En ce beau jour de fin d’hiver, Pandore mangeait tranquillement un lapin sous les rayons chaleureux du soleil quand elle vit Brume, sa nouvelle Alpha, s’approcher d’elle.
Pour la femelle au pelage couleur corbeau, le changement de dirigeant avait été quelque peu troublé. Elle avait toujours été fidèle à sa tribu, et donc à Snowstorm. Mais quitte à choisir, elle a préféré rester loyale envers sa meute, lui permettre de progresser et délaisser son chef. De plus, Brume était une louve que la noiraude appréciait beaucoup, et qu’elle savait capable de mener son clan vers la prospérité. Ce fut donc avec un petit tiraillement au cœur qu’elle avait laissé partir son ancienne Alpha.
Mais à présent, l’ex-chasseuse lui demanda si elle voulait bien se joindre à elle pour patrouiller à la frontière qui séparait leur territoire à celui des Griffes de la Terre. Pandore accepta, car elle se dit que si Brume proposait cela à ne espionne, c’était que les guerriers n’étaient pas disponibles. Et puis cela lui faisait plaisir de partir seule avec la femelle parme.
Les deux louves partir alors en direction du Ruisseau de la Solitude en traversant la Prairie Étoilée.
Le duo marchait depuis un bon moment lorsque Brume s’arrêta et regarda autour d’elle. La femelle à la fourrure de nuit stoppa net, interrogeant sa congénère du regard.

- Tu sens une odeur de terre, toi ?

Lança l’Alpha.

La noiraude n’y avait pas fait attention, néanmoins, en humant attentivement l’air, elle discerna effectivement un effluve de glaise, mais aussi de crotte de renard fraîchement retournée et… de loup mouillé. Il n’en fallut pas plus aux deux femelles pour se mettre ne position de défense, prêtes à faire fuir l’intrus. Soudain, Pandore remarqua que sa supérieure hésitait. Cependant, elle n’y prêta pas plus d’intérêt.

- Salut poulette !

Cette phrase eut le même effet qu’une petite décharge électrique : il fallait trouver l’indésirable, et vite, car il était tout proche.
Tout à coup, la ténébreuse espionne sentit une épine de conifère lui effleurer l’épaule droite, et, en levant les yeux vers la cime du sapin, elle vit les branches de ce dernier se balancer dangereusement. En plissant ses yeux de glace, elle remarqua une forme aux teintes grises et noires qui n’avait pas du tout sa place dans un arbre. Elle jeta un regard malicieux à Brume en lui chuchotant :

« Ça te dirait de lui secouer l’écorce à ce vieux sapin ? »

Et, sans attendre de réponse, et fonça tel un boulet de canon sur le tronc, le faisant vivement trembler. Puis, elle s’écarta pour laisser la place à son Alpha.
Subitement, une faible odeur étrangement familière de cendre et de brûlé lui chatouilla la truffe.

*Bah ! Ça ne doit pas être bien important.*

Se dit-elle.

Mais au fond de son esprit, elle savait que ce parfum n’augurait rien de bon… Elle en fit donc tout de même part à sa congénère :

« Je crois que nous allons avoir de la compagnie. »

Lui murmura-t-elle.

• En ma faveur.
  
