La neige avait recouvert de son manteau glacé les territoires du Clan de la Terre. De gros flocons tombaient doucement, portés par une brise légère et la lumière pâle du soleil se reflétaient sur ceux-ci, créant un balai de couleurs et de lumières. Dans cet univers de blanc, on pouvait apercevoir une silhouette filant à travers les bois. Se riant du vent ou des intempéries, la jeune Bêta de la Terre se lançait dans un de ses entraînements quotidien. On pouvait voir les muscles de ses pattes se tendre et se détendre alors qu’elle courait. De sa gueule s’évadait des écharpes de buée, et la neige se posait doucement sur sa fourrure brune. Comme tous les matins, Lisha courait sur tout le territoire de la Terre, profitant également de cet entraînement pour vérifier qu’aucun intrus n’avait fait irruption sur ses terres. Elle ne voulait jamais faillir à son rôle, et être toujours en parfaite forme pour aller combattre si besoin.

Elle s’arrêta quelques secondes pour reprendre son souffle. Devant elle se dressait les Hautes Pierres, ses monts devenant si dangereux lorsque la neige s’en emparait. Un sourire amusé se dessina sur sa face, et elle secoua vivement sa tête pour retirer les flocons coincés dans ses poils. Sans attendre plus longtemps, elle se lança à vive allure.

Le terrain devenait de plus en plus escarpé, et les rochers se multipliaient au fur et à mesure qu’elle progressait. Ses grosses pattes agrippaient les pierres couvertes de neige et ses griffes l’empêchaient de glisser. La forêt, si épaisse au pied des falaises commençait à disparaître du paysage, laissant place à de petits arbustes et quelques arbres. Lorsqu’il devint trop difficile de monter plus haut, Lisha s’arrêta et observa autour d’elle. Elle avait du mal de se situer avec la neige qui couvrait ses points de repères. Elle longea une falaise, pour enfin retrouver un endroit connu. Un peu plus haut se trouvait un immense chêne, vieux de plusieurs centaines d’années. Il y avait un passage quelques mètres plus loin, moins escarpé et couvert de prises faciles à accrocher. S’armant de sa volonté de fer, la louve brune commença son ascension.

Arrivée au-dessus, elle contempla à bout de souffle ce chêne majestueux qui l’avait abritée des vents violents des montagnes des dizaines de fois. Si cet arbre était vivant, alors il connaissait tous ses secrets et ses craintes. Elle grimpa sur une branche basse avec sa souplesse habituelle, puis observa la vallée. On voyait vraiment tout de là, même la Gorge d’Abondance au loin. Ses yeux jaunes parcouraient le paysage, puis restèrent fixés sur un grand oiseau planant au-dessus des bois.

Spoiler:

Le soulèvement régulier du ventre de la louve allongés était le seul indice qui nous prouver qu'elle était endormit. Tout son corps était immobile, aucun muscles ne bougeait, ses paupières ne frémissait pas au contact de l'air et elle ne se roulait pas en boule comme la plupart des animaux. Ce qui pouvait la déranger, cependant, était le soleil qui entrait de plus en plus dans sa tanière, s'approchant de plus en plus de son petit museau. Au moment ou la douce lumière passait sur ses yeux, les paupières frémit, et fini par s'ouvrit, dévoilant des pupilles entièrement blanche, l’œil était blanc. Se retournant en grognant, il était bien trop tard pour se rendormir, et elle décida qu'il était temps de partir pour une petite partis de chasse. Se levant promptement, elle quitta sa tanière comme une voleuse, travers les tanières sans même un bonjour et se mit à courir. La libertés était la première de ces lois, elle était libre, n'avait aucune entrave qui pouvait lui privés de cela. Elle aimait la solitude, ce n'était pas trop son fort d'aller papoter avec les commères de la meute.

Le vent s'engouffrais dans son pelages à couleurs contraire, elle continuer à courir, faisant fuir bon nombre de petit rongeur, trop minuscule pour se fatigués à les chassaient. La neige qui tombait à gros flocons ne semblait pas la déranger, même si elle se permettait parfois des haltes pour les virais de son épaisse fourrure. Regardant autour d'elle, ne voyant personnes, même pas le moindre petit chevreuil, elle continua sa route ne faisant pas attentions au petites vermines qui traînait. Le museau effleurant la neige, elle ferma les yeux pour se concentrée sur les odeurs. Elle ne pouvait pas, ne pouvait plus retourner les pattes vides au clan, elle n'aimait pas cela. Tout simplement parce que les autres comptaient sur les chasseurs pour ramener au camp la viande qu'ils avaient besoins pour survivre. Au fond, Nazama se fichait bien que les autres meurs, sa lui passerais bien au dessus de la tête, ce qu'elle voulait elle, s'était un abris de la neige, et quelques fois de la nourriture quand elle chassait pas, et elle savait que quand on est dans une meute, tout le monde à de la besogne.

