Depuis son arrivé, Erkcèss avait découvert plusieurs terres plus riches en nourritures les unes que les autres. Sa goût prononcé pour la chaire fraise battait à son plein et sa gourmandise pouvait enfin être comblé. Ce monde était de loin le paradis qu'il avait rêvé. C'était si loin du monde dans lequel il vivait. Même si certain territoire semblait inquiétant, il se sentait parfaitement dans son élément. Cette forêt ténébreuse lui rappelait un peu son ancienne demeure. Cette nuit, la lune laissait paraître des ombres inquiétantes où elle ne pouvait faire passer sa lumière. À ses pattes, se trouvait une couche brumeuse cachant la moindre parcelle de terre sous ses pas. Dans cette obscurité passagère, les ombres des branches d'arbres qui tombait sur son pelage lui donnait un air inquiétant, comme faisant partie intégrante de ce paysage d'épouvante. Son regard baigné d'un rouge sanglant se promenait sur tout ce qui pouvait se porter à sa vision. Tout autour de lui faisait l'objet d'une inspection pressante. Grâce à son ouïs, il avait perçut des voix, de simples murmures, parfois rauque, d'autre plus aigu, plus doux. Ces voix venu de nul pars faisait obstruction à sa manoeuvre de chasse, impossible d'y percer le son d'une proie foulant le sol avec tout ses murmures.

Ce ne fut pas de la crainte qui paraissait sur son visage à cette instant. Pourtant cela aurait été naturelle face à un phénomène aussi fantomatique dans un lieu aussi sombre, mais ce ne fut pas le cas. Il s'agissait là de l'irritation frôlant la colère. L'arcade sourcilière recouvrait le dessus de ses yeux perçant dans l'obscurité et son museau se rabattait légèrement vers le haut marquant des marques de plis. Ses longs crocs qui dépassait aisément de sa gueule se faisait d'autant plus voir. Il se mit à avancer, trainant le pas délicatement d sorte à faire le moins de bruits possible. Il cherchait se qui dérangeait à sa chasse, mais peut importe où il allait, il n'atteignait jamais les murmures. Ces parasites déambulait sans peine dans un mouvement qui se faisait imperceptible. Les voix qui était proche de lui une seconde se retrouvait très loin la seconde d'après. C'était déconcertant de voir à quel point elles étaient rapides. Si seulement il pouvait les voir, il pourrait leurs imposer sa volonté. Ces choses l'agaçait au plus haut point. Il passa un long moment à traquer ces voix jusqu'à ce qu'elle cesse tout simplement de se répercuter sur les arbres.

Les voir ainsi disparaître piqua sa curiosité. Il ferma les yeux un moment et se concentra davantage sur son ouïs pour percevoir un son, n'importe lequel. Cette forêt était étrangement calme à cette instant. C'était à peine s'il entendait les blanches d'arche être percuter par les mouvement du vent. D'ailleurs celui-ci également se faisait absent. Que ce passait donc dans cette forêt aux allures inquiétantes? En ne percevant aucun son, il ouvrit les yeux et continua à marcher. Ne plus entendre ces voix irritantes avait diminuer sa colère, mais ne plus entendre de son n'arrangeait rien à son agacement. Où était donc passé les animaux et tout ce qui anime une forêt habituellement? En regardant autour de lui, il n'y avait rien à par les troncs d'arbre et cette brume qui ne le quittait jamais. Même en déplaçant de l'air rapidement pour l'éloigner de lui ne marchait pas. Cette brume était trop épaisse. non, elle semblait vivante. Depuis que les sons avaient cessé, elle semblait être d'autant plus présente. L'air qui était frais et rafraichissante quelque instant plus tôt devint rapidement glacial et pesante. L'humidité n'arrangeait rien. L'envie de quitter cette forêt se fit rapidement sentir. Les rayons de la lune lui montrait un direction qu'il emprunta sans mal. Plus iil marchait, plus il avait l'impression de tourné en roche. Le paysage devenait trop familière. La soif et la faim commençait à devenir insistante. Sa langue, comme un fauve, ne pouvait resté prisonnière de ses crocs. La gueule ouverte il commença à humer l'air frigorifiante et à aspirer la brume qui lui laissait un goût amer.

