~ Les ailes de la chance ~

Le vent battait à son plein. C'était le bon moment pour escalader la roche escarper pour le jeune loup. Était-il fou ? Bien sûr que non. Il était armé du désires de voler. Il ne possédait pas d'ailes, mais il avait ce désire de voler. Il voulait sentir le vent s'engouffrer dans ses poils et le sols quitter ses pieds pour alléger le poids de ses pattes. C'était un loup très prudent. Il avait sur lui tout un harcelante d'équipement. Il portait autour de son coup un foulard rouge foncé, à sa patte droite deux bracelets en cuirs noirs. L'équipement le plus impressionnant était sans aucun doute ses ailes mécaniques, à la fois imposantes et légères. Elles étaient construite sur un mécanisme complexe qu'il avait lui-même créer, mais qui fonctionnait simplement en tirant sur un bout de ficèle relier au harnais autour de son corps.

Tous semblait bien fixé à lui, les ailes étaient repliés sur elles-mêmes, mais le vent passaient tout de même dans ses appareils, ce qui rendait son escalade de la montagne rocheuse plus périeuse. À l'aide de ce cinquième doigts il agrippait la façade d'une pattes et le sol de l'autre en s’avançant doucement. Bientôt, un bourrasque de vent se pris dans ses ailes et le fit décoller du mur de pierre. Il sentait le vent s'engouffrer dans son pelage et le sol quitter ses pattes, mais il ne volait pas. Il chutait. Son coeur palpitait alors qu'il tentait d'agripper la ficelle de son harnais de chaque côté de son corps. Il était paniquer, à cette hauteur il ne survivrait pas à la chute. Au dernier moment, il réussit à agripper la ficelle et tira de toute ses forces pour ouvrir ses ailes mécaniques, mais le sol était trop près pour planer sans encombre. Plutôt que d’atterrir en douceur, il percuta un arbre de plein fouet. L'une de ses ailes se pris dans une branche et fut réduire à admirer le paysage à quelque centimètre du sol.

Il chercha à décrocher son ailes sans la briser, mais c'était peine perdu. Il pendait de l'arbre sans pouvoir toucher le tronc ou le sol, sans possibilité d'utiliser son pouvoir pour modifier la matière. Il était hors de question pour lui de toucher à ses ailes pour le faire. Il préféra appeler à l'aide. Il hurla aussi fort qu'il le pu pour appeler sa meute, voir n'importe quel loup, tant que ce ne serait pas un sauvage. Il attendit deux heures perché à son arbre, sa voix se faisait cassante. Il se demandait si sa meute ne se réjouissait pas plutôt de le voir absent. Il finit par apercevoir une silhouette. Un loup, à l'odeur il en était certain, pour ce qui est du clan, il n'arrivait pas à les différencier.

- Hé toi ! Aide moi, s'il te plait ! J'te vois, approche.

Il fixait la silhouette avec de grand yeux remplis d'espoir. Il avait hâte d'être libre enfin. Il avait attendu tellement longtemps juste pour sauver ses ailes.

Quel soulagement ce fut que la voir s’approcher. Lorsqu'il finit par découvrir la silhouette, il se demandait plutôt si c'est elle qui avait besoin d'aide. Il la voyait plus maigre que la plupart des loups qu'il avait vu durant la famine et son pelage semblait caché une blancheur hivernal sous toute cette saleté qui rendait son pelage grisâtre. Peut-être était-elle malade ? Ce qui est sur c'est qu'elle avait grand besoin de manger. Il se racla un peu la gorge avant de parler normalement de sa voix toujrosu cassé après avoir autant hurlé.

- Merci d'être venu. Il me faudrait seulement pouvoir toucher quelque chose pour avoir un appuie pour pouvoir décrocher mon aile.

Il la regarda s'approcher de lui pour se mettre sous lui afin de servir d’appui. Il fut surprit qu'elle ne lui tende pas une simple feuille, bien sûr elle ne connaissait pas son pouvoir, peut-être avait-elle ma analysé ses paroles. Il hésita. Sa carrure supporterait-elle un autre poids sur elle ? Ses pattes de derrière touchait déjà le dos de la louve, cependant, il n'y mis pas son poids. Il releva plutôt ses pattes contre lui. Il avait cette petite voix dans sa tête, protectrice et inquiète, qui lui signalait de ne pas lui imposer un poids lourd sur ses épaules. Il se retroussa le museau en voyant le signe de la la louve blanche qui lui disait de se dépêcher.

