faire ce qu'ils veulent, enfin presque. Le bas, tout semble toléré, tout semble admissible. La jeune leva ses ailes vers le haut avant de les rabattre vers le sol dans un bruit de vent, ce qui la fit décoller en un éclair. Une fois à une hauteur respectable, elle étendit ses ailes pour garder sa hauteur stable, les battants de temps en temps pour maintenir son allure. Elle survolait de longs immeubles, dressée vers le ciel. Le boulevard était séparé par un parc garni de fleur dont la couleur rosée était visible de loin. C'était cela la plus grosse différence entre le monde des céleste et le monde des mortels. Le premier était plus avancé niveau des technologies. Les mortels étaient restés au temps moyenâgeux. Gardant la monnaie et l'architecture de cette époque, ils ont été classés dans les mondes sans avenir aux yeux des célestes, selon eux un monde qui n'avance pas est un monde mort. Comme celui des damnés, qui avance seulement pour ceux qui le veulent. Si quelqu'un invente quelque chose de révolutionnaire, il le garde pour lui. Ils laissent vivre les autres dans leur propre merde, comme disent la plupart des célestes. Chez eux, c'est chacun pour soi.L'hybride arrivé enfin devant chez elle. La maison était construite avec des pierres taillées au reflet doré, ce reflet lumineux ne gênait guère les yeux des célestes. Les paillettes dorées qui si trouvait capturaient simplement la lumière avant que celle-ci ne se reflète dans le bleu de leurs iris. Par contre, la lumière brûlait l'oeil droit de la jeune, elle le plissa, découvrant sa mère devant la porte. Elle plaça sa main au-dessus de son oïl pour ne plus être gênée par les reflets des pierres.
-Ou étais-tu ? demanda la mère de sa voix angélique, cassant toute sévérité dans son ton.La jeune haussa un sourcil, elle n'avait jamais été sensible au remarqua de sa mère. Prenant l'autorité de celle-ci comme un jeu, elle répondit du même ton manquant de sévérité.-A l'école, comme d'habitude.La mère la fixait de son regard inexpressif, ses yeux incapables d'exprimer n'importent, quelle sorte de colère.-Nene me mentent pas.La jeune roula des yeux. Elle fixa par la suite sa mère dans les yeux. Elle faisait toujours cela quand elle mentait, pour éviter que ça mère ne voit ses yeux virés en haut à gauche, trahissant sa fausse sincérité. - je mens pas. La mère secoue la tête, ses longs cheveux blonds or suivant le mouvement. L'enfant se mordit, la lèvre.
-Qui te l'a dit ?
-Cléofée et Angèle. Le chef veut te voir.
-T'as balancé ?
Les yeux de l'hybride s'écarquillèrent. Sachant pertinemment ce qu'elle risquait, étant donné que Cléophée et Angèle étaient les filles du chef, l'hybride risquait gros.
-Moi et les filles, il fallait bien que vous en parliez.La mère parlait d'un ton calme, sans l'ombre d'un regret.
La fille poussa un soupiré avant de partir.Elle connaissait le chemin par cœur, y était allée plusieurs fois pour d'autres choses. Vol à la tire, chantage. L'enfant n'avait jamais trouvé autre chose à faire. Elle sait que ce qu'elle fait est mal, mais à vrai dire, elle s'en fout.Le palais du chef était facile à trouver, étant donné qu'il avait gardé la même architecture avec le temps, il est seulement rénové de temps en temps, mais il garde tout de même son architecture moyenâgeuse. Seul l'intérieur avait suivi le temps, sûrement à la demande des deux enfants qui refusait de vivre comme les mortels. La jeune arriva devant les deux grandes portes en bois. À ses côtés se trouvait deux célestes, armé jusqu'aux dents. Immobiles, ils veillent à l'entrée jours et nuit, relayés par deux autres. Ils ne cillèrent pas quand l'hybride leur adressa, un sourire niait, sûrement destiné à les énerver. Une caméra dont l'hybride connaissait l'emplacement par cœur était posée en haut de la porte. Elle leva les yeux et adressa le même sourire à celle-ci. Les portes s'ouvrirent. Elle entra, le pas décontracté. Seules ses mains entrelacées dans son dos trahissaient sa nervosité. Le chef était fièrement installé sur son trône. Ce qui arracha un rire a la fillette. Pour elle, niveau prétention, il n'y a pas pire. À la droite et à la gauche de la jeune, deux escaliers menant sûrement aux chambres. Une fois arrivée devant le trône, elle s'arrêta. Étant censé s'incliner, elle eut un bref sourire nerveux destiné à ne pas obéir au regard culpabilisateur que le chef portait sur elle. Mise à part la fillette, le chef était le seul à pouvoir exprimer chacune des émotions, bonnes ou mauvaises.
-Les filles ? Tonna-t-il d'une voix forte, tentant de se faire entendre par les deux, sûrement enfermées dans leurs chambres respectives.