Quel était cette odeur dans la brume? Elle semblait âcre et enivrante à la fois. Sur sa langue, elle avait un goût métallique et sucré à la fois. Cela lui rappelait le nectar de vie qui faisait palpiter les coeur de ses proies à son approche. S'était si proche, il crut presque pouvoir le toucher, ce goût du sang. Quelque chose de froid le toucha à sa patte arrière droite. On aurait dit une créature rampante. Emporté par un réflexe de faim, il se retourna dans un mouvement vif, les griffes bien visible, il les planta dans la terre pour agripper cette petites créature goûteuse. Sous ses pattes, il ne toucha rien d'autre que de la terre. Il fut surprit de ne pas avoir touché cette fameuse créature du premier coup, mais n'abandonna pas. Il ne cessa de bondir à répétition pour récupérer sa proie, mais n'avait toujours rien. De lus, l'odeur du sang s'intensifiait et la faim l'accompagnait. L'épuisement se faisait rapidement sentir et ce mal qui tourmentait son estomac n'arrangeait rien. Comme si ce n'était pas suffisant, quelque chose se faisait à nouveau sentir sur cette même patte. Cette fois, c'était une sensation de picotement accompagné d'une légère sensation de brulure. D'un mouvement de sa queue, il dispersa la brume pour observé ce qui le gênait, mais il n'y avait rien, hors mis cette chose dégoulinante qui luisait sous la lumière de la lune. Il s'agissait du sang, de celui qu'il sentait depuis tout à l'heure.



Cette question hantait son esprit, à savoir de quel manière une si petite blessure ai pu arrivé jusqu'à lui. De plus, elle avait beau être petite, elle saignait suffisamment pour se répandre sur son pelage et bientôt, son sang toucherait le sol. Avant qu'il ne poursuive son chemin, Erkcèss s'assit et lécha sa plaie jusqu'à ce qu'elle arrête de saigner. Son estomac grondait si fort, que même son propre sang arrivait à lui en faire demander davantage de nourriture. Ce n'était pas un démon cannibale, mais cette créature qui lui servait d'estomac était si vorace. Sans créatures qui pouvaient être perçu par son étonnante ouïs, il ignorait comme la calmer. Il s'agissait là d'un enfant qui hurlait la faim. Toute cette exercice à travers la forêt l'avait épuisé. Sans demander son reste, il se laissa faiblir et se coucha sur le sol, la tête appuyé sur ses pattes avant. Ce roché qui se trouvait à côté de lui, il avait le sentiment de l'avoir déjà croisé, et plus d'une fois. C'était-il perdu ? Lui qui connaissait que très peu ce monde, il n'y avait rien d'étonnant. Il ferma les yeux un instant, espérant que le jour ce lève rapidement. La brume recouvrait le dessus de son museau, mais il ne chercha pas à s'en débarrasser, trop vidé de son énergie pour s'en préoccuper. Cette brume commença à grandir rapidement en seulement quelques heures, passant presque entièrement au dessus de lui, seul ses cornes et son dos pouvaient encore dévoiler sa présence.

Il s'était endormit et ce qu'il voyait à travers ses rêves fut seulement la traversé de cette même forêt. Encore et encore, il marchait toujours sans pouvoir sortir, croisant toujours ce bon vieux roché qui le côtoyait pendant son sommeille. Dans son rêve il n'y avait toujours aucun bruit, cette atmosphère brumeuse était d'autant plus inquiétant. Alors que cette masse humide le recouvrait, dans son rêve elle le pourchassait. Ce ne fut pas long que son rêve devint cauchemar, cette brume le représentait alors qu'il chassait ses proie. Qu'elle bête effrayante il était dans ces moments là. Quelque chose vint le perturbé, s'était un son, un bruit de pas qui traversait la forêt. Quelque chose de vivant se trouvait dans le même endroit que lui, quelque chose qui se mangeait. Dans un réveille brutal il se réveilla. Ce n'était qu'un bruit de pas, mais il l'avait tirer de son sommeille comme s'il s'agissait du martèlement d'un troupeau de bisons. Il salivait déjà. Il se leva rapidement, ignorant cette blessure qu'il se devait de trainer avec lui. Ce bruit lui semblait être le salut de son âme. Il désirait tellement ce qui produisait ce son. Ses pas devint plus rapide à chaque avancé, il en vint presqu'à courir. Un autre bruit de pas dans la terre. Il accélérait. Il ne sentait toujours que l'odeur de son sang qui s'écoulait à nouveau de sa plaie à cause de toute cette pression qu'il mettait dans sa patte pour accélérer. Il la voulait tellement.

