Rentaï sauta par dessus un petit
rondin de bois mort, les murmures du vent soufflèrent à ses
oreilles les murmures que seulement lorsque l'on est attentif on peu entendre, la
brise parlait, et la petite louve noir l'écoutait, bien que cela ne
soit pas très intéressant, elle se laissait bercer par le vent.
Elle échappait souvent à la vue des adultes, se fondant dans
l'ombre, se la lui permettait ses escapades nocturnes. La lune était
haute dans le ciel ce soir. Le cours d'une rivière caressait les
cailloux et en leur faisant des promesse et le ciel nocturne essayait
d'émerveiller le torrent d'eau en le parant de paillette d'argent.
La louve y risqua une patte dedans qui fut poussée par le courant,
elle la ressorti et elle se souvînt de rares paroles que sa mère
disait quand elle traversait les cours d'eau: Si tu veux traverser
un torrent, ne l'affronte pas ou il te battra, joue avec les remous
et tu traverseras sans encombre... Que
de paroles sage, mais sa mère avait raison comme toujours
d'ailleurs, fin pas réellement, mais bon le passé est le passer
non? La jeune canidé s'éloigna du courant d'eau clapotant et
s'enfonça un peu plus dans la forêt. Des conifères, des saules,
des hêtres, des marronniers, et pleins d'autres arbres aussi
différent les uns que les autres entourait à présent la frêle
petite Rentaï, un craquement de branches retentit derrière elle,
son cœur se mit à battre à la chamade, elle venait de se perdre,
comme une idiote au milieu de cette forêt, elle commençait à avoir
peur, elle continua à avancer, en frissonnant. Soudainement, elle
fut plaquée au sol, et une voix masculine tinta:




-Alors
Rentaï tu te ballade toute seule au milieu de la nuit, et en
baissant ta garde et bien, tu es pas très vigilante.




La
louve roula des yeux exaspérée puis, d'un mouvement souple lui
envoya un puissant coup de reins propulsant l'autre louveteau à un
ou deux saut de lièvres d'elle, elle se rétablis et tinta
menaçante, avec un ton qui se voulait désinvolte:




-Et
toi tu es toujours dans mes pattes Raïs, décidément on ne peu pas
te faire confiance. Tu ne devrais pas être au camp? Et puis de toute
façon je m'en fiche déguerpi ou te fait la pelisse!




Le
loupiot en face d'elle l'avait écouter attentivement puis prenant un
air hautain, il répliqua:




-Qui
a dit qu'il fallait que tu me fasse confiance? Oui je devrais au
camp, mais toi pourquoi tu n'y es pas?




Le
loupiot n'avait visiblement pas porter énormément d'intérêt, à
la fin de la réplique de la louve en face de lui, Rais la fixait
provocateur. Rentaï s'assit et cligna lentement des yeux en tintant
de sa voix cristalline:




-Il
y a deux réponse à ta question, comme à toute les question, il y a
celle du poète et celle du savant la qu'elle veux-tu entendre?




Ren'
observa Raïs, qui grogna légèrement:




-Encore
sa!? Rho, et bien celle du poète et après tu me diras celle du
savant.




*je m'en
doutais*Comme d'habitude Raïs
choisissait les deux, Rentaï se coucha et fixa au dessus d'elle les
petits bouts de ciel entre les feuilles, reprenant sur un ton calme
et posé:




-Selon le
poète, je te répondrais que je voulais aller écouter les promesse
du torrent au cailloux et voir la danse de des paillettes argentées
que le ciel nocturne lui faisait revêtir pour le charmer.




Le
jeune loup avait tout écouter et semblait ravi de cette réponse
pleine de poésie néanmoins, il répliqua provocateur, voyant que la
petite louve ne continuait pas:




-Et
celle du savant!?




Rentaï
parue contrariée il venait de briser la magie de ses paroles:




-Selon le
savant, je suis sortie en douce et je suis partie me balader sous la
lune.





Raïs soupira, la louve aux yeux verts se demandait bien ce qu'il
pensait, mais c'est alors que le loupiot aux yeux bleu la fixa avec
une lueur de défi et se jeta sur elle lui tirant l'oreille, Rentaï
fit mine de pleurer et le loupiot la lâcha:




-Excuse moi
Rentaï! Je voulais juste me battre!





Les pleures de la jeune louve se transformèrent en rire et elle se
leva se mettant à courir vers le campement. Quelle comédienne cette
Rentaï! Elle avait encore déstabiliser Raïs, il tombait à chaque
fois dans le panneau. La louve rentra dans la tanière des louveteaux
en rigolant tout bas, et se coucha, peu après Raïs rentra lui aussi
la louve l'entendit mais eu la flemmardise totale de lui envoyer une
réplique amère.