-Des vois sans port me dise que je mourrai, enflammé dans la carbonisation de mes remords, mais ce n'ai qu'à moitié vrai. Je suis libre, bien qu'emprisonner dans mes sourires et mes désirs secrets. Ce soir, je me suis blesser. Pour voir si je ressentirais toujours cet élément, cette flamme qui me raccrochais à ce que les gens ordinaire ressente, en se blessant, mais je n'y trouvai rien d'autre que du sang, cet élixir de vie qui trouve tout de même le moyens d'emporter avec elle, la mort. J'ai essayer de me focusser sur la douleur, cette vieille douleur si familière, mais je n'arrive pas à me souvenir. Que suis-je devenue, mon oncle, si ce n'est que l'épave d'un sentiment dépravé ? Tout ceux que j'ai connue, on disparue, TU est partie, laissant derrière toi, un idiot prendre ta place. Tu est partie, même ice, ne semble plus y être. Ton départ à laisser en elle, une chose que je ne comprendrai probablement jamais. Serait-ce de la peine ? De la rancune ? Oh non, pas de la rancune, j'aurais compris si ça avait été ça, non ? Je veux dire, si il n'y a pas plus rancunier que moi, je ne sais pas ce que sait hein, haha. Ouais...Ou peut-être que c'est moi qui se trompe ? But you're gone...Est-ce que cela à de l'importance de le dire, de le réaliser ? Et puis, veux tu bien me dire, nom d'une chienne à puce, pourquoi je te parle à toi, assied sur cette putain de colline ébrécher par la dernière guerre ? Assied sur ce ''trône'' de menteur, pleins de rêve briser que je ne pourrai jamais réparer ? Mes sentiments s'évanouissent de plus en plus rapidement, ne laissant place qu'à la haine, mais tout ça, tu le sais déjà, hein mon oncle ? C'est n'importe quoi ! J'ai juste l'air d'un con, là, en ce moment. Pour toi c'est facile, t'es devenue quelqu'un d'autre, t'es partie ! T'es devenue un putain de souvenir ! Et moi, moi je suis toujours ici et tout le monde m'oublie. TU m'as oublier, mais au fond, on s'en fou. Ouais....La seule personne qui compte, Fury la bannis. D'ailleurs, cet enculé va me le payer. Aussi cher que sa vie me coûteras, je lui ferai payer, coûte que coûte.  C'est elle qui m'as rappeler ce que cela faisait de ressentir la douleur des choses qui nous sont inaccessible, des choses qui nous ressemble. Elle me faisait rappeler, à tous les jours, à quel point blesser les gens pouvait être amusant. Le problème étant que ce ne sont que des souvenirs. Aujourd'hui, tout ce que j'aurais à lui donner c'est de la noirceur, un brin de ma beauté physique et...un rien du tout. Et si...tout ce qu'il me restait, c'était la vengeance ? Ou si tout ce que j'avais à faire, c'était de lever les yeux ? Regarder l'horizon ?L'horizon...

Ce qui reste des territoires d'Estrÿa, ne sont maintenant plus que les vestiges du passé. Les restes écraser des erreurs lupiennes de ces habitants. On n'en reconnaissais plus rien. Ni les odeurs, ni les couleurs. Tout était aujourd'hui, complètement changer. Les loups, pour les rares encore capable de regarder les paysages et le changement en face, doublait en intensité leur désir d'accroitre et de croire au changement. Ici, d'un côté, on ne voulais pas oublier. Se rappeler de ce qui devait être rappeler et d'oublier ce qui devait être oublier, cependant, si certaines mémoires son plus fort que d'autre, d'autre âmes restes tourmenter à jamais des erreurs qu'ils ont vécue.

Depuis la guerre, rien n'était plus pareil pareil, sur les terres de leur ancêtres. Rien de ce que les habitants d'Estrÿa eurent connue, n'existe encore. Même les plus fort s'adonnait à penser au passé, à leur erreur. Le sang avait tellement couler, qu'il en avait tâcher le ciel. Les collines de l'oubli n'avait probablement jamais été aussi écarlate qu'il ne l'était maintenant. Nourris par des milliers de remords, de souvenirs, de mort.

C'est silencieux que l'on venait maintenant ici pour se repentir, à défaut d'avoir encore des personnes de confiance à qui parler et ça, pour ne plus en avoir, Kanagan, n'en avait plus. La vie d'adulte lui avait tout enlever. Son oncle, sa cousine, qui c'était renfermer dans un état d'esprit que seule elle arrivait à quitter et sa meilleure amie. Bannie, pour avoir tenter de protéger son véritable meilleur ami, Jinx, Okana était partie. Guider par le seul pas de sa vengeance. Égoïste, elle n'eu jamais hésiter de quitter le clan du feu. Cependant, ce n'est pas tant le regret de l'avoir vue partir qui chamaillait Kanagan, qui fut à cet instant, plus que sans famille, sans attache. C'était le fait qu'il n'est pas pu la charier, l'insulter, lui crier de partir. L'insulter, il aurait bien aimer. Ou peut-être même partir avec elle, mais il n'était pas lâche, elle l'avait été et ça, ça Kanagan était prêt à parier si cher le peu qu'il lui restait. Il était prêt à mettre son propre égaux, sa beauté inconsidéré, son regard sévère sur le fait qu'il lui ferait la peau, si il la reverrait.