Le démon avait l'air de courir une fis de plus après quelque chose d'irréelle. Il se demandait s'il allait finir par l'atteindre un moment ou à un autre ou s'il allait terminer sa course comme lorsqu'il avait pourchasser ces voix agressantes. Ce fut alors, contre toute attente qu'il aperçut une silhouette qui se déchirait à la lueur de la lune. Cette astre blanc lui révélait la présence d'une créature aux oreilles pointues. Il s'était finalement arrêter et ne pouvait s'empêcher d'alter. Il n'avait pas encore approcher sa cible qu'il était déjà épuiser. Ce canidé devant lui n'allait certainement pas se laisser tuer si facilement, lui aussi était un prédateur. Il décida de jouer avec prudence malgré les interdictions de cette enfant turbulent dans son ventre. C'était si dur de le contrôler. Il avança encore un peu une fois qu'il eu repris son souffle, dans une voix rauque et lugubre qui s'accompagnait merveille à l'atmosphère d'horreur de la forêt d'ombre, il s'dressa à sa proie.



Dans sa voix, il ne paraissait pas épuisé, il ne semblait pas non plus être accablé de la faim, il semblait seulement intrigué, ce qui n'était pas le cas. Bientôt, il se fera plus insistant et plus vorace dans ses paroles. Jouer avec ses victimes n'était plus de mise, ce petit être immature le tourmenterait trop. Il ne pourrait pas le retenir bien longtemps avec toute cette chaire fraiche qui déambulait sous son museau. Il ne voyait pas encore très bien celui ou celle qui se trouvait là, mais l,odeur que cette créature dégageait laissait entendre qu'elle laisserait une arôme délicate sur ses papille lorsqu'il la dévorerait. Il voyait déjà le corps dépecé s'offrant à lui pour finalement apaiser son estomac aussi insistant qu'il pouvait être. Cette pensée n'arrangeait rien au grondement de son ventre. Ce son rauque ce fit de nouveau entendre et se répercuta sur les arbres comme un échos. C'était un son inquiétant, mais nullement inquiétant pour lui.

Cette louve. Croyait-elle qu'il était assez idiot pour ne pas remarquer qu'il s'agissait d'une femelle canidé ? Cela commençait mal cette rencontre, à peine lui avait-elle répondu qu'elle l'agaçait déjà. Son estomac y trouvait là une bonne raison de l'achever sur le champ et étancher sa faim de sa délicate viande saucé de sang frais. Son irritation n'y voyait pas d'objection tout comme ses papilles qui frémissait à l'idée de pouvoir gouté ce festin ambulant, mais n'y fit rien. Ce qui l'empêchait d'agir aussi instinctivement était cette curieuse blessure qui l'agaçait. C'était un mystère de l'avoir à sa patte alors qu'il n'avait que courir et déambuler dans cette forêt. Avec cette brume épaisse, il aurait très bien pu heurté quelque chose et dans l'énervement il aurait très bien pu ne rien sentir. Pourtant, même cette hypothèse ne vint pas assez prêt de ses songe pour qu'il puisse l'envisager. Il était un puissant combattant démoniaque, ce genre de chose ne pourrait pas lui arriver. Il préférait laisser le mystère planer autour de sa blessure que de penser à une cause aussi absurde que de s'être blessé par mégarde.

Il commença à dévisager cette louve agaçante d'un air sévère. Il la regardait en détaille, la longueur de ses pattes, la grosseur de ses muscles, l'épaisseur de sa queue, tout ce qui pourrait être utile à sa fuite. Sa carrure féminine et fragile lui donnait un avantage sur la vitesse sur de longues distances. Ses petites pattes, bien qu'elle semblait chétive à première vue, pourrait certainement lui donner un avantage sur son agilité, s'éloigner de lui en évitant les obstacle avec aisance pourrait lui être un bon atout pour sa survie. Peut-être Erkcèss la surestimait, mais il avait appris à ne pas se fier aux apparences. Il en était la preuve vivante. Alors qu'il semblait être une proie facile en Enfer, c'est lui qui avait toujours réussit à vaincre ses ennemies en ne mettant pas toujours la force du corps au premier abord, il se servait également de son intelligence, qui lui avait déjà sauvé la vie à mainte reprise d'ailleurs. Cette louve, pourrait très bien faire de même, ça expliquerait pourquoi elle avait osé se moqué de lui de la sorte.