- Donne moi plutôt quelque chose. Une branche d'arbre, voir même une feuille. Je ne veux pas risquer de te briser, tu as déjà l'air d'avoir du mal à tenir sur tes propre pattes.

Il regardait autour d'eux puis lui pointa une petite branche cassé tombé près de l'arbre de sa patte.

- Tiens regarde. Donne moi plutôt ça, ça fera l'affaire.

Il attendais en restant la patte en l'air en direction de la petite branche d'arbre. Il agitait même un peu son pouce, comme s'il pouvait la saisir d'aussi loin. Il cherchait surtout à lui montrer de quoi il parlait, pressé de s'échapper enfin de ce piège qu'il avait provoqué.

Il observa la louve. Il avait l'impression que même cette petite branche était lourde pour elle. Il était d'autant plus convaincu d'avoir prit une bonne décision. S'il s'était servit d'elle comme appuie et qu'il lui aurait fait mal, il s'en serait terriblement voulu. Il étira sa patte avant et agrippa le bord de la branche en utilisant ce cinquième doigt pour bien le tenir et s'assurer qu'elle ne lui glisse pas entre les doigts. Il avait bien sur remarqué qu'elle avait jeté un oeil à cette étrange partie de son corps et il lui en était reconnaissant qu'elle ne dise rien à ce propos. Même si c'était quelque chose qui lui était énormément utile, il en avait honte.

- Merci.

Il lui fit un sourire de reconnaissance puis il utilisa son pouvoir pour transformer la branche en une grosse roche en changeant à la fois la forme et la structure moléculaire. Celle-ci au contraire des autres avec un sommet totalement plat, comme s'il s’agissait d'un tabouret. Il la laissa tomber au sol sous ses pattes pour s'en servir comme d’appui. Il releva son corps en se retournant vers cette aile coincé dans l'arbre. Avec son acolyte, voilà comment il appelait son pouce, il réussit dégager son ailes en quelques minutes. Il faisait son possible pour ne pas l’abimer.

- Une chance que tu étais là. Je en sais plus depuis combien de temps j'hurle pour que quelqu'un vienne. À croire que cet endroit est désert.

Une fois libéré, il se laissa tomber sur la pierre puis descendit de cet espèce de petit tabouret, il examina ensuite son aile. Il serra un peu les dents en remarquant que le mécanisme avait été endommagé. Il soupira en songeant au travail qu'il aurait à effectuer pour la réparer. Il se tourna ensuite vers la louve, l'air amical et joyeux. Surtout très reconnaissant qu'elle soit venu l'aider.

- Pendant que j'y pense, je m'appelle Kyrobeis. Je suis une sorte de guérisseur, je peux peut-être t'aider aussi. Histoire de te rendre la pareil puisque tu es venu m'aider.

Il s'imaginait déjà toute sorte d'histoire qui avait pu lui arrivé pour qu'elle se retrouve dans cette état. Loin de penser à la vérité, il s'imaginait qu'elle avait du être mal nourris à cause de la récente famine, voir même avait-elle été chassé de sa meute pour avoir tenté de voler de la nourriture. Rien de bien surprenant pour lui. Il espérait au moins qu'elle accepte son aide. Sans doute ne refuserait-elle pas de partager un gibier avec lui. Elle avait vraiment besoin de manger quelque chose.

Il fut surprit d'entendre la voix de la louve de cette façon. Il l'imaginait plus douce, plus suave peut-être, mais certainement pas abimé et grinçante. Il ne dit rien un moment. Il retenait toujours l'information. Elle était du clan de l'eau ? Ses odeurs étaient mélangé, il ne l'aurait jamais su si elle ne lui avait pas dit. Elle ne sentait pas les fleurs qu'on pouvait trouver sur leur territoire, seulement un mélange de terre et de feuille qu'on pouvait trouver sur beaucoup de territoires. Combien de temps avait-elle pu marcher avant d'arriver sur les siennes ? Probablement qu'elle avait du attraper quelque chose, ce qui n'était pas très surprenant vu son état. Il plissa les yeux en la voyant s'éloigner. Il semblait plutôt vexé de la voir s'éloigner sans même accepter son aide. Il choisit donc de la suivre en se dépêchant pour être côte à côte avec elle.