Soufflant, le vent caressait le pelage de charbon de Kanagan avec une lenteur intemporelle. l'atmosphère, si lourde, détruite et étouffée par des milliers de particules de poussière, semblait figer, en suspension. Tout était assombris, ombrager, malgré le soleil couchant qui faisait halte à son zénit couchant sur l'horizon, brûlant de mille feu, propageant les nuages à s'étirer dans une danse céleste. Oeil de sang, dent de fer et coeur de verre, le regard de Kanagan refroidissait l'herbe souillé, poussiéreuse sous ces pattes. Chaque brins que sa pupille touchait inconsciemment et y laissait sa trace, se tortillait, laissant la vie la quitter lentement, ces cellules de vie mourant sous le froid mordant de son regard. On le voyait aussi qu'il parlait, à l'espace ? À ces remords ? À lui-même ? Un instant, alors que la fatigue se faisait ressentir, un léger changement sembla s'opérer chez lui. Comme si, Kanagan, avait enfin compris quelque chose. Comme dit plus haut, c'était le désir d'oublier, de laisser aller qu'il l'allumait et si ce qui se disait sur la collines de l'oubli était réel ? Et si tout ce qu'on en disait sur ces pouvoirs était réel ? Si l'éternel reflet du soleil couchant de la colline permettait réellement d'oublier ce à quoi on pensait le plus ? Après tout, il n'avait pas grand chose à perde à essayer et puis, il aurait été courageux de sa part de défier la plus grande peur de tous les vivants. Prenant une grande inspiration et se relevant en silence, Kanagan, releva doucement la tête. Les yeux fermer, prenant le temps, parce que le temps, c'était tout ce qu'il avait.

-Je peux pas faire ça, c'est pour les faibles, cracha t-il en se retournant, tournant le dos à ce qu'il considérais maintenant, comme le pire des fléaux.  Je comprends maintenant pourquoi tas de merde venait souvent ici. Han !

Il est de ces événements qui sortent tout le reste de vos pensés. Certaines circonstances qui vous stoppent net dans vos agissements. Il y a de ces réalités que personnes n'était prêt à recevoir, qui vous déchire. Kanagan n'avait pas les mots pour expliquer la douleur de sa cousine, ni la sienne puisqu'il ne l'avait jamais ressentit avant. Sa manière de se protéger, restait encore de redoubler de narcissisme et d'ignorance. Soupirant, c'est d'une lancé que Kanagan se propulsa vers l'avant, laissant ses muscles fouler, déchirer l'air, ses pattes écraser la terre et son halètement souffler les particules de poussière au loin. Cela lui faisait du bien. Écrasant ses pattes arrières dans le sol, Kanagan pris une embardée vers la gauche en quelques secondes, et repartis de plus belle, grognant, haletant sous ces efforts. Cassant une branche haut perché au passage dans un bond, il se laissa atterrir lourdement au sol, faisant trembler le sol assécher puis poussa un ricanement.

- Hm..Il n'y a plus rien ici que je puisse détruire, je rentre, dit-il à haute voix avant de se retourner et reprendre le chemin qui menait vers le sanctuaire.

Dans la tête de Kanagan, tout semblait flotter, presque irréel et douloureux. On n'y trouvais plus rien que de la haine. Il faut dire, qu'avec la mort de Blackmist, tout c'était échouer si rapidement...Tout ce qu'il souhaitait un jour atteindre, était réduit à néant, tous ses espoirs, son monde de rêve, ses sommeils, absolument tout. Même sa cousine semblait tellement dégénérer qu'elle travaillait maintenant avec les morveux. CES BESTIOLES, CES RATS, CES TAS DE MERDE, CES PUCES ! «C'est dégueulasse.» pensa Kanagan, surpris de voir que ces pattes l'avait déjà ramener au Sanctuaire. En relevant la tête, Kanagan aurait parier très gros que ce qu'il voyait, ne pouvait pas être réel. Il aurait parier une autre soupe au caillou avec son ancienne meilleure amie, que ce qu'il voyait, là, droit devant, n'était qu'une blague de mauvais goût. Le feu...éteint. Le clan du feu, ressemblait à une bande de joyeux luron. Tout le monde était crasseux, fatiguer et blesser, mais tout le monde semblait heureux. Ce qu'il voyait, c'était un changement radicale de tous les mystères, les rivalités et l'esprit dangereux, instable de la meute qu'il avait vue grandir étant louveteau. Blackfury, avec son air enjoué et ses principes à la con, avait tout changer. LES avaient changer. Jamais, du temps de son vivant...Son oncle n'aurait laisser arriver une chose pareil. Il devait faire quelque chose. Son instinct le brûlait de l'intérieur, le consumait. Il devait reprendre sa véritable place, pour sa cousine et pour son oncle, mais cette fois, se serait...une étape à la fois. Sans précipitation...Il allait -et cela l'écoeurait lui-même de le dire- être gentil, se conformer au lois et au manie de celui qui dirigeait maintenant le groupe...Blackfury.