: Feu agile, cendres inertes. Feu agité, cendres sereines. Feu qui grimpe,  cendre qui rampe et qui s’amoncèlent. C’est cette flamme, qui, à l’air flambant de son existence, brûlait en Kanagan et tout autour de son cœur si froid. À force de fixer le feu qui brûlait autour de lui, il y a goûter. Déchiré…Fixé…Mais qu’avait-il fait ? Qu’était devenu les cendres de la terres de ces ancêtres ? Où était partie le passé ? Le feu. La fumée. Kanagan ce l’était souvent demandé et la seule réponse qui s’imposait à lui fût qu’elle avait été avalé avec la mort de son oncle.

La mort de l’oncle de Kanagan avait tout changé. Elle avait rendu les nuits calcinable et avait transformé le soleil pour qu’il n’y est plus de cendre. Son évolution n’est pas dur à comprendre. À l’époque, il avait été braise et maintenant, il n’était plus que cendre. Rien, absolument rien. Comme le néant qui se cache derrière la flamme sur laquelle on souffle pour l’éteindre. Le feu qui brulait jadis en lui comme sur une main ouverte, avait renoncé à l’oxygène qui le faisait vivre. Peut-être que c’était les flammes qui incarnait le plus justement son état d’esprit. Ces pattes s’enfonçant dans la terre, son corps s’élançant derrière un élan, son hurlement brisant le ciel et son regard toujours aussi lancinant, hypnotique, froid, insensible aux regards des autres.   C’est ce qu’est devenu Kanagan.

Lorsque vous plongerez votre regard dans le siens, le feu prendra possession de votre esprit et le froid, vous terrorisera, vous approchera si vite vers la mort, que vous ne prendrez même pas l’énergie de lui dire d’arrêter, de toute façons, il n’arrêtera pas. Les flammes invisible du froid qui vous transpercera lorsqu’il vous regardera de son regard d’ocre, vous angoissera et aussi fier qu’il peu paraitre, aussi vivace qu’il peut le laisser entendre, il sait que quelque part, l’absence de tout ce qu’il a connu, lui viens à lui manquer si fort…qu’il en oublie de ressentir ce côté plus « aïgue de sa personnalité.

Vous ne verrez plus chez Kanagan, ce petit insolent qui courrait après les problèmes, mais vous y verrez un loup atrocement franc, sérieux, autoritaire, protecteur (surtout envers lui-même), méfiant, tirant sur les bords tout ce qu’il lui plait de dire. Kanagan n’escamote plus le couverts de ces pensés. Aujourd’hui, s’il arrive encore à s’endormir, c’est en rêvant du jours ou il prendra la place de son oncle, cette place qui lui reviens. S’il rêve la nuit, c’est de déchiré toutes ces saletés de gorge traité comme des mauviettes qui souille encore le territoire du feu.

Kanagan n’est rien de plus qu’une boule remplis de colère et étrangement…même si les gens refuse de le dire tout haut, Kanagan a tout tiré de son oncle et de son père. Son regard est mauvais, ces paroles sont acerbes et rare. Il ne cache plus son mépris pour sa meute et ne se gène pas pour cacher cette langue qui le chatouille, appelant constamment le sang. Comme son oncle, Kanagan tire un plaisir particulier à entendre chanter la douleur de ceux qu’il fait souffrir. La colère le chatouille constamment, menaçant, lourd…Sa colère et sa violence sont comme un fauve. Une cousine d’Akio a déjà tenté de se mesurer à lui et il ne fût pas longtemps que déjà très proche d’elle, son odeur métallique imprégnait le sol. Accablante, son odeur résonnait aussi à ces oreilles. Un son encore plus terrible que le sort qu’il réservait au proie qu’il chassait avait résonné de sa gueule lorsque les crocs de Kanagan c’était fondu, trop impatient d’agir. Sa voix ne lui avait plus jamais brutaliser les oreilles et le fauve qui gisait en lui, c’était terrer, apaisé par ce combat léger. Mais il n’en reste pas moins que même si l’esprit du feu vibre dans chacun de ces membres, même s’il est aussi imposant qu’un feu qui rase une forêt et que ces pas sont lourd et imposant…Kanagan laisse encore une place à la tendresse et à l’amitié et parfois, lorsque sa curiosité s’impose, il lui arrive de s’intéresser au rythme de la meute qui l’entoure.

Dans ces yeux, tout réconfort peut sembler froid et toute sympathie plutôt lointaine. Si certain juge qu’il n’ont pas froid au yeux, Kanagan, lui, le montre explicitement. Ce sont ces yeux d’ocre qui lui on permis de se faire justice lorsqu’il n’était pas assez agile pour s’en sortir par la force. Fourbe, est son pouvoir. Kanagan mélange les styles avec beaucoup d’audace, ça c’est certain. Un regard vide et concentré, pour un regard mort et congelé. Si maintenant la plupart garde les yeux baissés en sa présence, quelques-uns on longtemps laissez savoir ce que cela faisait que de le regarder dans les yeux. Regrettable idée…Lorsqu’on s’y perds et avec un peu de concentration, les yeux de Kanagan s’obstine, telle un fauve aux grands yeux ovoïdes et accompagne le chemin, latent et invisible, la chaleur des autres vers son propre corps. Certains l’accompagnent de leur yeux vides, d’autres tremblent dans l’ombre de ses lèvres qui se retrousse souvent de manière inquiétante. En soit, comme le froid de l’hiver n’était pas assez, les ennemies de Kanagan n’ont qu’à bien se tenir et réfléchir à ce qu’une nuit, en silence, leur chaleur et leur vie leur soit complètement enlevé.  

Jouée par Dee