« Il ne va quand même pas les faire venir... » Marmonna, l'hybride entre ses dents. Les deux filles arrivèrent, l'une après l'autre. Elles jetèrent tous deux un regard froid à la jeune avant de se regarder, l'air complice. Zeita restait calme malgré son oïldroit qui la brûlait de rage. Les deux échangèrent un sourire complice, un sourire pincé se dessina aux coins des lèvres de chacune. L'hybride roula des yeux. Leur complicitél'énervait plus que tout, leurs regards complices et leurs sourires en coin n'étaient signésqu'elle avait prévu de faire quelque chose à l'encontre de la jeune. Ce qui était déjà le cas. Les idées passèrent dans la tête de l'hybride. Elle pensait qu'une se mettrait a pleurer, ou encore que l'une des deux ferait mine de souffrir encore. En bref, tout pour attendrir leur père. Le regard de celui-ci était dur en se posant sur Zeita, mais il s'adoucissait à chaque regard sur l'une de ses filles. Il les regardait avec ce regard doux qui dégoûtait la fillette aux ailes corbeau. Elle avait perdu d'avance, la sentence n'irait jamais sur les deux Sours. Elle souffla entre ses dents. Elle tapa nerveusement du pied sur le sol quand le père commença, pointant Cléophée d'un signe de tête. Avant de lâcher d'un ton ferme.- expliques.La fille passa un doigt dans la mèche qu'elle avait laissé sortir de sa queue-de-cheval. Du coin de l'oïl, elle jeta un regard à sa sous. Celle-ci eut un sourire pincé. Elle regarda son père dans les yeux et dis :-Oh, papa. Elle m'a fait souffrir avec son oïl, on lui avait rien fait. Elle n'avait pas l'air bien affalé sur son banc, on voulait juste lui demandé.L'hybride haussa un sourcil avant de fixer le père, guettant sa réaction. Celui-ci eut un regard hargneux vers elle. Elle roula des yeux, peu impressionnée. Le regard du chef se posa sur son autre fille, attendantsûrement un deuxième avis. Celle-ci se contenta de hocher la tête.
- Chapitre 2:
Chapitre 2
D'un signe de main, le chef envoya ses filles dans leurs chambres respectives. Elles obéirent rapidement, sachant leur plan accomplit. Tous deux adressèrent un regard amusé à Zeita. Celle-ci déglutit en croissant le regard ardent du chef. La rage se lisait dans les yeux du père des deux jumelles. -Elle... J'ai une raison... Bégaya-t-elle. Le stress l'avait décidément gagné, elle rongeait ses ongles, tripotait ses cheveux. Ses mains étaient sans cesse en mouvement, ça l'occupait et l'empêchait de réfléchir. Elle daigna enfin lever les yeux sur le chef, il la fixait maintenant impassible. Aucune émotion ne transperçait son regard bleuté, il avait ses deux coudes sur les accoudoirs. Il se tenait bien droit, se donnant un air menaçant qui terrifiait la fillette. Elle se mordit les lèvres face au silence de plomb. Elle baissa les yeux sur le sol, semblant trouver un réel intérêt pour le carrelage. Elle avait envie de hurler au visage du chef ce qu'il s'était passé, de lui hurler que ses filles au trait si angélique y étaient pour quelque chose. Pourtant, elle resta la a fixé le sol. -Tu n'iras plus à l'école. C'était le chef qui venait de parler, bisant le silence qu'il avait laissé. Son ton était calme et impassible. La jeune leva les yeux sur lui, toujours aussi nerveuse. -Comment je fais pour les cours ? -Ta mère t'apprendra, chez toi. Tu n'auras plus contact avec les autres. Tu resteras chez toi et sortiras seulement si je t'y autorise. La jeune écarquilla les yeux. -Mais, ce n'est pas juste ! Vous n'avez même pas écouté ma version des faits, elles mentent ! Les yeux du chef se réanimèrent de la lueur de rage qu'ils avaient prise quelque temps plus tôt. Il tapa sont poing contre l'accoudoir. -Tu en a déjà trop fait, Zeita ! Hurla-t-il. Le temps semblant suspendu, plus personne ne bougeait, plus personne ne parlait. Ils se regardèrent, les yeux brillants du même éclat de rage. Le père était furieux qu'une telle accusation puisse porter sur ses deux filles, surtout venant de la part de cette créature qu'il disait « impure ». La plupart des célestes la qualifiait comme un corbeau, une rapace, un mauvais présage. Il représentait chacun des damnés de cette façon, classant l'hybride du côté des démons.
L'enfant rentra chez elle. Elle prenait le plus de temps possible, étant donné qu'elle ne pourrait plus sortir de chez elle. Il la prenait pour un danger public, quelqu'un qui faisait du mal sans raison. Mais elle en avait un, les filles du chef ne faisaient que lui faire des reproches. Elles passaient leurs temps a insulté l'enfant. Chacun connaissait l'origine de la fillette. Mi-démon, mi-ange. Chacun connaissait son histoire, celle d'une enfant née de l'union interdit de deux être opposés. Le père fut exterminé pour sa trahison, tandis que les célestes acceptèrent l'enfant. Mais, dès sa naissance, son appartenance au clan des damnés était démontrée par ses ailes noires corbeau, ses cheveux ébène et son œil. Cet œil rougeâtre muni de reflet noir. Cet œil qui terrifie les célestes dus à son pouvoir. Il est capable de faire ressentir la pire des douleurs, la pire des peines. Une légende raconte que les damnés serraient possesseurs du cauchemar, les célestes possesseurs du rêve. Cette légende est très rependue chez les mortels, comment un être pourrait-il symboliser deux choses si différentes ? Sa mère voit ça d'une autre manière, selon elle sa fille serait issue de l'enfer et de l'idéal, créant ainsi une réalité, aussi triste et cruelle soit-elle.
