Malgré le froid qui régnait dans les terres d'Estyä, le soleil brillait pour une fois. Les oiseaux, pour la plupart, étaient partis en direction de pays plus chaud, fuyant le froid comme la peste. Ceux qui étaient rester sur leur terre de prédilection chantaient et volaient pour tenter de réchauffer leur coeur de ceux qui pourraient les entendre, et apprécier leurs voix. Un loup se trouvait là, il marchait dans l'herbe, couverte d'une fine couche de neige blanche. Ses pattes laissaient des traces dans la poudre blanche. Il n'était pas n'importe quel loup, il était alpha de clan qui vivait sur les terres ou il se trouvait, dominant du clan de l'air. A la fois un honneur et une responsabilité. De plus, il était aussi père de famille, ce qui ajoutait à son quotidien déjà chargé une vie de famille. Une compagne et une fille à protéger. Il marchait, accomplissant son devoir en surveillant les frontières de son territoires. Depuis que cette terre lui appartenait, les loups n'avait pas pour autant arrêter de venir y faire des rendez-vous amoureux, ou des balades juste pour le plaisir du paysage. Et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir marquer son territoire, et chasser les intrus... Mais à croire que les gens aiment risquer leur vie. Il marchait donc tranquillement, en bordure de son territoire, histoire de bien pouvoir veiller que personne n'en franchisse les limites. Soudain, alors qu'il marchait depuis un moment, commençant même à s'ennuyer, il entendit un hurlement, mais trop loin de sa provenance, il ne comprit pas ce qui y était dit. Il décida donc de s'approcher de la source du hurlement, pour en savoir plus, peut-être encore un amoureux transit trahis, ou abandonné.... Il se glissa doucement dans un buisson et attendit la suite qui ne tarda pas à venir :

—Tu es ou? Mon alpha! Mon frère! Tu va peut-être me chasser de la tribu?! Tu veux peut-être m’affronter à nouveau pour me punir d’être revenu! Montre toi maudit que tu es!

Alors qu'il entendit ce mots, il cru qu'il allait défaillir. Non, impossible, il était de retour, depuis le temps qu'il le cherchait, le voilà revenu? Que pouvait-il bien lui dire, et comment le lui dire...? Depuis des années il le cherchait, mais il n'avait jamais vraiment réfléchit à la manière dont il allait l'aborder lorsqu'il le trouverait enfin... Il finit par secouer la tête pour se remettre les idées en place, et se releva pour s'avancer et sortir du buisson dans lequel il se trouvait. Nul doute n'était possible, c'était bel et bien son frère. Il avait pris en taille depuis le temps, et en muscle aussi. Mais il demeurait le même petit frère aux yeux de l'alpha. Il coucha ses oreilles, non pas en signe d'agression, mais en symbole de honte et de tristesse. Il vint se placer devant son frère, en les voyant comme cela, on aurait pu croire que WildStorm était le subordonné et son frère l'alpha, mais si Wild' se conduisait ainsi, il avait une bonne raison :

— Kyoshi, mon frère, sauras-tu me pardonner un jour. J'ai agis stupidement et pire que cela même, je n'ai pas su voir que tu te souciais de moi, je n'y ai vu que de la provocation aussi stupide et fier que je l'étais à l'époque, je regrette tant mon acte, jamais je n'aurais du faire cela. Lorsque je t'ai vu partir, j'ai regretter immédiatement mon comportement, et je t'ai chercher depuis ce jour. Je voulais te retrouver, pour m'excuser, et tenter d'obtenir ton pardon, bien sur je comprendrais que tu ne veuilles plus de moi dans ta vie, ou que tu veuilles quitter le clan, je pensais d'ailleurs que tu l'avais fais depuis bien longtemps. Mon frère. j'espère qu'un jour, tu pourras me pardonner, car j'ai changer depuis, j'ai trouver une louve, qui est devenue ma compagne, comme tu le sais je suis alpha, mais je suis aussi, depuis peu, père d'une merveilleuse petite fille qui serais surement ravie d'apprendre qu'elle à un oncle...

WildStorm finit par enfin planté son regard dans celui de son petit frère q'il avait, jusqu'alors éviter soigneusement, tellement honteux. Mais il voulait lui montrer, que dans ses yeux, il ne mentait pas, il disait la vérité, et regretter amèrement ce qui les avaient conduit tous deux ici.