Avant de répondre à cette pauvre mortel d'une manière qu'il pourrait regretter par la suite, il se calma. Ce qui n'était pas chose facile, tout son être se débattait contre sa volonté pour la capturer entre ses longs crocs qui sortaient de sa gueule. Il avait l'impression de retenir un ouragan en cage. Il ne dévia toujours par le regard sévère de cette jeune louve appartenant à ce monde. Il la transperçait de son regard d'un rouge vif qui exprimait quelque chose comme de la colère ou de l'agacement. Il ouvrit ensuite sa gueule pour faire entendre à nouveau une voix rauque et ténébreuse qui était agrémenté par le même sentiment que le regard qu'il lui lançait.



Pourquoi lui demander ce qu'elle faisait sur ce territoire ? Ce n'était pas ce qu'il voulait dire, d'ailleurs, il ne savait plus ce qu'il voulait dire. Cette plaie le rendait fou lui ronger la chaire de cette façon. C'était désagréable la sensation irritante qu'elle lui procurait et cette louve n'arrangeait rien à son caractère démoniaque. Ses crocs se débattait encore une fois de son étreinte, il avait tout autant envie qu'eux de planter en elle les parties de son corps qui lui servaient d'armes naturelle, en l'occurrence ses griffes, ses cornes et ses crocs. Un coup de cornes dans le ventre, voilà ce qui la remettrait à sa place. Une proie, voilà ce qu'elle était à ses yeux, même s'il ne pouvait ignorer sa beauté, il n'en avait pas moins envie de la goûter en la savourant pleinement.

Que ce doit être doux de sentir la viande de louve glisser le long de sa tranché, sentir ce liquide de vie couler avec la viande jusqu'à ce petit être turbulent qui lui servait d'estomac. L'entendre hurler de sa voix délicate lorsqu'il mettra fin à sa vie sera pour lui une grande satisfaction. Que de chose savoureuse pouvait se trouver dans un corps aussi élégant soit-il. Toutes ces images qui défilait dans son esprit n'arrangeait rien à sa faim, elle se faisait d'autant plus ardent en brulant ainsi les parcelle de chair de ses organe interne qui se comprimait à chacune de ses élans de rage de faim. Il ferma fortement les yeux en secouant légèrement la tête d'un mouvement vif avant de revenir à son état initiale. Il se devait de chasser ses pensés, peu importe comment elles étaient aguichantes, puis il attendit à nouveau une réponse de la part de son repas, en espérant que cette fois, elle réfléchisse avant de faire entendre sa jolie voix.

Le fait de ne voir aucune crainte dans ses yeux commençait à l'irrité. Son regard se durcis alors qu'il retenait d'autant plus sa faim de se mêler à sa colère. C'était suffisamment dure d'avoir cette maudite blessure qui lui collait à la eau. En voyant même l'air confiant qu'elle affichait il se demandait pas si elle avait remarqué l'odeur de sang qu'il diffusait dans l'air. Si elle le croyait affaiblit pour si peu, elle allait être surprise. Était la nature de ce regard dépourvu de peur ? Et si c'était la peine confiance de ses capacité qui la rendait aussi sur d'elle ? Il ne devait pas se faire de fausses idées, mal jugé son adversaire pouvait avoir des conséquences fâcheuse, comme de voir sa proie lui filer entre les pattes. C'était une chose qu'il ne supporterait pas, surtout pas après cette excursion dans la forêt. Elle paraissait si délicieuse, si savoureuse, si...



Ce son dans les fougères était insistant à son oreille. Sans écarter son regard qu'il portait intensément sur sa proie canidé, il tendit son ouïs et son odorat sur la cause de ce tremblement de feuillage. À l'odeur, il s'agissait d'un lièvre. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'y avait plus gouté. Cette créature aux longues oreilles lui offrait une viande de choix. Juteuse et savoureuse, ses crocs n'y résisterait pas longtemps. Alors que sa proie canidé pouvait se défendre en lui causant plus de blessures et augmenter celle qui occupait déjà sa patte, le lièvre lui ne risquerait pas de lui faire du mal. À peine quelque cris mélodieux qu'il pourrait lancer pendant qu'il refermerait ses crocs autour de ce petit corps chétif. Étrangement, il ne ressentit pas la peur chez ce petit être. Tout comme la louve, il semblait être confiant. Les animaux de cette forêt ignoraient-ils ce qu'est la peur ? N'avaient-ils jamais côtoyer le danger ? Était-ce la raison pour laquelle la louve ne le craignait pas ? Elle n'aurait jamais croisé quoi que ce soit qui pourrait atenté à sa vie.