La jeune rentra chez elle, profitant de son dernier moment de liberté. Elle s'arrêta au parc central de son quartier. Le Soleil commençait déjà à décliner, colorant le ciel d'une teinte rose orangé. Aucun nuage n'était présent, comme d'habitude. Il ne pleut pas, ne neige pas et ne fait pas froid. Le temps est toujours chaud, accompagné d'une douce brise fraiche destinée à rafraichir l'air. L'herbe du parc prenait une teinte plus sombre du a la lumière moins présente. La jeune savait qu'en plein jour l'herbe était d'un vert surréaliste, comme tout ce qui se trouvait ici. Les fleurs sont constamment ouvertes, le ciel jamais couvert, le temps agréable... Les céleste ont supprimé tout le mal du monde. La jeune se laissa tomber sur le sol, amortissant le choc d'un battement d'aile. Elle se retrouva assise dans l'herbe. Plus personne ne trainait dans les rues à ces heures-là. Le couvre-feu leur interdisait de manger après 19h00. Il était 18h30. L'hybride s'en fichait, que risquait-elle de plus ? Elle été déjà emprisonné dans a propre maison. Elle s'allongea dans l'arbre, se fichant éperdument que n'importe qui pouvait la voir. Elle posa ses mains sur ses ailes noires corbeau, évitant la fraicheur de celle-ci. Elle garda les genoux pliés, les yeux rivés sur le ciel. Elle laissa son esprit divagué, mais ses pensées restaient axées sur le même point. Comment allait-elle faire lever la punition ? Si cela était possible, mainte solution était possible. Tout d'abord, fugué. Descendre chez les mortels de quelque manière que ce soit. Ça aurait un impact sur la mère, mais surement aucune sur le chef. Ce dernier sans fichait éperdument du sort de la fillette, tant que celle-ci ne faisait plus de mal ca l'arrangerais certainement. La mère serait effondrée de perdre son bout de réalité, son lien avec son amant. Même si elle ne se l'avouait jamais, la mère est bouleversée par la mort de son conjoint maudit. Sa fille, ayant pour ressemblance avec lui : ses cheveux noir ébène, la couleur corbeau de ses ailes et son œil droit, lui rappellent son apparence. L'autre solution serrait de supplier le chef de pouvoir sortir, ça n'aurait surement aucun succès. Mais ça jouerait sur sa conscience et il céderait surement. La jeune refusait de s'abaisser à ça, il l'enferme chez elle. Il en payera les conséquences. Ce n'est qu'une vingtaine de minutes plus tard qu'elle décida de quitter le parc, elle rentra chez elle le plus lentement possible. Elle a pris deux fois plus de temps qu'a l'allée. Non seulement, elle y avait été à pied, mais elle avait pris un malin plaisir à prendre le chemin le plus. Une fois rentrée, elle trouva sa mère assise sur le canapé faisant mine de lire un livre. Ici, il n'y avait ni télé ni ordinateur. Les chefs pensent que c'est nocif. Chaque ville comprend un chef, chaque quartier, un sous-chef sauf si le chef de la ville y loge. Comme ici. Le roi, c'est le supérieur des chefs, il loge hors des villes. Certain dit qu'il préfère être seule avec sa famille. Zeita pense qu'il s'éloigne de ce qu'il a créé pour ne plus s'en sentir coupable. La mère posa son livre sur ses genoux et se tourna vers sa fille. Elle la fixait de son regard vide, elle était en colère. La jeune entrelaça ses mains dans son dos pour s'empêcher de se ronger les ongles. Contrairement à ses attentes, la mère ne dit rien. Elle fixa simplement sa fille. Cette dernière attendait, les bras maintenant le long du corps. D'un signe de main, la mère envoya la jeune dans sa chambre. Elle obéit. Elle s'affala sur le lit une fois arrive dans sa chambre. Elle soupira avant de se tourner sur le dos. Elle fixa le plafond, semblant compter les carreaux qui l'ornaient. Elle se répétait mentalement des phrases à dire à sa mère pour lui expliquer la situation. Elle ne trouvait aucun moyen de le faire avec tact, évidemment. Elle se glissa sous ses draps. Elle avait le regard fixé sur le cadran de son réveil. Les minutes semblaient s'écouler à une vitesse folle. La jeune calculait les heures de sommeil qui lui restait. Chaque réveil était réglé à 7 heures. La jeune n'avait plus aucune raison de se réveiller à une telle heure, étant donné qu'elle n'avait plus le droit d'aller en cours. Mais elle ne changea pas l'heure. Elle espérait que, demain, son réveil sonne. Que, comme d'habitude, elle ne bougerait pas, obligeant sa mère à venir la réveiller. Elle enviait presque de supporter les insultes des autres enfants. Cette routine pourtant si ennuyante à ses yeux, lui semblait maintenant indispensable. La jeune ferma les paupières, tentant désespérément de s'endormir.
