Depuis son plus jeune âge, Bosco s'entraînait avec une et seule personne, son meilleur ami Kagy! Aussi ami d'enfance, depuis que leurs parents son redevenu d'une amitié sans fin, les deux adolescent ne font plus que s'entraîner ensemble! C'est donc pour cela que la futur alpha était venu ici!

Bosco__ Mais putain; qu'est-ce qu'il fait encore!

Le jeune adolescent attendait son ami depuis plus d'une heure! Marchant en rond, grognant de rage, Bosco n'avait pas trop le sens de la patiente. Puis il s'assit et souffla deux secondes.

Tant d'élégance dans ses propos, Bosco était vraiment le summum de la distinction ! Je souriais, en le voyant s'enrager seul. Enfin, seul, c'était de ma faute, il est vrai. On avait l'habitude de s'entraîner ensemble les matins de belles journées. Il voulait devenir le meilleur guerrier, moi le meilleur chasseur. Nos vocations n'étaient certes pas les mêmes mais elles étaient tout de même assez proches. Enfin, plus que nourrice et guerrier, ça, c'est sur. Nous n'avions pas encore de mentor respectifs, pour ma part, on me considérait encore comme trop jeune, mais je finirais bien par trouver quelqu'un acceptant de m'enseigner l'art de la chasse tôt ou tard, j'étais patient. Et pis, en attendant, je m'entraînais avec Bosco, et c'était déjà pas mal. Au départ, c'était pas l'osmose entre nous deux, il fallait l'avouer. Si on se parlait, c'était parce que nos parents étaient très proches. En même temps, mon père est tellement sociable, c'est normal qu'il s'entende tellement bien avec l'alpha des voix de l'eau ! Il était trop prétentieux je trouvais, et pis, au bout du moment, on a fini par se rapprocher, et maintenant nous voilà ami ! Et on se supporte mutuellement désormais.

Même si les paroles de mon ami n'était pas des plus... Aimables, je pouvais le comprendre. C'est très agaçant d'attendre quelqu'un qui a du retard ! Et j'avoue être moi même énerve contre moi même. Si j'étais en retard comme ça lorsque je serai adulte pour les patrouilles de chasse, j'aurai du mal à devenir le meilleur chasseur de la tribu ! Enfin, heureusement que cela ne m'arrivait pratiquement jamais, c'était même la première fois ! Oh je n'avais pas été retardé par un loup quelconque ou par paresse, je m'étais juste levée bien plus tard que ce que j'avais prévu. Le temps que j'émerge de mon sommeil, que je cherche ma nourrice dans tout le camp pour le dire que je partais m'entraîner sur nos terres avec Bosco, que je lui promette de ne pas faire de bêtises et tout le reste, j'avais encore perdu du temps. Rajoutons à cela qu'elle m'a obligé à déjeuner avant de partir plus le trajet jusqu'à la prairie étoilée et l'épaisse couche de neige qui m'a retardé dans mon avancée, oui, effectivement, j'étais en retard.

J'étais à quelques mètres de Bosco, mais il ne pouvait me voir, j'étais dans son dos et la couche de neige épaisse couvrait le bruit de mes pas. Avançant encore un peu, j'escaladai un rocher dépassant de la neige, et me permettant de m'ébrouer pour retirer la neige sur mon pelage sombre. La pierre était glissante mais j'arrivais à m'accrocher à l'aide de mes griffes et en m'aidant de mes ailes pour garder l'équilibre. Mon compagnon d'entraînement n'était qu'à quelques pas de moi lorsqu'une idée germa dans mon esprit. J'eus un petit sourire, me ramassai sur moi-même avant de sauter, visant le dos du loup brun. Je poussai un petit cri de guerre, essayant désormais de le faire tomber, ce qui s'avérait être une tâche ardue, le futur guerrier étant plus grand et plus robuste que moi. Pour ma part, j'étais plutôt fin, et j'aurai certainement un corps plus taille pour la course que pour le combat au corps à corps. Mais bon, lorsqu'on est chasseur, mieux vautour ou voir poursuivre un animal et le rattraper très rapidement comme le faisait mon père !

