Quelle odeur ! Amaryllis ne pouvait s'empêcher de sourire bêtement, la truffe envahit par cette fragrance sucrée et légère, telle l'odeur de vanille, faisant doucement sourire, l'odorat conquis. Elle avançait les yeux fermés, n'ayant même pas besoin de sa vue pour s'orienter, se laissant guider par le parfum sucré, trébuchant de temps à autres, sans toutes fois tomber. Elle avait senti cette même odeur plusieurs fois, il s'agissait certainement d'une senteur florale, mais beaucoup plus délicieux, beaucoup moins entêtante. L'adolescente ouvrit doucement ses paupières, ses iris émeraudes inspectant rapidement son environnement avant de se refermer aussitôt, continuant d'inspirer à grande goulée l'odeur, n'ayant peur qu'à tout moment, ce parfum disparaisse, la laissant esseulée et dépitée. Heureusement, pour l'instant, l'odeur était toujours aussi présente, au plus grand bonheur de l'adolescente.

Pendant la courte période où ses yeux avaient vu autre chose que le noir, elle avait pu se rendre compte du paysage qui l'entourait. La couleur dominante était sans nul doute le vert, un vert plus foncé que ses iris, tapissant le sol d'un tapis de mousse et s'élevant en des tiges de verdures cachant le ciel, ne laissant que cette impression d'être tout petit, dans ce monde végétal. Mais cela importait peu à Amaryllis. Pour l'instant, tout ce qui comptait, c'était cette odeur sucrée, qui lui ravissait l'odorat, la faisant encore et toujours sourire. Elle n'était guidée que par cette odeur, comme coupée du monde.

Et, ce qui devait arriver arriva, Amaryllis finit par percuter quelque chose ou quelqu'un, l'arrachant de sa rêverie. Elle papillonna plusieurs fois de ses yeux émeraudes, avant de se rendre compte qu'elle venait de heurter une louve, tenant dans sa gueule ce qui ressemblait à du gibier. Cela la fit sourire, les loups devenaient-ils assez stupides et bestiaux pour que certains doivent se cacher pour manger tranquille ? Il fallait croire que oui. Elle observa la louve, son pelage était gris, du plus foncé au plus claire, et une sorte de mèche épaisse couvrait en partie son visage. Ses yeux étaient d'un joli bleu océan, légèrement plissés, comme ceux d'un renard, aussi vicieux, ce qui déplut instantanément à l'adolescente qui ne s'empêcha pas d'élargir son sourire. Cette louve semblait plutôt fourbe, autant tester sa façon d'agir tout de suite. Se mettant à ricaner, les yeux brillants, Amaryllis déclara d'une voix légère :


D'une démarche souple, l'adolescente s'approcha de l'inconnue, reniflant le morceau de viande qui camoufla pendant quelques secondes l'odeur sucrée. C'était certainement du petit gibier, un lapin ou une perdrix pas plus gros. Une idée traversa alors l'esprit d'Amaryllis, un sourire malicieux aux babines, elle attrapa le morceau de viande que tenait la louve et s'éloigna de plusieurs pas, le regard rieur. La bouche à moitié pleine, elle déclara :


Et elle partit, telle une ombre, disparaissant dans la végétation. L'adolescente continuait de suivre l'odeur de plus en plus présente. Elle ne comptait pas manger la proie de la louve, seulement s'amuser un peu, elle n'avait pas réellement faim après tout. Peu à peu, la jeune louve des hurlements de l'air, ralentit l'allure, jusqu'à trottiner pour découvrir une énorme fleur, au bout d'une dizaine de minutes de marche. C'était ici que l'odeur était la plus forte, venant certainement de l'immense fleur aux pétales chatoyants. Sur ces pétales, Amaryllis sembla apercevoir deux silhouettes plutôt petites, ce qui attisa sa curiosité. Elle s'approcha de la tige de la fleur, il était facile de l'escalader... lorsqu'on avait pas le vertige. L'adolescente grimaça, elle pouvait utiliser ses ailes, en fermant les yeux ça devrait aller, le vertige ne devrait pas trop l'atteindre. Soupirant mais se disant que c'était pour la bonne cause, SA bonne cause, la jeune louve déploya ses ailes angéliques, avant de s'élever dans les airs, les yeux fermer à se faire mal aux paupières.

Son ascension sembla durer des heures lorsqu'elle sentit quelque chose sous ses pattes. Se forçant à ne pas regarder en bas au risque d'être prise de tournis, elle s'approcha du centre de la fleur, le pas raider, le morceau de viande toujours dans la gueule. Lorsqu'elle aperçut le pelage claire et les ailes jaunes d'un loup, un petit sourire naquit sur ses babines. Elle connaissait cette loupiote, qui était avec une autre, au pelage violet. C'était la petite qu'elle avait rencontré à la gorge avec... Tal... Tala ? Oui, ça devait être ça, Tala. Lâchant le gibier qu'elle avait dans sa gueule, elle s'approcha de la loupiote, le sourire aux babines :


Elle rit, les yeux lumineux.

J'étais encore toute somnolente lorsque je réalisais, que d'autres loups parlaient près de moi. Il y en avait plusieurs! C'était certain! J'entrouvrais un oeil, question de voir ce qui faisait tout ce boucan. Près de moi, il y avaient trois louves de jeune âge. L'une des trois avait l'air un peu plus âgées que les deux autres et moi. Elle était grise, avec... Une mèche et les yeux verts! Je la reconnaissais!