Elle rouvrit les yeux, 1h03. Elle n'avait dormi que quelque heure. Elle se releva, se retrouvant assise sur son lit. Elle alluma sa lampe de chevet d'une main et se frotta les yeux, la lumière brulant son œil droit. Elle garda sa main appuyée dessus. Son autre œil s'habituait plus rapidement à la lumière, les célestes ayant pour habitude d'y vivre. Par contre, les damnées vivaient sous la terre, la luminosité y étant presque inexistante. Leurs yeux étaient habitués à voir dans le noir, mais pas dans la lumière. La jeune descendit sur la pointe des pieds. Déjà qu'elle allait se faire engueuler pour la vielle, elle ne voulait pas se faire hurler dessus pour s'être réveillée avant l'heure prévue. Une fois dans la cuisine, elle mit chauffer un verre de lait. C'était le remède miracle quand elle était plus petite.
- Chapitre 3:
Chapitre 3
Le réveil sonna de cette sonnerie trop brutale au gout de l'hybride. D'une main, il tapa sur un bouton de celui-ci, tentant de l'éteindre. Il fourra ensuite sa tête dans l'oreiller. Il poussa un soupir semblable à un grognement avant de se remettre sur le côté. Il fourra ses deux mains sous sa tête et referma les yeux. Sa nuit avait été agitée, comme toute les autres. Il rêvait sans cesse de cet être similaire. Sa sœur. Il savait qu'il en avait une à cause de l'aveu de son père. Juste avant de se faire tuer, il avait avoué avoir eu un deuxième enfant. S'il ne l'avait pas eu cette foutue céleste pour la deuxième fois, il n'aurait pas été tué de cette manière. Mais il l'a fait, la première fois ne lui a pas suffi, il fallait qu'il se tue. En fait, l'adolescent était un hybride. Il est né de l'union d'une céleste et d'un damné. Ces derniers l'ont accepté au sein de leur tribu et ont épargné le père à la condition qu'il ne revoit jamais sa compagne. Pendant un temps, il a obéi. Mais ce fut deux ans plus tard qu'un autre enfant vu le jour. Un autre hybride. Son père a eu le malheur de croire en une quelconque pitié de la part des damnés. Il a annoncé publiquement sa faute. L'adolescent n'avait que deux ans à ce moment-là, mais il s'en souvenait. Le père fut décapité presque que sur-le-champ. L'enfant n'avait pas assisté au spectacle. Les célestes ont rapidement décidé de prendre la deuxième enfant. Ce qui provoqua une colère palpable chez les damnés. Rapidement, des troupes furent envoyées à la recherche du portail menant vers la cité des célestes. Ce n'est que trois mois plus tard qu'ils trouvèrent. Les meilleurs soldats furent envoyés. Ils ne purent ramener qu'une simple plume. Cette plume si différente. Elle possédait cette symétrie et cette courbe délicate des célestes et la noirceur opaque des damnés. A-elle seule, elle prouvait la rareté de la nouvelle née. Cette plume fut donnée à son frère, Shyr. -Shyr, grommela une voix masculine devant la porte de la chambre. Lève-toi bon sang ! Là, derrière la porte, c'était son tuteur. Etant donné qu'il n'avait plus aucun parent, Shyr avait ce tuteur, Il lui a toujours manqué de respect, il le déteste. À ses yeux, il remplace son père. Et personne ne le remplacera jamais. L'adolescent a toujours manqué de respect envers lui, il ne l'a jamais regretté. Il ne s'en rend même plus compte. Le manque de respect du jeune semblait dorénavant laisser le tuteur impassible, surement trop habitué. L'adulte tapa son poing contre la porte. Le jeune grommela et daigna enfin se lever. Il s'employa à s'habiller. Il savait que dans moins de trente secondes, son tuteur entrerait. -La patiente est une vertu. Dit l'hybride tout en enfilant un T-shirt pris au hasard. Son tuteur sembla balayait l'endroit du regard. -L'ordre et la ponctualité aussi. Rétorqua-t-il. Pour le premier mot, il avait raison. Une bonne moitié des vêtements du l'adolescent ornait le sol de pierre. Un nombre respectable de bouteille vide était disposé de manière hasardeuse sur la table de chevet également en pierre. Le lit défait ne faisant qu'ajouter un élément à l'histoire. Le jeune se contenta de roulé des yeux. Pour le deuxième mot, c'était simplement à la cérémonie d'attribution des mentors qu'il était en retard, mais « Shyr Irati » n'est pas le premier nom a passé, loin de là. De plus, quoiqu'il se passe, il aurait un mentor. Alors pourquoi devoir se lever à 7 heures ? Le jeune suivit finalement son tuteur vers l'assemblée. Elle se tenait au pied du prémonitoire, en plein milieu de la vaste grotte. A son arrivé, tout le monde était déjà dispos. Les regards se tournèrent vers le retardataire, son tuteur s'excusait tout en s'inclinant. Les noms s'enchainèrent, raisonnant de cet éternel écho. L'hybride s'impatientait, son nom arrivait plus ou moins à la moitié de la cérémonie, mais le discours du chef à chaque novice devenait pesant. -Shyr Irati. Appella la voix formelle du chef. Comme pour tous les autres novices, l'assemblé s'écarta laissant le passage à l'hybride. Ce dernier ne se demandait pas vraiment qui serrait son mentor, il s'en fichait un peu. Lui, il voulait arrêter de dormir avec ces gamins de 6 ans. Il s'avança et grimpa d'un coup d'aile