- Attends ! Pourquoi tu te sauves ? Je cherche seulement à te remettre la pareil. Tu n'as pas l'air bien, je peux t'aider.

Il lui jeta un air attrister et compatissant. Il n'aimait pas cette sensation de devoir une faveur. L'idée de recevoir sans donner lui était désagréable. Inversement par contre, ça ne lui posait aucun problème. Il se demandait vraiment ce qui pouvait la pousser à ne pas vouloir de son aide. Peut-être était-ce seulement l'idée de se faire soigner qu'elle n'aimait pas ? Il songea à autre chose.

- Écoute ... Si tu préfères nous pouvons aller manger ensemble. Tu dois bien avoir faim, non ?

Il lui fit un petit air suppliant en espérant que ça puisse l'aider à ce qu'elle accepte son aide.

Il fut surprit de la réaction de la louve. Elle semblait très en colère et sa voix paraissait tout aussi irrité que ses nerfs, si bien qu'il pencha les oreilles vers l'arrière tout en reculant d'un pas pour éviter de prendre sa colère plus sur lui. Ce qu'elle lui disait par contre n'avait aucun sens pour lui. Avoir besoin ni de se nourrir, ni d'une meute, alors qu'elle était à mi chemin entre la vie et la mort. Son corps était malade, c'était évident. Mais de rejeter les autres. Il se demandait si ce n'était pas également son esprit qui était malade qui avait fait dépérir son corps. Il songea un moment, à ce qu'il pourrait faire. Il ne voulait pas non plus qu'elle continue de se laisser dépérir. Il resta immobile à la fixer sans se préoccuper de la fine pluie qui commençait à humidifier la terre.

- Pourquoi tu ne veux voir personne, ni te nourrir ? Tu veux mourir ? Qu'est-ce qui peut bien te pousser à vouloir faire une chose pareil ? ....

Il souffla longtemps avant de reprendre la parole. Cette fois, il parlait plus doucement et d'une manière qui signalait son impuissance à pouvoir aider si un autre ne veut pas être aider.

- Tout ce que je veux c'est t'aider ...

Il la fixa sans arrêt, sans faire attention à l'eau qui pourrait rouiller ses ailes si l'eau s'infiltrait trop, mais ça n'avait pas d'importance. Son pouvoir lui permettrait de corriger la rouille. Il n'avait cependant pas le pouvoir de guérir, seul ses mots pouvaient l'aider dans ce sens. À présent, il devinait que quelque chose avait du lui enlever le goût à la vie. Probablement la mort d'un de ses proches. Peut-être sa soeur ou ses parents. Durant le temps de famine, beaucoup de loups n'ont pas survécu après tout...

Il s'était contenté d'être souriant, mais à ses mots, il rabaissa vite son sourire et ce petit air qu'il cherchait à paraître amicale. Il eu plutôt un air compatissant alors qu'il se rappelait de la douleur d'avoir perdu une soeur, mais il n'avait jamais chercher à se laisser dépérir avec sa mort. Sans doute devait-elle l'aimer plus fort encore. Il était curieux de savoir de qui il s'agissait et de la raison de la mort de son partenaire, mais il ne dit rien, songeant que ce n'était pas approprié. Il la regarda attentivement puis s'étonna quelque peu du manque d'expression de la part de la louve. Il comprenait qu'elle cherchait à les cacher de cette façon. Il en fit de même en échangeant son expression par celui d'avant.

- Je suis ravis que vous acceptiez. J'ai quelques gibier dans ma tanière. J'y vis seul, ne vous inquiétez pas. Et puis je vis un peu à l'écart également, les autres loups me trouve un peu bizarre.

Il eu un air amusé à sa dernière phrase, comme s'il cherchait à la faire sourire tout en cachant son mal-aise. Il passa donc devant elle pour lui indiquer le chemin pour rentrer chez lui. Il marcha lentement tout en regardant derrière lui en attendant qu'elle le rejoint. Il voulait marcher près d'elle, côte à côte.