  La fin de l'hiver... Enfin. Je pourrais mieux chasser prêt de la Cascade de Pain. Les vents glaciale commençais a être plus rare et le bonheur du soleil sur ma fourrure d'orée revenait. Je me leva, je devais quand même chasser pour la peine, je mourais de faim... Je me secoue, pour échapper à la poussière du sol. Je marche tranquillement dans les bois, je me rapproche dangereusement de la frontière de la Tribu des Griffes de la Terre. Et alors ? Combien de fois j'y suis aller déjà ? Aucune idée, j'ai arrêté de les contés à la dixième. Je camoufla mon odeur avec de la terre humide, que je trouva facilement prêt d'une mare. Peu après je me mouilla dans l'eau pour redonner la couleur vive de mon pelage d'orée. Ça fessais un bout que je n'avais ni utilisé mon pouvoir ni eu des brûlures atroce venant de mes traces violette qui habitaient mon visage. Je mis une patte devant l'autre. Je traversa la Jungle verdoyante tous en regardant chaque plante et vie qui m'entourais. Bien que c'étais l'hiver, il y a pas si longtemps, les plantes étaient de sortit. Une grande jungle verdoyante où l'humidité règne. L'air y est agréable et ne parlons pas du temps, pratiquement toujours ensoleillé. C'est un endroit paisible, calme et la nourriture y est abondante. Je pouvais dire abondante car je voyais quelques petits lapins courir d'un bord et de l'autre, deux écureuils dans un arbres, des oiseaux fessant leurs nids. Bref l'arriver du Printemps. Je ne fis pas très attention à e qui m'entourais car c'est ici que je me mis à chasser.
  Un peu plu tard j'avais englouti les deux petits lapins. Ils n'étaient pas très vieux donc insouciant. Avec le ventre plein, mais penser deviennent plus clair et je peux aller m'amuser du côté de la Tribu de l'Eau.Je pris alors le territoire le plus proche de la frontière, le bon vieux Ruisseau de la Solitude. Un long et grand ruisseau, qui ne s'arrête jamais. Bien selon les légendes pour effrayer les louveteaux, selon moi. Un odeur me venue alors au museau. Une odeur assez familière... Tien j'ai de la chance on dirait. Brume et Pandore ne sont pas très loin, accompagné... par une odeur de crotte de renard et de loup mouillé. Ce loup n'est pas très malin pour le camouflage. Je finis par prendre un pas rapide assez pour pouvoir entendre les penser de Brume et Pandore où j'étais. Ou simplement les entendre chuchoter. Je n'utiliserais pas mon pouvoir sur des loups qui n'ont pas réellement de secrets pour moi. J'allais sortir de ma cachette avant de voir Pandore se jeter en coup de canon sur le tronc d'un arbre. Un loup à la fourrure noir et blanche i était réfugier. Pas très malin... Peu après je senti que Pandore me sentais. Je sentais la cendre et la boue. Donc un mélange de la Terre des Crocs du Feux et de camouflage de boue, je n'avais pas forcer sur le camouflage, cette fois-ci. Je finis par sortir de ma cachette pour m'asseoir juste derrière Brume et Pandore. Je me figea un instant, tien... Notre chère brume est devenue Alpha désormais ? Intéressant... Je souris en mettant ma queue touffu autour de mes pattes avant de leurs lancer une ultime phrase.
  
  -" Pourquoi vous attaquez à un loup qui ne sait pas ce camoufler ?, commençais-je, En plus d'une patrouille de deux, vous faites pitiez. Oooh, pardon. Je me rappel que je ne mettai pas présenté ouvertement à notre dernière rencontre. Je me nomme Pixie, traître de la Tribu des Hurlements du Vent. "
  
  Je me lécha les babines. Je savais mieux que n'importe qui qu'elle se foutait bien que je sois une traître, mais bon. J'avais envie de commencer le jeux d'une autre façon, cette fois-ci...

-" Pourquoi vous attaquer à un loup qui ne sait pas se camoufler ? En plus d'une patrouille de deux, vous faites pitié. Oooh, pardon. Je me rappelle que je ne m’étais pas présentée ouvertement à notre dernière rencontre. Je me nomme Pixie, traître de la Tribu des Hurlements du Vent. "

Pixie… Ce nom fit remonter un bon nombre de frais souvenirs dans l’esprit de Pandore. Mais elle n’eut pas le confort d’y penser trop longtemps, car son Alpha répondit au quart de tour à la nouvelle venue, d’un ton enragé :

-Je sais très bien qui tu es ! Pas besoin d’être une lumière pour savoir que tu es une traître. Seulement à te voir agir on le voit très bien que tu es une lâche qui veux seulement se rallier au clan qui est soi-disant le plus puissant. Cela reste néanmoins à prouver.

- A ce que je sache tu n’es toujours pas un membre à part entière de ce clan entre nous et toi je ne crois pas que nous sommes si pitoyables. Tu n’es que la baudruche de cet Alpha aussi tyrannique soit-il. Tu devrais même aller le prévenir petite rapporteuse que je suis devenue Alpha et qu’il devrait getter ses arrières.

Enchaîna-t-elle, écœurée par la présence de la louve au pelage doré.

Pendant ce temps, la femelle couleur de nuit sans lune surveillait du coin de l’œil l’autre abruti dans l’arbre. Il en savait trop à présent pour que les deux membres de la tribu des Voix de l’Eau le laisse partir sans rien faire. Cependant, elle ajouta d’un ton indifférent au sbire de Blackmist :

« De plus, si je peux me permettre, il vaut mieux ne pas sous-estimer un adversaire. La preuve, toi à première vue, tu n’as pas l’air bien dangereuse et pourtant tu as attiré pas mal d’ennuis à plusieurs loups. Alors si tu n’as rien d’autre à faire ici que de nous dire tes remarques inutiles et faire ton petit numéro du "je suis Pixie, traîtresse professionnelle etc…", merci d’aller jouer au médium ailleurs. »

Après cette tirade, Pandore s’approcha de Brume, et lui effleura le flanc de sa queue soyeuse, pour la calmer un peu. S’énerver contre l’intruse aux yeux marbrés n’aurait servi à rien.
Entre temps, le loup mouillé était descendu de son perchoir. Il s’approcha des trois louves en disant :

- Dîtes les êtres inférieurs. Vous allez continuer à faire ce boucan longtemps ?
Daniel. Pour vous montrer à quel point vous êtes faibles.