sur le prémonitoire. Le chef posa ses mains sur les deux épaules du jeune et le tourna vers l'assemblée. Il entonna son discours de sa voix formelle. -Shyr Irati a maintenant l'âge de commencer sa quête de puissance en compagnie de son mentor, il est maintenant admis dans les quartiers des novices. Son écho résonna. Il eut eu un lourd silence. Une seule question trônait sur les lèvres de chacun. « Qui serras son mentor ? » Le chef repris, un soupçon de hargne dans la voix. -Je me chargerais personnellement de son apprentissage. L'expression de la foule changea. Un certain soulagement se lisait dans les yeux des adultes, de la jalousie dans le regard des autres novices et une certaine admiration dans les yeux des enfants. La raison du choix du chef était connue par tous, omis l'hybride. Le chef voulait surement entrainer l'hybride pour gérer son pouvoir. Le chef retira ses mains des épaules du jeune. Celui-ci alla se placer près des autres novices. L'un deux lui murmura des paroles qu'il n'écouta pas, il donna un coup d'aile vers lui pour l'obliger à s'écarter. Il ne savait aucunement comment prendre la situation. Comme un honneur ou comme un avertissement ? Il savait déjà que son entrainement serait plus rude que celui des autres, mais il savait aussi sa chance de posséder le meilleur mentor de toute la tribu. Mais ce fait ajoutait une pression sur le novice. La moindre erreur lors de ses entrainements serra rapidement connue par la tribu entière.
Une fois l'assemblé terminer, les nouveau novices purent s'installer à leurs aise dans leurs chambres respective, l'entrainement ne débuterais que le lendemain. Shyr rentra dans la chambre 204, celle qui lui était assignée. Comme pour toutes les pièces de cette maudite grotte, tout était en pierre. Les murs, le sol, le plafond et une bonne partie des meubles. Seul le matelas et les oreillers étaient confortables, il était rembourré de plume dont personne ne voulait savoir la provenance. Le jeune s'affale sur son lit. Il rangerait ses affaires plus tard, là, il voulait rattraper sa grasse matinée. L'hybride fut réveillé par les bruits de pas incessant dans les couloirs. Un coup d'œil au réveil de sa chambre, il indiquait 18h30. L'heure du repas du soir. Le jeune se leva, il passa une main dans ses cheveux pour les remettre en place. Il poussa la porte en pierre et déboucha sur le long couloir encore traversé par les novices. Il se mit au milieu de la foule et suivit le mouvement vers la cafeteria. Il entre dans la grande pièce, trois longues tables y étaient disposées. La table des enfants, celle des novices, et celle des adultes. Un peu à l'écart, une table ronde était destinée au chef et à sa famille. Le novice se mit dans la file vers le buffet ou était disposé de la nourriture des moins appétissantes. Il y avait 4 buffets, en fonction des rangs. Le quatrième était pour le chef et sa famille. Ils étaient les seules a bénéficié de repas appétissant. La nourriture la moins appétissante revenait de droit aux novices, ils n'ont pas besoin d'avoir une alimentation aussi surveillée que les enfants et ne mérite pas de la nourriture d'adulte, encore moins de chefs. Une fois que le jeune eut sa part de pâté pour animal, il se dirigea vers la table des novices. Il repéra rapidement une tête aux cheveux brun foncé retombant en de longue boucle sur des épaules un peu trop étroite. Il s'assit à côté de la jeune damnée aux ailes noir de jais. Cette dernière lui sourit. -Salut, lui dit-elle. Le garçon posa ses lèvres sur les siennes avant de les retirer après un court instant, il la regarda ensuite avec le même sourire. -Salut, lui murmura-t-il. L'hybride venait à peine de remarquer le regard du père de la damnée braqué sur lui. Il le fixait froidement. L'adolescent eut un sourire amusé. Il piqua un morceau de viande dans son assiette et le porte à sa bouche. -Tu as de la chance d'avoir le chef en mentor, moi, je me suis pris la vielle dépressive. Se plaignit la jeune. L'hybride posa son regard sur la personne intéressé. L'adulte aux cheveux noirs virant sur le gris foncé était en effet toujours à se morfondre sur son sort. Elle avait perdu son mari et son doigt. Pauvre petite chose. La fille donna un lui donna un coup d'épaule. -Avec un peu de chance, se serra toi qui mangeras du poulet bien doré dans quelque année. Elle désigna la table ronde d'un coup de tête. En effet, la famille semblait se régaler. Tandis que la plupart des novices tiraient une moue dégoûtée un avalant ne serait-ce qu'une bouchée de leurs plats. De plus, trois petites cuillères était déposé sur la table centrale, prouvant la présence d'un dessert en cuisine. Mais sur les tables des autres rangs, rien. Si cela ne s'appliquait qu'au dessert, mais non. Les chambres des enfants son potable, celle des novices également, mais celle des adultes sont bien plus fournie niveau ameublement. Le jeune n'oserait même pas imaginer celle de la famille du chef. L'enfant de ce dernier avait à peu près le même âge que l'hybride. Mais sa chambre devrait-être au moins dix fois plus grande.
