Les oreilles du Guerrier se levèrent tout seul, tout ses sens mis en œuvre ; mis à part sa vision bien sur. Du sang en mouvement dans des veines calmes. Il se leva, sentit un chatouillement dans ses pattes qui allaient du bout de ses griffes à la pointe de ses oreilles. Du sang était proche de lui, du sang qui bougeait en rythme du cœur qui le créait. Il y a donc quelqu’un. Il regardait autour de lui mais ne voyait toujours rien. Il huma l’air, et oh mon dieu. C’est une louve du feu. Peut-être pas la meilleure des rencontres à faire dans le noir quand personne est réveillé. Il ne voulait pas de combats. Il reposa donc son arrière train au sol et appela dans le noir, dans la direction qu’il supposait était la bonne :
 
« Bonjour ! » Il planta un sourire sur ses babines qu’elle ne pouvait probablement pas voir, mais c’est l’idée qui compte. Il ajouta en réponse à sa remarque :
 
« Un idiot est la bonté même du monde ! Maman disait toujours ca. Rien de mal à être un idiot »

J'ai pas répondu, limite je l'avais pas entendu. Je réfléchissais surtout a comment les autres me voyait. Je dois faire peur, c'est ça que je me dis. Je sais pas mais, les sautes d'humer, les jurons balancé a une personne que même moi je ne vois pas.. Tant mieux si je fais peur. C'est ça que je me dis. La peur, c'est le premier sentiment avant de fuir.  Donc, faire peur au gens ça me dérange pas. Même si, d'une certaine façon, je préfère parlé avec quelqu'un plutôt que de le voir fuir. Et lui, il fait du bruit et c'est très bien comme ça.

"Un idiot est la bonté même du monde  ! Maman disait toujours ça. Rien de mal a être un idiot."


A être, si tu veux. Mais être en compagnie d'un idiot a quelque désavantages. Je l'ai pensé, et j'ai ouvert la gueule pour le dire. Mais je me suis abstenue. J'ai rien a faire ici, alors je vais pas m'attiré des ennuis en plus. Et puis, la bonté du monde même... Je sais pas. Mais c'est l’imbécillité de certain qui nous mets dans le pétrin. C'est jamais quelqu'un qui a eu une bonne idée qui a ruiné le monde. Et les mauvaises idées viennent des idiots. 
Fin bon.  Si ça se trouve il n'est pas si idiot que ça. Juste un peu niait, un peu perché dans son monde on va dire. Je suis vraiment pas bien placée pour dire ça. 
J'afficha un sourire avant de l’effacé en me rappelant qu'il ne le verrait pas. 


- Je pense que je suis mal placée pour jugé ton idiotie a parlé seul. Comment tu t'appelles? 


Cette phrase, elle est juste la pour qu'il continue de parlé. 

Daitya commençait décidemment à être frustré par ce noir ; alors il resta assit et planta doucement ses griffes devant ses pattes arrières et se traina sans forcer plus prêt de la louve. Son postérieur raclait contre la terre et il lâcha un petit couinement qu’elle ne comprendrait surement pas. Il commençait à voir une silhouette blanche, enfin. Elle l’avait donc entendu quand il parlait tout seul, il ne savait pas s’il était entièrement ravis de cela, décida que sinon ce n’était pas trop grave, il est juste comme ca. Il lui lança un sourire et leva le menton quand il annonça fièrement :

« Daitya, guerrier de l’eau, à votre service ! » Bien sur, il n’est pas à son service, pas entièrement du moins ; mais c’est sa présentation habituelle. Elle est encrée dans son système si facilement qu’elle ressort à chaque occasion. Il chercha ses yeux et connaissait leur emplacement seulement car ils sont fonctionnel. Le sang coule et il suit leur chemin. Il pencha la tête avec un sourire, clignant plusieurs fois comme si la nuit l’aveuglait comme le soleil.

« Et toi ? » Ajouta-t-il. S’il-te-plait soit gentille. Il ferait son travail si nécessaires, mais il préfère éviter.