Il termina sa phrase avec un grand sourire ricaneur.

- Toi c'est Pixie hein ? C'est bizarre ça ressemble à Pixel pourtant tu es parfaitement nette, ou alors j'ai une bonne vue. Lança-t-il à l’espionne de la meute des Crocs de Feu.

La noiraude fut un peu surprise par ces propos et cette impertinente prétention dont faisait preuve le tricolore, mais elle lui répondit d’un air dégagé et quelque peu blasé :

« Tu ne serais pas mal placé pour nous traiter "d’inférieures" et insinuer que nous devons arrêter de faire du bruit alors que tu te trouves sur nos terres ? Et, ta vanne sur le nom de Pixie -bien que je ne porte pas cette traîtresse dans mon cœur- était vraiment… lamentablement pitoyable. Et encore, les mots sont faibles. »

La belle ténébreuse détestait les créatures qui se prenaient pour ce qu’elles n’étaient pas. Néanmoins, elle ne laissa paraître aucun signe de colère, cela n’aurait fait qu’accentuer le plaisir qu’avait ce grimpeur d’arbres à les faire sortir de leurs gonds. Cependant, s’il fallait lui donner une bonne leçon, elle ne se ferait pas prier.

• Bien que tu ne me porte pas dans ton coeur...
  
  Je reste assise en regardant Daniel descendre de son perchoir. Cette fourrure tricolore me donnait envie de vomir. Seulement à son odeur, j'avais envie de lui mettre toute ses faiblesses à jour et de le faire tombé. La tignasse qui était sur la tête du mâle de la Tribu des Griffes de la Terre étaient rebelles et aimaient bien se mettre dans le visage du loup. Je secoue alors ma tête, pour tasser ma franche d'orée, sur le côté. Daniel me pointa, bon si on peut appeler sa comme ça... Je lève alors mon regard sur lui, il devrait être heureux que je lui fasse l'honneur de mon regard ! Je reste alors sur mes gardes en le regardant. Je ne peux utiliser mon pouvoir, pas que je ne peux pas, mais je ne dois pas. Pourquoi ? Seulement parce-que si mes traces violettes commencent à me faire souffrir ici, je suis cuite. Les paroles du loups rentrèrent d'une oreille et sorti de l'autre. Je ne voulais pas écouter un loup qui nous traitaient d’inférieur pendant que moi et les deux louves de l'Eau pourraient lui arracher sa fourrure. Je tire alors une faible grimace. Wow... il se trouve malin de voir que Pixie ressemble a Pixel ? Je n'ai jamais vraiment connue l'origine de mon nom. Seulement qu'il mes venue et je l'ai seulement gardé comme prénom. Mon attention se tourne a nouveau vers le mâle tricolore. Il tourne autour de Brume et lui fais du drague. Je ne voulais pas lui pété sa bulle, mais... elle a un déjà un compagnon et a voir l'expression de son visage, Daniel la répugnait encore plus qu'il me répugne moi même. Bien que Pandore ne me porte pas dans son coeur, j'aime bien les deux louves de la Tribu des Voix de l'Eau. Je ne suis qu'une marionnette, mais une marionnette qui n'est pas réellement sous le contrôle se celui qui tire les ficelles. Pourquoi ? Simplement que je me sers de Blackmist comme un pion sur une table d'échec. Je soupire avant d'entendre la phrase de Pandore. Cette louve avait un sale caractère de solitaire, certes, et je regrette l'avoir rencontré en étant censé être son ennemi. Je ne veux pas... Pourtant je suis l'ennemie de tous le mondes pour le moment, je me sers mal de mon pouvoir, si je l'utilisais mieux, peut t'être que la paix de la forêt reviendrait ? Je rêve un peu trop...
  
  - Ne retiens pas les mots, Pandore, dis-je au moment de me retourner vers Brume, pourquoi le laisse tu tourner autour de toi, alors que a voir ton expression il a l'air d te dégoûter encore plus qu'il me dégoûte moi même, puis sincèrement, un mâle qui drague et se vente devant ses ennemies n'a pas grand chance de survie. Donc si tu ne veux pas perdre ta poisseuse fourrure tricolore, tu devrais te tenir a carreaux. "
  
  Toutes cette phrase se dirigeais a tous le mondes. Bien que je ne sais pas pourquoi je me sentais mieux. Je reste assise, bien droite, le vent dans la fourrure, avec toujours ma petite franche rebelle d'orée qui me tombe vaguement dans le visage. Elle cachait a peine les traces mauves qui couvraient mon visage...