Le jeune repoussa son assiette. Seul quelque bouché y restait. S'il n'était pas obligé de manger pour garder ses forces, il l'aurait surement balancé au travers du local.
Le jeune se réveilla avant son réveil. Il avait comme un nœud dans le ventre. Il était nerveux par rapport à son apprentissage. Il débutait dans un peu moins d'une heure. Il fourra sa tête dans ses plumes. C'était le seul chauffage dont il disposait. La température de la grotte était glaciale. Les damnés n'étaient pas considérés comme frileux, mais cette fraicheur se faisait toujours ressentir au réveil. Tout comme la brulure de l'œil gauche de l'hybride. Il ne supportait pas l'obscurité. Le garçon frotta celui-ci du revers de la main, tentant de s'habituer à la douleur. Au fur et à mesure de la journée la douleur allait se faire de moins en moins ressentir. Le jeune regardait l'heure passée, n'arrivant pas à se rendormir. Il réfléchissait à l'entrainement qui allait avoir lieu, créant de multiples scénarios. Il pensait avoir un entrainement à la chasse pour commencer bien que le combat le tente beaucoup plus. Il découvrirait pour la première fois le monde des mortels. C'est là que les proies se trouvaient. Son tuteur lui avait raconté le pourquoi du comment les damnés ne vivant pas avec les mortels. Il lui disait qu'un jour, c'était le cas. Célestes, damnés et mortels vivaient ensemble dans le monde aujourd'hui gardé par ces derniers. Mais, même à ce moment-là, des tribus s'étaient formées. Les aillés et les mortels. Bien sûr, un ailé est aussi mortel qu'un humain. Mais ils sont appelés ainsi à cause leur fragilité. Pour les ailés, un rien peut les tué. Un coup de dagues bien placé ne suffit pas à achever un ailé par contre un humain en meurt sur le coup. De plus, les ailes procurent un moyen de fuite exemplaire tandis que les mortels n'ont que leurs jambes pour courir. Deux clans se sont ensuite formés chez les aillés. Les noirs et les blancs. Ils étaient comparables par la couleur et la forme des ailes. Puis, les célestes voulurent faire avancer le monde plus vite que le temps. Les mortels restaient pourtant à leur époque moyenâgeuse. Les célestes sont donc partit dans leur monde qu'ils ont fait avancer à leurs guises. Les damnés serraient ensuite partit par simple ego. Pour l'hybride, cette grotte n'avait rien à envier, il en voulait presque à ses ancêtres de ne pas être resté chez les mortels.
Le jeune se réveilla avant son réveil. Il avait comme un nœud dans le ventre. Il était nerveux par rapport à son apprentissage. Il débutait dans un peu moins d'une heure. Il fourra sa tête dans ses plumes. C'était le seul chauffage dont il disposait. La température de la grotte était glaciale. Les damnés n'était pas considéré comme frileux, mais cette fraicheur se faisait toujours ressentir au réveille. Tout comme la brulure de l'œil gauche de l'hybride. Il ne supportait pas l'obscurité. Le garçon frotta celui-ci du revers de la main, tentant de s'habitué à la douleur. Au fur et à mesure de la journée la douleur allait se faire de moins en moins ressentir. Le jeune regardait l'heure passé, n'arrivant pas à se rendormir. Il réfléchissait à l'entrainement qui allait avoir lieu, créant de multiples scénarios. Il pensait avoir un entrainement à la chasse pour commencer bien que le combat le tenterait beaucoup plus. Il découvrirait pour la première fois le monde des mortels. C'est là que les proies se trouvaient. Son tuteur lui avait raconté le pourquoi du comment les damné ne vivant pas avec les mortels. Il lui disait qu'un jour, c'était le cas. Célestes, damnés et mortels vivaient ensemble dans le monde aujourd'hui gardé par ces derniers. Mais, même à ce moment-là, des tribus s'étaient formé. Les aillés et les mortels. Bien sûr, un ailé est aussi mortel qu'un humain. Mais ils sont appelé ainsi à cause leurs fragilité. Pour les aillés, un rien peut les tué. Un coup de dagues bien placé ne suffit pas à achever un ailé par contre un humain en meurt sur le coup. De plus, les ailes procurent un moyen de fuite exemplaire tandis que les mortels n'ont que leurs jambes pour courir. Deux clans se sont ensuite formé chez les aillés. Les noirs et les blancs. Ils étaient comparables par la couleur et la forme des ailes. Puis, les célestes voulurent faire avancer le monde plus vite que le temps. Les mortels restaient pourtant à leur époque moyenâgeuse. Les célestes sont donc partit dans leurs monde qu'ils ont fait avancé à leurs guise. Les damnés serraient ensuite partit par simple ego. Pour l'hybride, cette grotte n'avait rien à envier, il en voulait presque à ses ancêtre de ne pas être resté chez les mortels. - Chapitre 4:
Le jeune fixait maintenant le plafond, toujours perdu dans ses pensées. Le frottement de la porte contre le sol le tira de sa rêverie. Il jeta un coup d'œil au réveil. 6h31. Le chef venait d'entrer dans la chambre du garçon. Leur entraînement ne devait débuter qu'à 7h00. Le jeune se redressa et laissa tomber ses jambes au bord du lit. Il trissait quand son pied toucha la roche glaciale.