Dans les yeux de sa proies, il vit ce qu'elle avait l'intention de faire. Lui voler cette proie qu'il avait tant espéré depuis que la faim l'avait envahit. Une vulgaire proie allait lui prendre l'autre ? C'était hors de question ! À peine l'avait-il réalisé qu'elle se lança à la poursuite du lapin, ou plutôt, elle alla le récupérer. Quel absurdité, ce lapin n'a donc aucune jugeote pour deviner que sa vie est en péril ? Mais il ne contait pas laisser à cette louve l'opportunité d'acquérir cette boule de poil. Alors qu'elles s'était lancé sur sa proie, Erkcèss en fit de même. Encore une fois, il remis toute la puissance de son saut sur ses pattes arrière, qui ne lui causa que plus de souffrance. Même s'il était fort, sa plaie était extrêmement fragile et ne supportait pas ce dur exercis qu'il l'obligeait à faire. Même si elle criait de douleur, il ne faisait plus attention à sa patte blessé, ce qui comptait c'était ce lièvre.



Son hurlement tonnait affreusement tel un orage qui était sur le point d'éclater. C'était dans ce cris ténébreux qu'il avait atterrit non loin de la louve qui avait déjà saisit la proie savoureuse entre ses crocs ridiculement petites face aux siennes. Il la transperça du regard alors qu'il jouait de sa haine envers elle. Son aura se fit affreusement ténébreuse autour de lui, quelque chose de terrifiant venait naitre en lui, plus précisément dans son estomac. Cette créature affamé n'allait pas tarder à montrer sa vrai puissance, Même les plus gros démon et les plus robuste n'avait pas résisté aux coups de sa rage de faim. C'était impressionnant à voir un loup tel que lui devenir ridiculement petit face aux grands démons qui peuple les sous-terrains ornées de flammes écarlates. Pourtant même eux, lorsque son la faim déchirait prenait possession de son corps, jouant de lui comme une marionnette, lus rien ne comptait, excepter manger. C'était ce qui était sur le point de surgir de lui cette instant, alors que contre toute attente, la louve relâcha le lièvre pour le lui remette. Ça aurait été du bon sens si elle avait su ce qui allait se produire en le gardant pour elle, mais elle l'ignorait.

Cette louve le lui avait tout simplement donné, par pur... gentillesse ? Non, impossible, elle devait certainement avoir autre chose derrière la tête. C'était évidant, mais eu importait ce qu'elle comptait faire, il ne se laisserait pas faire. Que cette louve profite de fait qu'il se nourrit ou pas n'allait pas lui permettre d'avoir le dessus sur lui. Il fut quelque peut hésitant avant d'aller récupérer le cadavre jonché sur le sol. Il dévisageait la louve d'un air mauvais, il était persuadé que ce geste n'était pas naturelle. Personne n'avait jamais donné sa nourriture sans vouloir obtenir autre chose. En Enfer, c,était un tactique bien courante pour obtenir un plus gros morceau de viande. Même en se disant ça, c'était si dure de résister à ce cors déjà transpercé qui laissait sortir un savoureux liquide. À présent, ce n'était plus la raison qui le guidait, son estomac, la langue, ses crocs, toutes les partie de son corps venaient de briser leurs chaine qui le retenait d'agir de façon peu réfléchit. D'un mouvement aussi rapide qu'imperceptible, il alla s'attaquer à la créature inerte aux longue oreille. Ensuite, d'un bond, il recula pour éviter de se laisser approcher par cette louve. Il fit en sorte d'être dos à elle et mis ses pattes de chaque coté de sa nourriture pour l'empêcher de la récupérer. De toute manière, si elle s'en approchait trop près, elle allait tomber sous ses crocs elle aussi.