-Merdouille... Pensais-je.

Je détournais mon regard vers les autres, l'une des loupiotes était noire, avec les yeux rouges et l'autre aussi noire, mais avec quelques motis violets et quelques motifs plus pâles, presque rose. Près de son oeil, un croissant de lune. Ces louves étaient jolie!

Je regardais en bas, je vu deux louves se faire l'accolade. L'une d'elle était grise, comme la jeune adolescente, mais elles ne semblaient pas de la même famille ni avoir le même caractère. L'autre était assez grande et était très jolie. Son pelage aux multiples couleurs attirait les regards.

Je me levais pour aller parler aux autres louveteaux.

-Bonjour... Je suis Erilys. Qui êtes-vous?

J’approchais de la ou j’entendais beaucoup de bruit de jeune loup comme moi et je crois avoir entendu des loups adulte aussi. Prenant mes gardes j’essayais de sentir qui pouvais bien être la, mais les odeurs étais la par douze... ou presque. Curieuse j’approchai prête à me défendre quand je vis Reyhn, une guerrière de mon clan et Nymeria l’une des nourrices de mon clan. Mon inquiétude fut partie, malgré que je ne connaissais pas les autres je savais qu’avec eux j’étais en sécurité. Je m’avançais essayant de suivre les discussions de chacun en vain il y avait trop de brouhaha.

-Emmm excuser moi, dis-je aux deux adultes de mon clan. Qu’es-ce qui se passe ici?

Je regardais autour de moi et l’un des petits approchait. Il était emmm… de la terre si je crois ma truffe quoi que les odeurs se mélange beaucoup. Il y avait quelqu’un du feu aussi. Fin bref.

-Bonjour... Je suis Erilys. Qui êtes-vous?

Je penchai ma tête sur le côté n’ayant jamais entendu parler de lui. Ben c’est sur étant donner qu’il est que louveteau comme moi. Je mis mon orgeil de côté parce qu’on était en terre neutre et qu’il ne ma rien fait pour que je lui grogne après et je lui dis :

-Coucou, moi c’est Kandra de l’eau.

La louve grise à qui l'adolescente avait chapardé le morceau de viande la "poursuivit" et reprit bien vite son bien lorsqu'Amaryllis l'avait lâché pour rejoindre la petite loupiotes des griffes de la terre. La jeune louve des hurlements de l'air l'avait entendu la menacer, mais elle s'en fichait pas mal à vrai dire. Elle avait plutôt reporté son attention sur la loupiote susceptible qui ne semblait pas plus enjouée que cela de rencontrer à nouveau l'adolescente. Et cela la fit rire. La loupiote ignora l'adolescente pour observer les deux autres louveteaux qui l'avaient rejointe, deux petites loupiotes toutes deux au pelage sombre. Elles portaient toutes les deux une odeur différente. Celle de droite, dont le pelage tiré sur le violet, portait l'odeur humide des voix de l'eau tandis que l'autre, au pelage noir comme l'obsidienne et aux grands yeux grenats possédaient cette odeur cendrée, caractéristique des crocs du feu. Elle avait également une paire d'ailes blanche comme neige.


La voix fluette de la loupiote de la terre tira Amaryllis de son observation. Elle eut un petit sourire puis tourna la tête, apercevant la louve à qui elle avait "emprunté" son morceau de viande, désormais en compagnie de une autre louve, aux poils chatoyants. C'était une jolie louve dont le visage était marqué par une grande douceur. Elles étaient en train de se câliner, comme un couple, ce qui fit ricaner la jeune louve des hurlements de l'air. Elle fouetta l'air de sa queue en remettant sa mèche verte en place, comme elle avait l'habitude de le faire, à chaque fois qu'elle avait l'envie de s'amuser. Se tournant complètement vers les deux louves, elle déclara d'une voix mielleuse :


Elle s'approcha ensuite des loupiotes, de une démarche souple et assurée puis s'allongea entre Erilys et l'autre loupiote des crocs du feu. Elle eut un petit sourire, la queue s'agitant de droite à gauche, et, sur le ton de la confidence, dit aux deux loupiotes ailées :


Elle leur adressa un clin d'œil puis se tourna vers Erilys, elle savait ô combien elle agaçait la petite louve, mais elle trouvait très amusant de voir comment elle s'énervait. Elle l'aimait bien, en fait. Amaryllis s'ébroua, avant d'ébouriffer la petite louve de sa queue, un léger sourire flottant toujours sur ses babines. En même temps, la loupiote de l'eau avait déclaré s'appeler Kandra, un nom qu'Amaryllis lova dans un recoin de sa mémoire sans toute fois y porter vraiment attention.

Up ~

Oups, vraiment navrée, c'est mon tour. J'essaie de répondre entre ce soir et demain, promit, si mardi matin, j'ai toujours pas répondu, passez mon tour.

On passe le tour de Nym? ^^'

C'est donc à Michi?

Up ! Si plus personne ne repond et comme Nymeria et Erilys bientot sont remises libres vaut mieux l'abandonner...

Ouais je pense pareille, je n'aime pas trop le fait qu'il y aille autant de loup ;/