Je fixais les deux boules lumineuse qui étaient les yeux du loup face a moi. C'est pas l'obscurité qui m'ennuie, c'est l'ambiance. C'est le calme qui règne la nuit. Qu'elle idée de se mettre a l'écart en prévoyant une nuit blanche simplement pour pouvoir engueulé une entité au point de s'énervé seule et de partir a l'aveuglette sur des terres ennemies. Entre nous deux, c'est peut être pas lui le plus idiot. M'enfin bon, on trouvera une excuse si jamais il pose des questions sur le pourquoi du comment je suis ici. J'aurais cas dire que je savais pas, histoire de paraître encore plus ignare. Ou simplement que je cherchais de la compagnie. C'est un peu vrai en plus. Et vu comme il se tortillait pour avoir ses discutions monopersonnelles, je pense que lui aussi cherche un minimum de compagnie. Du moins pour tué l'ennui.   Il s'est avancé vers moi d'une manière des plus gracieuse, pour un verre de terre ou autre créature répugnante. Je voyais sa silhouette traîné son arrière train contre le sol. Comme le font les enfants. En réalité, c'est un enfant. Un grand enfant, certes. Mais un enfant quand même.

« Daitya, guerrier de l’eau, à votre service ! »

Daitya. Je me le suis répété dans mon crâne, afin de m'en souvenir plus tard. Pour pas avoir a l'appelé "flotte" ou que sais-je encore. Je collerais un nom a sa voix si je l'entend a nouveau. Je le préférais a faire le débile a se roulé par terre et a parlé seul, il était plus amusant. J'ai presque envie de faire comme-ci je partais pour le revoir faire le pitre. Plus tard, peut-être. (Hrpg: si tu veux qu'elle le fasse vraiment après mdrr)

« Et toi ? »

J'ai hésité un instant a me faire une fausse identité. Mais je me suis dis qu'il n'étais pas vraiment une menace. Il doit pas être très basé stratégie.

Zeita, guerrière du feu pas a ton service.

J'ai imité son ton qu'il a pris lors de sa propre présentation et ai esquissé le même sourire.

Daitya souria et pose les pattes avant à plat au sol, son museau confortablement entre eux mais dessus. Presque automatiquement son postérieur s’éleva hors du sol, comme il a l’habitude de faire, la queue levé comme pour jouer. Il dû se forcer de le reposer au sol en espérant que la louve n’ai rien remarqué, ce serait mauvais pour sa bonne image – qu’il a probablement déjà franchement ruinée. Il souria quand il entendit son imitation de lui-même. Il s’approcha pour la pousser de l’épaule mais rata épiquement et trébucha sur le coté. Il commençait vraiment à vouloir ce soleil. Il lui lança un sourire, peut-être elle le voyait :

« Ravis » Puis il décida : devrait-il être ravi ? C’est tout de même une ennemie qu’il a en face de lui. Du moins, il supposait, la guerre est fini ; a-t-il encore des ennemies ? Surement pas. Il fit un tour sur lui-même pour être assit comme avant, le torse non pas bombé mais certainement droit, le museau élevé. Il essayait de créer un mythe qu’il avait une certaine fierté. Il lui demanda :

« Mais que fais-tu ici ? Tu dois bien savoir que tu es loin de chez toi »

Daitya se mit à hésiter à cela. Ses raisons semblaient parfaitement honnêtes et honorables, il ferait de même si l’occasion lui était tendu. L’ennui pousse à sa, il le connait. D’ailleurs son ennui personnel influencera grandement sa réponse donnée. D’un coté, il y a sa professionnalité. Professionnalité ? Il commençait à se demander d’où il sortait un mot pareil. Ce n’est pas habituel dans son vocabulaire. On dirait quelque chose que Blake dirait. Donc suivant la bonne logique des choses ; puisqu’il ne connait même pas le mot – techniquement il ne le connait pas - il n’a certainement pas besoin de le suivre, donc réglé ! Il lui lança un sourire et dit :

« Non reste je t’en pris ! A cette heure du matin c’est l’ennui total ! Je suis juste ravis que quelqu’un soit là » Sa queue commence à bouger de droite à gauche presque automatiquement. Comme un petit chien à qui on tend son premier biscuit de la journée. Il espérait trouver un peu d’occupation avec cette louve, tout pour virer cette ennuie qui le pèse comme le noir qui coupe sa vision.