Bientôt, il ne fit plus attention à elle, que la chaire et le sang qui coulait vers le fond de sa gorge comptait. Quel viande délicieuse, d'autant plus succulente après s'être fait rongé le cors par une faim insatiable. Les os se brisaient si facilement à son contacte et le pelage immangeable du lièvre vola au dessus de lui. Ce petit corps ne lui offrait que très peu de nourriture, si bien qu'il lu dévorer, lui et toutes ses organe interne en un temps recors. La gueule ensanglanté, il se releva en devenant imposant face à ce qui l'entourait. Il se trouvait dos à la louve et ris le temps de se retourner pour dévoiler son visage tâché du sang du pauvre lièvre. De ses crocs, ce liquide de vie coulait encore, alors de sa langue, il vint l'essuyer, ainsi que le reste du sang autour de sa gueule. À présent, il n'était pas aussi torturé par la faim qu'avant le lièvre, mais sa gourmandise était insatiable, cette louve lui donnait toujours autant l'eau la bouche. Il se demandait ce qu'elle allait lui demander en échange du lièvre. Quelque chose d'intéressant, peut-être ? Si s'était une chose qui l'agaçait, il ne se gênerait pas pour la tuer et ainsi éviter de le faire, de plus, il aurait sa viande pour lui seul. À cette pensé, un sourire mesquin apparut sur son visage avant de reprendre un air sérieux, presque dure et froid. ne la voyant pas parler, il commença, toujours de sa naturelle voix sombre et inquiétante qui dévoilait ses origines démoniaques.



Erkcèss venait de réaliser la gaffe qu'il venait de faire. Cette louve ne connaissait évidement pas cette pratique en Enfer. Il ignorait si c'était pareille sur ces terres, peut-être ne lui aurait-elle rien demandé. Quel idiot il faisait. Peut importe, il avait une limite à ce qu'il pouvait faire pour quelqu'un, si sa demande dépassait ses limites, il allait passer outre sa proposition et se l'offrir pour son prochain repas.

Le démon sentait la louve hésitante une fois qu'il lui avait autorisé un échange. Il la voyais réfléchir, mais à quoi pouvait-elle penser ? Le faire retourner en Enfer, c'était totalement hors de question, il n'y retournerait jamais plus. Cette terre il la chérissait comme si elle était désormais sienne, il préférait mourir que de la quitter. Il commença à découvrir quelque peu ses crocs. Il se doutait qu'elle était pour lui dire quelque chose pour sauver sa vie, si cette demande dépassait son bon vouloir à l'effectuer, il la déchiquetait rapidement. Ni vue ni connue, personne ne saurait qu'il aurait trahis l'échange. C'était un démon après tout, tricher n'était pas inhabituel pour lui. Elle lui parla enfin, quel long moment d'attente, il commençait à être impatient.

-J'ai entendu parlais de toi, celui qu'on appel le démon, on te dis fort, même invincible.

Que cherchait-elle à dire ? Elle tournait autour d'n réponse satisfaisante et ça commençait à l'agacer. Elle avait beau l'avoir complimenté, ça n'effaçait guère ce ressentiment. Où voulait t-elle en venir. D'une voix rugueuse, il lui répondit de manière incertaine.



Ce fut long, interminable même. La patience n'était pas son point fort. Il se tenait de toute sa haute, ses cornes menaçante trônant sur sa tête et son regard de sang de plus en plus perçant, son irritation était bien présente. Même sa respiration se faisait oppressante. Tentait-elle de lui voler son temps dans l'espoir de vivre quelques instant de plus ? Il détestait quand ses proies tentaient ce faire une chose aussi stupide. D'autant plus que c'était inutile et qu'il détestait attendre. Finalement elle parla, c'était énervant qu'elle ait décidé d'attendre aussi longtemps avant de lui répondre. d'ailleurs, ça se ressentait dans sa voix.

-Si tu avais l'intention de me dévorer, la vie serait un bon échange.

Quel réponse inattendu. Tout ça pour ça? Il le savait déjà, elles le faisaient toutes, ses proies, elles voulaient la vie sauve à tout prix. Soit ! Elle lui avait déjà donné de quoi se sustenter, il se contenterait de ce petit morceau de viande qui avait affaiblit les grondements de son estomac. Il prit un air moins menaçant, cette louve faisait déjà des gestes inutiles en attendant sa réponse. Il avait bien envie de la faire attendre comme elle l'avait fait pour lui, mais impatient comme il l'était, ce n'était pas possible.



À présent, elle étalait son corps sur de la salade verte ou plutôt, de la verdure, rendant sa chaire attrayante. Maudite soit-elle, il avait encore faim. Si elle ne voulait pas être dévoré, elle devra se mettre à la tâche pour le gaver et lui éviter de la regarder comme de la volaille prête à servir. D'un ton qui soulignait davantage l'arrogance, il lui ordonna de l'aider.



