♪ Le forum se pare de ses couleurs d'été dans un nouveau design. Graphisme de Moon et codage de Litchi.

♪ Okana a retrouvé Molmyra et ça s'annonce plutôt lugubre...

♪ Des petits nouveaux en vue. N'oubliez pas de leur souhaiter la bienvenue :)


Venez sur les terres d'Estryä, mêlez-vous aux tribus et participez à une guerre épique contre les éléments!
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Okana
Okana

Feuille de personnage
Expérience:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue0/400L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (0/400)
Points de vie:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue200/200L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (200/200)
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeDim 19 Oct - 12:06

J'aime l'eau. C'est une dernière chose que j'aime encore, dont je peux profiter pleinement sans me sentir en colère, sans me sentir en danger, sans me sentir détestée. L'eau est ma grande amie, et elle au moins, ne peut mourir. Si elle s'en va, c'est qu'elle est partie ailleurs, mais elle ne disparaît jamais vraiment. Quoi qu'il arrive, je pourrais toujours m'y replonger, en la cherchant un peu.

L'été était venu tardivement, et l'automne était chaud. Alors que précédentes années de sa vie, l'automne était synonyme de pluies torrentielles, cette année rien était pareil. Et la louve n'aimait pas ça. Elle rêvait déjà de l'hiver et ses neiges glacées, de ses vents froids, et de son blanc extraordinaire. Okana vouait une haine grandissante aux loups et à elle même. Elle se fichait de tuer ou de mourir, ce genre de chose n'avait plus d'importance pour elle. Cependant, elle avait apprit durant son enfance à aimer la nature plus qu'autre chose. Pour chaque proie qu'elle attrapait, elle remerciait. Pour chaque arbre sous lequel elle pouvait s'abriter de la nuit, elle remerciait. Pour chaque cours d'eau qui pouvait l'abreuver, elle remerciait. Et ce depuis qu'elle avait été bannie et que Jyk était mort, elle avait prit conscience que la nature ne l'avait pas abandonnée comme les autres. Qu'elle était bien plus puissante que les loups, même s'ils ne s'en étaient pas rendus compte. Et Okana avait comprit qu'elle lui devait le respect.

Le Lac d'Argent n'était que solitaire comme Okana à la nuit tombée. C'était à ce moment qu'elle pouvait y aller sans crainte. Elle venait assez régulièrement, se débarrasser de terre séchées à ses pattes, de sève collée dans les poils clairs de sa fourrure ou encore de saletés récoltées pendant ses chasses nocturnes. De son pas devenu si léger et si silencieux, elle progressait dans les bois entourant le Lac. Ses yeux bleus, presque turquoises, scrutait chacune des petites parcelles de la forêt avec précision. Elle n'avait aucune envie de tomber sur un crétin de loup de l'Air, qui pourrait dévoiler à son clan qu'elle venait la nuit. Elle aurait dû le tuer, et après ça elle aurait eu tout ce clans de merdeux à dos. Dans les deux cas, en se faisant repérer elle était perdante.

Quand elle apparut à la lisière du bois, elle resta là plusieurs minutes à observer le lac. Elle ne décela aucun mouvement suspect, et après avoir humé l'air, elle se dirigea sans bruit vers l'eau calme. La nuit, tout était plus beau que le jour. La lune éclairait d'une faible lumière les environs, et tout chose se teignait de bleu foncé. L'eau semblait noire, mais elle reflétait le ciel d'une façon harmonieuse. Les étoiles scintillait dedans comme si elle s'étaient posées sur la surface. Okana regarda ce spectacle avec des yeux brillants. Arrivée près de la berge, elle se faufila à travers les roseaux et les plantes aquatiques.

Elle se glissa dans l'eau avec un soupir de soulagement. Il ne pleuvait peut-être pas, mais de ce fait l'eau était à une température idéale même la nuit. Le contact avec l'eau lui rappelais ses jeux avec Jyk, et un instant elle ferma les yeux pour entendre dans sa mémoires leurs rires résonner à travers la Cascade de Pain. Elle les réouvrit aussitôt. A quoi cela pouvait-il bien lui servir de penser à Jyk ? A avoir envie de pleurer, et c'est tout. Elle n'avait plus le coeur à pleurer. Tout son être était brisé, son coeur était pourri, sa raison s'était échappée, ses pensées était couvertes par une haine grandissantes et son âme s'était éteinte. Le Feu qui brûlait en elle par le passé s'était éteint. Et aussi contradictoire que cela puisse paraître, ce qui avait éteint ce feu n'était autre que le Feu lui même.