Rouvrant les yeux, ayant l'idée d'utiliser son pouvoir, mais au moment ou les pupilles blanches tombas sur les traces de pattes sur la neige, ses oreilles se dressèrent et elle s'approcha doucement : des traces de pattes, ceux d'un loup, enfin d'une louve semblait-il. Elles étaient fraîches, la neige tombait bien trop pour ne pas cacher des traces rapidement. Décidant de les suivre, Nazama se remit à courir. Lorsqu'elle arriva au pied des Hautes pierres, elle tendit ses muscles et grimpas comme un chevreaux sur les pierres. Alors qu'elle était à mit chemins, elle reconnue une silhouette, la silhouette d'une louve au pelage brun : celle de sa beta, enfin de la beta de la meute du moins.

Continuant la montés, elle se demanda que diable celle la faisait la. Lorsqu'elle arriva sur une pierre assez hautes, elle tourna ses yeux et regarda le paysages. Toute la terre était recouvert d'un épais manteau de neige, les plantes était morte, et pourtant, les sapins restait les seuls à tenir debout. Reprenant sa course, elle arriva au même endroit ou la beta avait posé ses pattes quelques instant avant. Secouant son pelage, elle fit plus de bruit qu'elle voulus, couchant les oreilles, elle repris sa route comme si elle n'avait pas vue la louve brune.

Spoiler:

Lisha remarqua plusieurs minutes après son arrivée une silhouette en contre-bas. Elle plissa les yeux pour tenter de mieux voir, puis voyant que cela se dirigeait vers elle, elle préféra patienter un peu. Elle identifia finalement une louve de son clan, qu’elle ne connaissait que de nom et de vue. Au pelage bicolore étrangement hérissé et aux yeux clairs, Nazama était une louve qu’on ne pouvait pas rater, malgré une certaine discrétion de sa part. Les chasseurs étaient d’ailleurs souvent des loups discrets et patients que Lisha appréciaient beaucoup. Elle avait préféré devenir guerrière, car c’était un rôle qui collait mieux avec son caractère, mais elle avait toujours voulu apprendre à chasser, étant donné que sa mère était une chasseuse. Aujourd’hui elle était bien trop vieille pour lui apprendre quoi ce soit, et elle avait dû se consacrer à l’apprentissage du combat pendant toute son adolescence.

Finalement, la louve avait grimpé jusqu’à elle, ce qui intrigua un peu Lisha. Elle ne se sentait pas suivie, mais elle avait l’impression qu’on lui voulait quelque chose. Sauf que Nazama se secoua et la nia de façon spectaculaire. La Bêta, étonnée par ce comportement, ne put s’empêcher d’afficher un sourire amusé.

-Hé ! Bonjour ! Lui hurla-t-elle d’un ton enjoué.

Toujours couchée sur sa branche, protégée du vent et de la neige par le tronc du grand chêne, elle ne comptait pas trop bouger. De plus, il était très difficile de descendre par l’autre côté, car les falaises y étaient beaucoup trop abruptes et la neige n’arrangeait rien. Elle serait obligée de repasser par le chemin qu’elle avait emprunté pour venir. Pour Lisha, ce n’était qu’une question de temps. Quand elle vu finalement une silhouette revenir vers elle, elle sauta de sa branche et trottina vers la louve.

-Je peux redescendre avec toi ? Il fait froid ici.

Comme si elle avait froid. Sa fourrure était si épaisse que l’eau avait du mal de la traverser. Elle se rangea aux côtés de la louve et se mit à marcher paisiblement, un léger sourire plaqué sur la face.

-Nazama, c’est ça ? Je suis Lisha, ravie de te rencontrer !

Elle lui offrit un sourire charmeur avant de détourner la tête.

Les yeux claire de Nazama restait plantés devant elle, le fait que la louve voulait redescendre avec elle, qu'elle le face. La froideur de la louve pouvait passer pour quelque chose de négatif dans son caractère, et sa l'était parfois, mais quand quelqu'un était sympathique avec elle, qu'on ne faisait pas attention à son pelage assez effrayant et qu'on ne disait rien sur ces ailes atrophié, rien ne dérangeait Nazama. Elle connaissait la louve de vue, bien entendue elle connaissait son nom et son rend, comme tout loup de la terre qui se respecte. Tout les sens en alerte, Nazama écoutait en silence Lisha, elle allait lui répondre certes, elle était polie, mais il ne fallait pas croire que l'on pouvait faire amie amie avec elle. Secouant son épaisse fourrure pour virer les flocons qui essayaient tant bien que mal à y rentrer elle répondue machinalement :

- Oui c'est bien mon prénom, et je sais le tient, comme tout les loups de la terre d'ailleurs.

Sans sentiments mais en même temps sans froideur, elle y avait répondu comme elle le fait tout le temps. Une odeur attira le regard de Nazama à se mettre vers le coté abrupte de la falaise. Avançant plus vite, elle se rendit vers le flanc de la moitié ou on pouvait y voir une grande plaine. Au milieu, il y avait un troupeau de biches, un cerf à grande ramure bramer pour se trouvait une femelle, surement le mal dominant. Les yeux entraîner fit vite le compte, mais elle ne pus repérer le plus faible du troupeau. Elle regarda Lisha un moment puis déclara :

- Tu veut bien m'aider à en attraper un ?