Inutile de lui dire de quel portion il parlait, le regard qui la dévisageait en disait déjà beaucoup. Manger, voilà ce qui lui hantait encore l'esprit, toujours aussi gourmand.

Le démon Commença à porter son attention ailleurs pour ne pas se laisser distraire par cette viande fraiche qui le déconcentrait. Ce n'était pas facile de trouver de la nourriture alors qu'une bonne proie se tenait non loin de lui. Son attention, trop souvent porté à elle et sa langue farouche qui tentait de le raisonner pour goûter son sang. Quel plaie c'était de devoir résister de planter ses gros dans une chaire qui semblait si tendre et savoureuse. Son sang devait probablement l'être tout autant. Remplacer sa couleur de neige par une autre plus rosé lui donnait tant envie. De passer à l'acte et lacérer jusqu'à ce qu'elle succombe à ses plaies. Il se lécha les babines à cette seule pensé. C'était trop tentant, surtout qu'elle se tenait là, fragile et innocente. La proie idéale. Dans peut de temps, il briserait son serment et la dépecerait comme un enfant ouvrant ses cadeaux la veille de noël.

Bientôt elle s'arma encore une fois de sa voix mielleuse. Comme ce devait être doux d'entendre cette voix s'époumoner de douleur en criant et en se débattant. Un sourire au coin des lèvre, il écouta ses premiers mots. Un pari ? Cela ne lui plaisait pas. Ce n'était pas un joueur, c'était un chasseur. Son sourire s'effaça bien vite. D'un mouvement rapide, presque imperceptible, il alla se poser devant elle, en éliminant en un rien de temps, l'espace qui les séparait. Il suffisait maintenant de peu pour qu'ils se touche. Il se posait de toute ça hauteur devant elle. Il se devait de pencher sa tête cornu vers le bas pour mieux l'observer. Il grondait intérieurement, ses crocs se faisait pleinement voir par leurs voracité et son regard perçant décelait tout le mal qui recelait en lui. Cette impertinente voulait "parier" avec lui ? C'était inutile, il la découperait si facilement s'il venait à perdre. Elle semblait si confiante, il avait d'autant plus envie de la réduire en bouillis. Il ajouta alors, d'un ton machiavélique et sauvage sa désapprobation.



Il n'avait aucunement haussé la voix, mais sa colère se sentait rudement présente. Puis elle continua de bafouer des mots vulgaire. Elle était trop confiante, il avait d'autant plus envie de la tuer sur place pour lui retirer cette assurance qu'il détestait tant voir chez des êtres inférieurs. L'objectif de ce pari ne lui plaisait pas non plus. Ce paris concernait la chasse ? Alors pourquoi ne pourait-il pas s'en prendre à elle ? À quoi bon chasser de petites proies alors qu'il y en a une grosse devant ? Ces petites choses à longues oreilles ne constituaient pas un repas satisfaisant à elles seules. De plus, depuis son arrivé sur ces terres, il n'avait rien trouvé à manger, pourquoi en trouverait-il plus maintenant ? Voyant qu'il allait certainement perdre, il préféra ne pas accepter le pari. Il allait rétorquer un refus alors qu'elle le fuit à toute vitesse sa phrase à peine terminé. Il tonna d'une voix forte et orageuse.



Inutile de lui dire la raion du pourquoi. Si ele venait à lui demander, il mentirait, tout simplement. Lui qui ment souvent, on ne peut différencier un vrai du faux dans ses paroles. Ce serait si simple. Le démon remarqua les corps des trois premier Lapin que la louve aux couleur de neige venait de tuer. Lui dont la faim le martelait, il ne pu s'empêcher de ce jeter sur le corps des petits animaux inertes et commença à les dévorer voracement. Il avait recourbé son corps sur sa nourriture, encore une fois, comme pour la protéger d'un autre prédateur. C'était si bon, si savoureux. Après ses trois lapins, il finit par se relever, toujours la gueule ensanglanté, il se retourna vers la louve. Il regarda d'abord le bas de ses pattes pour vérifier si elle n'avait pas réussit à acquérir d'autre proies et fini par atterrir sur son regard. Quel magnifique yeux elle avait. C'était si bleu qu'on avait l'impression de s'y perdre.