Okana plongea sa tête dans l'eau, et se laissa porter par les vagues douces. Elle se mit à nager, comme elle l'avait toujours si bien fait. Son corps lui semblaient plus léger, et elle se sentait à l'aise. Elle sortit son museau hors de l'eau pour respirer, et c'est à ce moment qu'elle capta une odeur. Une odeur de loup.

-Merde. Souffla-t-elle en sortant sa tête se l'eau.

En tentant de faire le moins de bruit possible, et regagna les eaux peu profondes, près du bord. Elle se glissa dans les roseaux. Son cerveau tournait à mille à l'heure. Que dois-je faire ? Tuer ? M'échapper ? Il fait nuit, j'ai peut être plus de chance de pouvoir m'en aller sans être repérée ? Si je tue je peux le faire sans utiliser mes griffes, et on ne reconnaîtra pas mes marques, mais si le loup en question est un guerrier, je ne saurais pas en venir à bout sans pouvoir... Elle poussa un faible grognement mécontent. Et maintenant elle allait faire quoi ? Elle détestait fuir, surtout qu'on la reconnaîtrait à tout les coups. Elle soupira, et sortit des roseaux. Elle allait faire face et...

Son coeur rata un battement. Son souffle se coupa. Merde. Pars. Cours. Elle regarda d'un air ahuri le loup qui lui fessait face. COURS. VAS T'EN. BOUGES ! On criait dans sa tête de s'en aller, mais elle était incapable de bouger dans l'immédiat. Son odeur emplissait l'air. L'odeur du Feu. L'odeur de brûlé.


Dernière édition par Okana le Mer 22 Avr - 13:23, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeMer 22 Oct - 1:41

Meurt, meurt, meurt. Sois percé par la glace froide de son regard d'or. Essais toujours de courir, pour te réchauffer, tu ne pourras pas, tu va mourir. Sois sa proie, il seras ton sauveur, ton bourreau. Laisse lui goûter ce sang chaud, épais, fluide qui coule dans tes veines. Celui qui te fait vivre, celui qui te fera mourir. Laisse le te dominer de toute sa grandeur, de ses muscles saillant. Laisse donc, glisser impérativement ses crocs sur ta nuque fragile. Danser ensemble, dans une dangereuse danse, remplie du chant de tes bêlements d'effroi et de ses grognements entêté. Tu t'accroche au fil de ta vie, tes poumons brûle, s'arrache chaque souffle qui entre, qui sort, mais l'oxygène n'arrive plus à se rendre partout dans ton corps, l'une de tes pattes flanches, ton corps froid, plane dans un angle anguleux, et tu tombe, durement, dans un bruit sourd, tu apporte avec toi de la terre, cette terre qui t'a tromper, qui t'a laisser tomber et qui acceuillera ta désormais ta chute. Tu est effrayer, ça se voit, à la dilatation de tes yeux, ton corps est perler de millier de filet de sueur, ton corps vibre de plus en plus. L'adrénaline vous coule dans les veines, mais vous empêche d'en terminer maintenant, vous devez en profiter, chacun de votre façons. Une demie second et il est là, te dominant de sa grandeur, son regard dorer te submerge, te glace le sang, t'empêche de respirer et t'apaise, tes muscles se détente lentement, mais tu ne veux pas, tu essais, mais tu échoue. Tu regarde le ciel, d'un ciel trop bleu pour être mauvais et t'arrête au moment où ses crocs transperce ta chair. Tu as mal, mais trop engourdie pour être brûler complètement, tu lui assène un coup de sabots, t'étire les pattes en l'air, comme essayant d'attraper une corde imaginaire, mais tu n'est pas assez près, tu tombe, tout deviens noir, c'est la fin pour toi et un festin pour lui.

Prenant un temps pour réfléchir, respirer, Kanagan restait là, planter là, les épaules vouté, la respirer coupé, tâcher de sang. Un léger sourire semble s'installer au coin de ses lèvres. Cette longue chasse semblait l'avoir réanimer, amuser même. Après tout, c'est ce que Kanagan aimait de la chasse. Chaque proie est différente, chaque course reste semblabe. Un travail d'équipe qui va de l'avant. On glisse, on court, on plonge, on utilise son pouvoir, on s'arrête, on y retourne, un coup de croc par ci, un autre coup de croc par là et le coup finale reste et resteras probablement le coup que Kanagan aimait le plus.