-Tu as deux minutes pour t'habiller. Tonne la voix impassible de chef.
Il sortit de la chambre, le jeune put l'entrevoir s'adosse contre un mur avant que la porte ne se referme. Il se redressa mollement en frottant pour la énième fois son œil gauche. Il se dirigea vers sa valise. Elle était ouverte sur le sol. Il s'accroupit et saisit un t-shirt et un pantalon au hasard. Il les enfila rapidement. Il élargit les deux trous dans le dos de T-shirt. C'est les damnés qui les coupaient de sorte à faire permettre aux ailes de passées. Les ailes des damnés s'allongeait en longueur, mais très peu en hauteur. Les ailes des célestes étaient plus large et celle des damnés plus longues. L'hybride poussa la lourde porte en pierre. Devant lui se tenait son mentor, adossé contre un mur.
-Pourquoi si tôt ? Se plaignit le jeune en se frottant l'œil.
Il tentait de garder un ton détaché malgré sa nervosité. Son premier entraînement avec le chef le rendait plus nerveux qu'il ne l'aurait pensé.
Le chef se mit en route sans répondre, le jeune le suivit. Ils sortirent du couloir pour déboucher sur la vaste grotte. L'entrée des 4 couloirs étaient toute sur les mêmes murs. Les autres murs étaient trop loin pour être vu. Le chef partit d'un battement d'ailes au travers du camp, suivit de près par le novice. Il aboutir près d'une construction en pierre luisante. La luminosité de celle-ci brûlait l'œil droit du jeune de la même façon que son œil céleste dans l'obscurité. Il plaqua sa main devant son œil. Il se rendit ensuite compte que la douleur de son œil gauche ne le faisait plus souffrir. Le chef plissa les yeux, souffrant lui aussi de la trop forte luminosité des pierres.
-Ces pierres viennent de chez les célestes, ils exigent que nous les gardions car ils ont créé les portails.
Le jeune inclina sa tête de coter, de sorte à voir le portail au bout du tunnel. Le dit portail était presque invisible. C'était de simples paillettes dorées. Leur contraste avec le mur blanc était trop peu important pour qu'on les remarque. Le mentor saisit le poignet du jeune et le tira vers le portail. Une fois passé au travers, le chef battit des ailes. Le jeune avait frôlé le sol de son orteil. Le chef le lâcha, le laissant tombé contre le sol. Il s'est donc retrouvé genoux contre terre. Heureusement que les damnés possèdent une grande résistance à la douleur. Il se releva rapidement et frotta son pantalon du revers de la main. Il leva ensuite les yeux sur son mentor, ce dernier redescendait lentement des aires. Il regarda les paillettes dorées flottant dans le ciel. Elles étaient surélevées pour en empêcher l'accès aux mortels. Le jeune balaie l'endroit du regard. Il arrive à poser un mot sur chaque chose qu'il rencontre, ayant écouté les récits des anciens de nombreuses fois. Il pouvait dire que les touffes vertes sortant du sol étaient de l'herbe, que les colonnes brunâtres aux multiples feuilles vertes étaient des arbres... Il parcourait le terrain avec des yeux émerveillé. C'était sa première sortie. Il prit une longue inspiration. L'air est différent de celui de la grotte. Il est tôt le matin, le soleil n'a pas encore fait son apparition. Un épais manteau de neige a recouvert le sol. Le jeune ressent à peine la fraîcheur de celle-ci, trop habitué à celle de la grotte. Le chef s'élança au travers de foret. Le jeune le suivit, peinant à ne pas se faire distancer.
Le chef s'accroupit à l'abord d'un village, il étendit son bras sur le côté de sorte a stoppé la course du jeune. Ce dernier s'accroupit à ses côtés. Ils se trouvaient à l'abord d'un village. Il était composé d'une vingtaine de maisons en bois, seule leurs fondations étaient en pierre. Certaine s'élevait en plusieurs étages, mais la plupart restaient de simples bâtiments de 2 ou 3 mètres de haut. Cet univers fascinait l'hybride, tout semblait différant, ici. Chez les damnés, tout semblait être pareil, tandis qu'ici, tout avaient quelque chose de différent aux autres. Chaque personne était unique. Une autre chose innovatrice pour le jeune, c'était les routes. Elles étaient en forme de « V ». La rigole était creusée au milieu. Le jeune connaissait le principe de cette route. Les plus nobles marchaient le plus loin de la rigole, de cette façon, ils ne marchaient pas dans la crasse. D'où l'expression « Battre le haut du pavé » si souvent utilisée par le tuteur du jeune.