Hélas, l'adolescente était beaucoup trop lourd pour moi, et je n'arrivais tout simplement pas à trouver un moyen de le faire tomber ! Espérant tout de même l'avoir quelque peu surpris, je saurai de son dos pour me placer en face de lui en souriant, le regard déterminé. Agitant doucement les oreilles, je déclarai finalement :


Je lui fis un clin d'œil amusé avant de m'abaisser à nouveau, en position de combat, comme-ci je me trouvais face à un ennemi, simulant dans mon esprit de me trouver face à un fourbe guerrier des hurlements du vent, un sanguinaire combattant des crocs du feu ou encore un vaillant guerrier des griffes de la terre. Je ne souriais plus, désormais, on s'entraînait, ce n'était plus le moment de s'amuser. Le regard flamboyant de détermination, j'attendais que Bosco attaque le premier ou fasse quelque chose du moins. Certains louveteaux ou adolescents se fichaient complètement de leur vocation, pas moi, je voulais devenir le meilleur chasseur que la tribu n'ait jamais eu et, pour se faire, il fallait que je m'entraîne déjà maintenant, sérieusement, pour que la tribu et mon père soient fiers de moi.


À cet instant, il devenait mon rival, plus mon camarade et ami.

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'Attaque' :

Contrairement à moi, Bosco arrivait à plaisanter ou à rester détendu lors de combats, même s'il ne s'agissait que d'entraînements. J'en étais incapable, même sourire m'étais impossible, je devenais le loup le plus sérieux de l'île, aucune expression appart la détermination ne marquant mon visage lupin. Pour moi, c'était primordial si je voulais rester concentrer, rester focaliser sur mon adversaire, ne pas prendre cela à la légère, ne pas sous estimer ou même surestimer le rival. Lui, arrivait à rester détendu, à sourire, à ricaner, et il restait tout de même un redoutable adversaire. J'avais encore des progrès à faire, je le savais, et je l'enviais même un peu mais bon, j'étais plus jeune et lui était déjà bien costaud pour un adolescent, il était normal qu'il puisse se permette d'être légèrement en dehors du combat.


J'aurais pu esquisser un sourire, mais je préférais éviter, pour ne pas me déconcentrer. Bosco se positionna de la même manière que moi, comme tous les combattants en fait. Les pattes légèrement fléchies, la queue haute, le poitrail frôlant à peine le sol. C'était une position qui permettait de se propulser avec efficacité sur son adversaire et même de l'esquiver tout aussi rapidement. Elle était aussi utile au combat qu'à la chasse, pour bondir sur les proies avant même qu'elles n'aient compris qu'elles allaient mourir. Et mon ami se servit de cette posture, pour sauter sur moi avec une grande rapidité, se servant de ses muscles puissants pour se propulser avec plus de vitesse et de force. Je comptais attendre le dernier moment pour l'esquiver, sauter dans les airs et m'aidant de mes ailes membraneuses pour mieux éviter son attaque, mais la neige épaisse ralentit mes mouvements et l'adolescent me percuta de plein fouet, me coupant le souffle. Voilà pourquoi il fallait que je reste concentrer, pour pouvoir prendre tous les facteurs en compte, dont l'environnement, et cette neige où je m'enfonçais et qui avait donc ralenti mon esquive, expliquant pourquoi Bosco m'avait eu si facilement. Heureusement qu'il ne s'agissait que d'un entraînement, un réel adversaire aurait plongé ses crocs dans ma chair avant que je n'ai eu le temps de crier.

Reprenant mes esprits, je me relevai, retrouvant mon souffle tant bien que mal, commençant à détailler mon adversaire, essayant de deviner ses forces et ses faiblesses. Comme je connaissais bien mon dit adversaire, c'était plus simple. Bosco était grand et très musclé, ça il faut le dire contrairement à moi qui était plus petit et moins fort. Mais j'avais l'avantage d'être plus agile et rapide et de pouvoir me déplacer avec plus de aisance sur terre... Comme dans les airs. Même si je ne m'exerçais pas beaucoup à voler, d'ailleurs, je devrais m'entraîner, voler était un avantage certain au combat et à la chasse, je pouvais m'élever de quelques mètres du sol. Il fallait donc que j'exploite cela, la vitesse, Bosco était puissant mais pas aussi rapide que moi. Une fois la petite analyse terminée, un plan d'attaque s'élabora rapidement dans mon esprit. Je me crispais, avant de me mettre à bondir en direction de mon adversaire, par petit saut rapide avant de déployer mes ailes et de m'élever dans les airs. Ne perdant pas de temps, je basculai en avant, plaquant mes ailes contre mes flancs pour gagner de la vitesse, et piquai en pointe sur le loup, visant son dos, comme le ferait un rapace ayant repéré sa proie.

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