Par une matinée banale, dans une forêt sombre, où la lumière perçait à peine, où les cris immondes de bêtes encore plus immondes emplissait l'air, où les pauvre petits animaux se terrait totalement mort de peur, sans qu'on puisse savoir qu'il fasse jour ou nuit. Une louve marchait allégrement dans cette foret dignes des plus grand films d'horreur. Elle marchait, là où on y voyait rien, sans jamais trébucher, ni se prendre une branche dans la tête, soutenant un bon rythme de marche. Elle, elle l'aimait bien, elle lui permettait de se déplacer sans hésitation tellement les bruits étaient présent. Soudain elle entendit une plainte non loin de là où elle se trouvait. Elle connaissait ce genre de petite voix fluette, un louveteau se trouvait dans les parages. Elle suivit la petite voix et l'odeur de louveteau qu'elle sentit. Rapidement, elle arriva derrière une petite louve noire et mauve, roulée en boule sous sa queue qui paraissait très longue. Alors qu'elle s'apprétait à se manifester à la petite louve, les bruits environnent luis permirent de "voir" un linx qui se cachait dans un buisson juste en face de la petite. Au moment où il lui sautait dessus, elle sauta devant la petite, et attaqua le linx avant qu'il ne puisse atteindre la petite louve. Elle lui attrappa la gorge du prenmier coup et ne lâcha pas prise avant que le félin ne se débatte plus du tout. Ensuite elle le laissa retomber sur le sol et s'adressa à la petite :

—N'ait pas peur, je suis là, il ne t'arrivera rien. Tu dois avoir faim, mange seulement, crois moi, ce n'est pas tout les jours que tu auras l'occasion de manger du linx ma petite puce.

Sur ce, elle vint faire un câlin à la petite louve, qui devait certainnement avoir besoin de réconfort après l'épreuve qu'elle venait de subir.

La petite louve était complétement terrorisée, mais elle regarda tout de même Elwynn mettre à mort le lynx. Elle l'écouta lui dire qu'elle n'avait plus rien à craindre, puis la regarda longuement. Elle se leva, sa longue queue enroulée autour d'elle et s'approcha du lynx pour le sentir. Enfin elle se mit à manger, elle s'intérrompi et lança un :

—Me... Merci, madame.

Elle reprit ensuite tranquillement son repas. Elle semblait accordés beaucoup d'importane à ne pas salir sa queue. Elwynn pensa l'ombre d'un instant que cette queue devait être très encombrante, mais après un moment, elle remarqua que ça ne devait pas être beaucoup plus encombrant que sa propre double queue. Elle mangea jusqu'à ne plus avoir faim et se retrouva avec gueule pleine de sang. La louve s'approcha de la petite et finit par lui lècher tendrement le tour de sa gueule pour la nettoyer. Lorsqu'elle l'éstima assez propre, elle s'assit et déclara d'une voix douce :

—Laisse tombé le "madame" tu me donnes l'impression d'être vieille. Mon nom est Elwynn, mais El' me convient aussi. Et toi, quel est ton nom petite puce? Et si je sens bien, tu es du clan de l'air? Qui sont tes parents, que je puisse te ramener près d'eux?

Elle lui sourit gentiment, pour la rassurer un peu. Elwynn aimait les louveteaux, elle avait d'ailleurs longuement hésité à devenir nourrice, mais l'attitude des autres loups face à sa cessité l'avait découragée. Au moins en tant qu'espionne, elle croisait peu de monde et donc était moins souvent sujette aux moqueries et autres commentaires désobligeants et même parfois blessants...

Alors que la louve souriait à la petite, attendant sa réponse, elle remarqua que la petite baissait les oreilles, et se recoucher en boule... La louve se posa des questions, mais vint tout de même près de la petite et s'enroula autour d'elle, pour lui tenir chaud, et la réconforter de sa chaleur protectrice. Elle la sentit frissonner avant qu'elle ne lâche d'une toute petite voix :

—Je… Je n’ai pas de papa… ni de maman.

Après quoi, elle baissa à nouveau la tête, et regarda son épaule. Elle se mit à la lécher, et l’odorat fin de la louve détecta l'odeur du sang. LA petite louve resta ensuite à la regarder sans bouger. Elle tourna ensuite la tête vers Elwynn et lui accorda un sourire triste puis reposa sa tête sur ses pattes avant, ses oreilles toujours collées contre son crâne. La louve lui lécha doucement le front et finit par lâcher :

—Tu n'es pas toute seule, tu as toutes une meute avec toi, et tu sais, beaucoup de loup n'ont plus de familles, moi. J'ai vu mes frère mourir sous mes yeux, et je suis aveugle, mais je suis toujours là, en vie, et en bonne santé. Tu verras, tout finit toujours par allé mieux. Viens avec moi, tu n'as rien à craindre, je vais déjà te ramener en un lieu plus sur. Allé, debout, il ne faut pas se laisser abattre!

Sans attendre, elle se leva, et attrapa la petite par la peau du cou, pour la remettre sur ses pattes. Ensuite, elle lui sourit sincèrement, et se mit en marche en direction des terres plus douce du clan de l'air. Cet endroit n'était définitivement pas adapté pour un louveteau.

—Ne me lâche pas d'une semelle, la mort à plus d'un tour dans son sac, dans cet endroit, elle est dans son élément. Au fait, je ne sais toujours pas ton nom, petite bouille.