-Tu vois l'étalage d'armes ? Tout en prononçant ses paroles le chef pointa du doigt un présentoir en bois ou était posé diverse armes.
Sans vraiment comprendre ou le mentor voulait en venir, le novice hocha la tête. Le chef S'élança d'un coup d'aile dans les airs, le jeune le suivit. Ils se posèrent derrière une maison, ont l'ombre. L'adulte commença,
-On a besoin de deux arcs. Je parle au vendeur et tu les prends.
-Oui, chef. Le jeune parlait d'un ton légèrement amusé.
Le mentor demandait à se faire appeler comme ça pour une raison que le jeune ne comprendrait sûrement jamais. Il trouvait de toute façon le mot « chef » de plus laid à entendre. Ce dernier roule des yeux.
-Zéphyr.
Comme-ci son prénom était une révélation des plus importantes, il partit près de l'étalage sans rien ajouter. Il s'approcha du vendeur, faisant d'abord mine de regarder les armes. Les yeux du vendeur s'écarquillaient au fur et à mesure que le temps passé devant la créature passait. Des regards se tournaient vers les longues ailes de l'adulte. Tous semblaient sidérés qu'une telle créature s'approche d'eux. La génération ayant vécu avec ces créatures n'existe plus, pour les mortels les ailés sont des choses inconnues. Le jeune se dirigea vers le présentoir quand le chef engagea la conversation. Les deux arcs étaient posés sur le coin du comptoir, ce qui arrangeait grandement l'hybride. Il croisa le regard du chef avant de saisir les deux arcs. Sans vraiment y réfléchir, l'adolescent s'envola haut dans le ciel. Il se posa ensuite dans les bois bordant le village. Les regards le suifèrent, le chef le rejoignit de la même manière tandis que le vendeur hurlait des injures à l'adresse du jeune. Hébété, le novice tandis un arc a son mentor. Ils rentrèrent ensuite au camp. Cette maudite grotte. À peine rentrer, le jeune regrettait déjà l'air frai. Comparé à celui de dehors, l'air de la grotte était irrespirable. Même si le portail n'était pas en hauteur, les mortels ne viendraient pas par peur de se faire asphyxier.
À l'opposé du portail se trouvait le camp d'entraînement. Les novices commençaient à peine à y entrer, il devait être aux alentours des 7h00. Les mentors se dirigèrent vers les cibles assez rapidement, sûrement pour y être le premier et ne pas avoir a partager. Les damnés et le partage, ce n'est pas encore ça. Il croisa ses bras sur sa poitrine avant de demander au jeune de tenir son arc correctement. Ayant déjà vu son tuteur tenir un arc, le jeune saisit la corde d'une main le poignet en cuire. -L'autre sens.
Bien que le jeune soit gaucher, ces derniers sont mal vus. Dès son plus jeune âge, on lui attachait la main gauche dans le dos pour qu'il apprenne à se servir de sa main droite. Il changea donc ses mains avant de tendre la corde. Le chef saisit un carquois rempli de flèches derrière lui et le tendit au novice. Ce dernier en tira une flèche. Il la cala au bord de l'arc avant de la glisser vers la corde. Il se tourna vers une cible posée devant lui. Il tira sur la corde, la main tremblante. Il lâcha la corde. La flèche se heurta contre la roche dans un bruit métallique. Il tendit la main sur la coté pour en réavoir une.
Ce n'est qu'après une heure de tir à l'arc que l'adolescent partit déjeuné avec les autres novices. Il enviait déjà les œufs au plat des adultes. Les novices avaient une simple tartine et un jus d'orange. Ne parlons même pas de la nourriture de la famille royale. Le jeune frotta ses deux mains l'une contre l'autre, gêné par la marque laissée par la corde de l'arc sur sa main droite. L'entraînement reprendrait après une demi-heure de temps libre. Il y avait ensuite 4 heures consécutives avant le repas de midi. S'il n'y avait pas ces trois repas par jour, omis le réveil dans chaque chambre, la notion de temps serait sûrement totalement oublié. Ici, il ne fait ni jour ni nuit. C'est un des nombreux points qui donne au novice une envie de s'en aller. En plus de l'obscurité constante, de la température glacial, du manque d'air et tout ce qui va avec... Chez les célestes, tout doit être différent, ils ont le ciel, la lumière. Ont raconte que là-bas, il n'y a pas les petites bagarres ici régulière. C'est peut-être le seul point négatif. Le dernier éclaireur ayant réussit à entrer dans leur monde n'en ai jamais revenu, c'est sûrement ce qui fait le coter mystérieux de la chose. On ne sait presque rien d'eux, et ils ne savent presque rien de nous. Là-bas, ils n'ont sûrement pas ce système de hiérarchie, ils ne doivent pas être classés en fonction de leurs âges ou de leurs grades. Chacun aurait droit à la même quantité de nourriture.
Dernière édition par Zeita le Mer 18 Fév - 1:05, édité 4 fois |
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