Petit petit oiseau,
Toi qui vole si haut,
Amène-moi dans ton éland,
Que l’on quitte ici en souriant.

Ce que ca veut dire dans la situation, est dur à expliquer ; mais Daitya rattache une valeur très importante et personnel au petit poème. C’était à sa mère après tout. Il regardait la louve avec un sourire, attendait une réaction, quelque chose qui pourrait l’occuper.

Je réfléchissais a ce que je venais de dire. Je passe un peu pour un exemple de solitude. Et de toute façon, c'est vrai. J'ai été rendue folle par ma solitude, alors rien ne sert de la nié. Puis je suis pas seul a cause de lui. Faudrait que je pense un jour a arrête de m'en plaindre. D'une certaine façon, il est juste la pour pas que je me sente seule. Mais s'il il n'existait pas, je ferrais pas tant attention au silence, a la solitude. J'étais mieux sans lui, bien mieux sans lui.

« Non reste je t’en pris ! A cette heure du matin c’est l’ennui total ! Je suis juste ravis que quelqu’un soit là »

J'ai affiché un sourire satisfait. Mais pas vraiment du fait qu'il me laisse resté. Plus tôt du fait que j'ai une, même ridiculement faible, emprise sur lui. Si je pars, d'après ce qu'il dit, il cherchera a ce que je reste. Et en plus, il casse le silence. Donc, il m'est utile.

Trouvons un truc a faire, alors.

Sur le coup, j'avais pas d'idée. J'ai jamais été doué pour ça étant donné que mon occupation principale est de gueulé sur pourriture.

Le soleil commençait à se lever. Quand Daitya vit les premiers rais orangés, il faillit sauter de joie ; mais se retint quand il entendit quelque part au fond de sa tête, criait entre les toiles d’araignées : T’es idiot ou quoi ! C’est le soleil, il est là tout le temps ! Il secoua la tête pour virer les souvenirs. Stupide papa. Il lança un sourire à la louve, qu’il pouvait à présent quasiment entièrement voir. Elle est assez belle, trouve-t-il. A la mention de faire quelque chose, le petit idiot releva les fesses quasi automatiquement. C’est pour cela qu’il ne peut pas être espion. Car quand il rampe dans les hautes herbes, et qu’une belle pensée lui passe par la tête, son arrière train se lève, et donc tada, son emplacement est révélé. Passons. Ses pattes s’écartèrent un peu pour qu’il calle son museau entre eux.

« Excellente idée chère dame ! Bien sur niveau idée, ca me manque à peine ! L’on doit savoir s’amuser quand les autres s’ennuient » Il se releva correctement, s’asseyant normalement. Il souria à pleine crocs, et posant la patte sur son torse en disant :

« Vue où on est, on peut faire : Chasse papillons, court la taupe, course, roule la boule, combat, cache loup, Un ver vert va vers un verre en verre, la cuisine de Karoline, et ehhh, plus ! »


Désolé de l'attente!

Je savourais le silence qui s'installait. C'était un vrai silence. Un silence qui n'était pas ponctué par sa respiration, par ses soupires. Juste un silence que seul brisait la respiration du loup en face de moi. J'ai un instant fermé mes paupières pour savouré d'avantage cette absence de bruit, ce calme. Je sais pas pourquoi il a décidé de se taire, aujourd'hui. Je ne veux de toute façon pas savoir, je veux pas le savoir. J'ai juste envie de savoir que c'est finis. Les rayons du soleil m'ont fait ouvrir les yeux. Enfin, il éclairait la plaine. Il éclairait  le territoire de l'eau. Le territoire de l'eau sur le qu'elle je ne devais pas être. Les autres loups vont se reveillié vont venir. Je suis du feu, j'ai pas la réputation de partir en lâche. Alors je reste la. Quoiqu'il arrive, je reste la jusqu'à que je veuille plus être la.

