Assise sur le haut des collines où le jour et la nuit n'existait pas, je regardais le ciel et non ce soleil qui pouvait brulait chaque particule de mes souvenirs. Non seulement le ciel, mais aussi ses nuages qui défilait lentement et m'hypnotisais. J'aimais cet endroit, ayant tout de même conscience que je n'avais pas les pattes chez moi. Le ciel ici, était spécial, il m'aidait, m'aidait à réfléchir et remettre de l'ordre dans ma tête. La paix et le silence qui m'envahissais me faisais tellement du bien, comparé aux journées entières auprès de mes confrères blessés aux combats, entendant leur cris et gémissement de douleur, par cause de leurs différentes blessures. Je savais ce que le sang était, je ne broyais pas du noir, mais du rouge, toute ma vie j'en ai croisé. Pourtant je n'ai pas à me plaindre, c'est moi qui ai choisie d'aller vers ce chemin. Je suis plus qu'un membre de la meute, je suis leur espérance. Lors des guerres, je redonne courage et espoir aux combattant blessés lors de leur soins. Je protège les progénitures, ces louveteaux innocent loin de leur parents qui peuvent être sur le point de mourir. Maintenant... J'ai comme quelque chose qui me dit au fond de moi d'arrêter tout ça. Mais je ne peux plus reculer... Comment pourrais-je les abandonnés?
Prête à pleurer pour je ne sais vraiment quelle raison, je me mis à regarder le sol, pensif et inexpressif. Des bruits sourds me dirent sortir de mes pensées. Quand une voix vint alors retentir dans mes oreilles, c'était une voix lourde, grave et menaçante.
- Que fait une louve du clan de la Terre sur les terres du Feux !?
Je ne pouvais pas en croire mes yeux. J'avais maintenant en face de moi le loup que j'aurais jamais voulus croiser. L'alpha de ce territoire, ce territoire j'y passe la plupart de mon temps, ce territoire qui n'est pas le mien. Je venais de comprendre, j'enviais ce clan, mais pourquoi? Pour le moment, je ne me souciais que d'une chose, ce loup grandiose qui allait me punir d'une façon que je voulais pas imaginer, me punir pour avoir traversé leurs limites... Reculant d'un pas, mais les oreilles haute, je ne montrait pas ma peur au contraire. Les yeux du loup ténébreux me parurent tellement impétueux, que je mis automatiquement ma queue légèrement entre mes pattes arrière. Je répondit pourtant avec une légère ardeur.
- Une guérisseuse n'a t-elle donc pas le droit de rechercher dont ce qu'elle à besoin pour les siens?
C'était assez mensonger d'un certain côté, car en effet, je n'étais pas là pour ma meute, mais pour moi-même. J'étais pourtant sur que ce loup n'allait pas croire à une telle chose, lui qui étais surement là à me regarder depuis longtemps, moi ignorante. Je me contentais de rester sur ma position, regardant mon opposant d'un air trompeur et innocent.
- Si cela dérange donc, je ne vais pas me refuser de partir, je suis vraiment désolé si j'ai pu commettre un crime, mon cher, fis-je d'un ton exagéré.