Pandore reporta son attention sur Pixie, qui dit à la ténébreuse espionne puis à Brume et ensuite au dénommé et déjà détesté Daniel :

" - Ne retiens pas les mots, Pandore. Pourquoi le laisses-tu tourner autour de toi, alors qu’à voir ton expression il a l'air de te dégoûter encore plus qu'il me dégoûte moi-même, puis sincèrement, un mâle qui drague et se vante devant ses ennemies n'a pas grande chance de survie. Donc si tu ne veux pas perdre ta poisseuse fourrure tricolore, tu devrais te tenir à carreaux. "

La louve au pelage de nuit esquissa un faible sourire en coin. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle sentait que cette femelle dorée, aussi traîtresse soit-elle, avait quelque chose que la noiraude appréciait. Cependant, son Alpha réagit par un grognement et lança au loup de la tribu des Griffes de la Terre :

-Moi ? Rien dans les pattes ! Ça reste à voir ! Mes griffes sont peut-être limées mais cela signifie que je ne me prélasse pas au soleil comme un petit prétentieux de ton espèce.

La noiraude poussa un imperceptible soupir de sympathie envers sa supérieure : elles commençaient à bien se connaître toutes les deux, et Pandore savait pertinemment que la chasseuse violette était plutôt sang chaud et répondait toujours au quart de tour.

*Il va y avoir de l’action !*

Se dit-elle malicieusement.

Néanmoins, elle était un peu inquiète : deux étrangers sur leur territoire, cela faisait beaucoup… Il était vraiment urgent de refaire la réputation de la meute de l’Eau.
En attendant, la prédiction de la sombre espionne s’était avérée exacte : Brume avait violemment plaqué l’importun au sol et lui enfonçait ses crocs dans l’épaule. Le drôle essaya de se dégager de cette emprise en gesticulant comme un ver, en vain. Alors, en dernier recours, il arrêta de se tortiller et fixa intensément l’Alpha et lui dit d’une manière désinvolte :

- On continue ou on arrête de jouer, ma belle ? Non évidemment que non, on vient juste de commencer.

Daniel se mit soudain à tirer les poils de son assaillante. La louve couleur corbeau se retint difficilement de rire. Et à la tentative suivante, il retroussa ses babines, donna un farouche coup de reins, essaya de mordre son adversaire, mais referma sa gueule dans le vide. Raté.

« Minable. Tu ne mérites même pas que Brume combatte contre toi. »

Lâcha Pandore au prétentieux, d’un air faussement compatissant.

Depuis le début du duel, Pixie et elle n’avait fait qu’observer. L’espionne aux yeux de glace s’approcha de sa supérieure et lui murmura :

« Il faudrait peut-être penser à le mettre dehors, non ? Je pense qu’il nous gêne comme un parasite plus qu’autre chose… Et il faudra s’occuper de l’autre aussi, tu ne crois pas ? »

Elle avait conscience que la femelle aux prunelles mauves entendait tout, d’ailleurs elle n’en avait rien à faire. Bien que son point de vue envers la traîtresse ait sensiblement changé, elle restait une intruse.

• Je reste silencieuse. Franchement, j'avais mieux a faire... Je soupire en regardant les attaques pitoyables de Daniel. Pourquoi il ne comprenait pas qu'il devrait ficher le camp ? Remarque, je suis mal placé. Car Pandore souhaite que je fiche le camp moi aussi. Une nouvelle réputation pour la Tribu des Voix de l'Eau ? C'est quoi cette idée ? Je gratte alors le sol de mes griffes. Je finis par m'étiré et j'étais prêt a tourner les talons et partir. Je ne voyais pas le but de rester ici. Je tourne la tête et reste silencieuse un moment. J'avais déjà volé du gibier à la Tribu des Voix de l'Eau, j'avais même dormis sur l'une de leurs terres alors pourquoi ils croient pouvoir avoir une bonne réputation ? Je souris satisfaite. Avant de partir, je tourne la tête.
  
  -" Votre gibier est pas super bon, vous pourriez sûrement vous faire une horrible réputation avec ça, il faudrait le changer, dis-je le sourire au lèvre, même avec les meilleurs efforts je croie que ça n'arrivera jamais, bref bye les minables. "
  
  Je pris un léger pas de course et franchis le territoire entre cette de la Tribu de la Terre et celle de l'Eau, j'avais seulement envie de retrouver la cascade au plus rapidement et oublier les loups de la Tribu de l'Eau.
  
  [ Désolé court x_X ]