« Excellente idée chère dame ! Bien sur niveau idée, ca me manque à peine ! L’on doit savoir s’amuser quand les autres s’ennuient »

Je l'avais oublié lui. Je le distingua un instant. Et oui, c'est un guerrier. Il a l'allure d'un guerrier.

C'est la que ça a commencé. J'ai entendu du bruit près de lui, un bruit de pas. Puis un bruit de respiration. J'ai regardé de tout les cotés, y'avait personne. C'est lui. Non, c'est pas lui. Lui, il ne marche pas. Il ne fait pas se bruit la. La respiration que j'entend est essoufflé, comme s'il courait. (Hrpg: c'est son imagination pas de stress :a:) Mais je vois rien. Je le vois pas.
« Vue où on est, on peut faire : Chasse papillons, court la taupe, course, roule la boule, combat, cache loup, Un ver vert va vers un verre en verre, la cuisine de Karoline, et ehhh, plus ! »

En deux secondes je l'ai vu apparaître a coté du loup de l'eau. Il était la, immobile. Il me fixait avec des yeux brillant de rage. Je le fixais aussi. Il a disparu. Je restais le regard fixé sur cette emplacement vide. J'ai passé mon regard de loup de l'eau a l'emplacement de l'autre. Il l'a pas vu. Il le fait exprès. C'est pour se foutre de moi qu'il fait ça. j'ai secoué mon museau avant de reposé mon regard sur lui. C'est mon imagination, j'en suis sur. C'est impossible qu'il ne l'ai pas vu. J'ai vu un papillon volé de la place de mon illusion jusqu'à moi. Ce que j'ai pris pour un loup était enfaite un papillon. Un simple papillon. Je l'ai tapé de ma patte et l'ai collé au sol. Je sentais ses ailes vibrées sous ma patte. Puis plus rien.

Qu'est ce que tu as dis? Je t'ai pas écouté.

Désolé c'est court..

.

Daitya la regardait, quelque peu nerveux intérieurement puisqu’il n’a pas l’habitude d’être ainsi rapproché ; sauf en combat bien sur, mais il connait les combats. Il ne réagit pas, détestant plus qu’autre chose de devoir attaquer sans bonne raison. Il la laissa faire, avec peu de répercussion de son coté, se laissa être maintenant au sol. Parceque bien sur, s’il avait riposté, elle n’y serait jamais arrivée. Il lui lança un sourire en réponse à la sienne. Par contre, les jeux, ca il peut faire, il est le pro des jeux. Il parie même qu’elle ne connait même pas la moitié des jeux qu’il à nommer. Il aurait bien aimé jouer un ver vert va vers un verre en verre, il gagne toujours ; on dit qu’il à la langue souple. Ou la poussette à Papa, est particulièrement amusant aussi. Le combat, autant pas son jeu préféré, ca reste un jeu, et la règle tient. Il ne perdra pas un jeu, aussi insolite que celui là puisse être.

Il se releva avec un petit bond, de nouveau droit et élégant, et avec un sourire compétitif au museau. Il peut gagner tout les combats. Comme s’il perdait. Il a un arsenal secret en poche après tout. Il souria :

« L’on ne gagne jamais du grand Daitya » Il la regardait droit dans les yeux, trouva les veines dans sa rétine et suivait leur passage. Il sentait leur flux dans son propre corps, il voyait le rouge dans sa vision. Les têtes de myosine glisser contre leur parois, les muscles respiratoires en flexion, il voyait chaque globule apparaitre et disparaitre dans la ligné. Puis il souria. La zone était repérée. Il le coupa brusquement. Il coupa la circulation avec un mur en acier juste en dessous du col du fémur, pour les deux pattes avant. La louve sera paralysée pour les pattes antérieures, elle tombera au sol. Il connait le protocole. Avec un sourire il dit :

« Je gagne »