Le silence étouffant, la force qui l'unie à sa proie. La peur qui glace son regard ainsi que son reflet, qui lui, brûle de mille ardeur folle. De désir et d'ambition. De savoir qu'il n'aura cette fois encore, pas échouer. Des milliers de filament qui se dérobe sous la force de sa mâchoire, des ses crocs qui entre, qui déchire. De ce sang si clair, si lourd, métallique et pourtant silencieux. Ses griffes sur le roc ainsi que les sabots de sa proie lui rappel de drôle de moment, avec une amie. L'odeur celle de la terre d'où il viens, d'une vie plutôt modeste quoiqu'entourer d'imbécile. Cependant, ce qu'il préfère le plus, encore plus que le goût de la chair en elle-même, c'est de sentir, de façons interstellaire, autour de lui, en lui. La vie de sa proie quitter doucement son corps pour aller on ne sait pas où. Chaque fois, cela lui donne des frissons aiguë, tout aussi délectable.

Se calmant tranquillement, Kanagan laissa ses poumons reprendre de leur travail éffrener et regarda sa proie pendant de longues minutes, avant de s'attaquer à la dégustation de son dur labeur. Jetant un regard d'horizon sur l'endroit qui l'entourait, cherchant du regard le moindre intrus voulant profitez de sa proie, Kanagan remarqua qu'il n'était qu'à 1 kilomètre du lac d'argent du territoire de l'air. Il le savait, puisque le soleil au dessus des arbres devant lui reflétait, au loin, l'éclat déjà brillant du lac en question. Secouant sa grosse tête, le noir poussa un grognement étouffé, suivie d'un soupir et d'un ''J'irai plus tard'' avant de se coucher et sol et d'attaquer sa proie, qui n'attendait plus que lui.

C'est le corps en sang et le ventre repus, que Kanagan c'était relever, une demie heure plus tard, déterminer à terminer les restant de sa proie plus tard, dans la soirée, avant de faire une patrouille autour des terres de son onc...Du feu -Puisqu'il fallait bien se préparer au travail d'alpha- et rentrer ensuite, dans son domaine. Descendant légèrement la petite vallée qui l'effleurait, Kanagan avait longuement analyser le meilleur endroit pour cacher ses restes, parce que oui, un cerf, ça ne se cache pas si facilement et sa sent, pour les plus doués. Il devait trouver un troue, une cache assez facile à cacher et assez odorante pour camoufler au mieux l'odeur générale de sa proie et ainsi seulement faire à croire à un petit mammifère en décomposition et la seule idée qui lui venue en tête, fut les sapins, qui lorgnait le boisé autour du lac d'argent. Idée folle ? Probablement. Mais Kanagan n'en avait que faire de la folie, il s'en sentait capable et, têtue, la trainer sur un kilomètre entier, seul et sans trop grande difficulté. Ingénieux, Kanagan avait insérer sa grosse tête dans un buisson et avait laisser tomber les reste du cervidés dans celui-ci, et sauta, sur quelques mètre de hauteur pour casser des branches de sapin et de pin et ainsi les mettre sur sa proie. reculant pour observer son travail, il fini par hocher la tête et trotter jusqu'au Lac derrière lui, pour se laver.

Reprenant son regard dur, notre jeune adulte semblait constamment juger le paysage qui l'entourait et marcher d'une marche dur, sévère. Quand on le regardait, là, avec ce sang qui tâchait son pelage, qui le rendait rude, sale, de la poussière de feu qui lui donnait un air encore plus impressionnant, de son gros museau,de son menton proéminent, de ses oreilles fines, bien coupé, de son torse bombé et de lorsqu'il lui en prenait l'envie, de son ton de voix suave, grognon et rauque, on voyait en lui, toute l'étoffe d'un vrai chef, d'un dominant au caractère bien trempé qu'on faisait bien de craindre. L'étoffe, la copie conforme des monstres qu'on racontait au jeune louveteau, avant de s'endormir ou en secret des parents, pour rigoler de ceux qui arrivait à tomber dans le panneau. Kanagan, avait l'étoffe d'un vrai dominant, beaucoup plus que d'autre qui, le corps fluide, mince et à la raison obsolète et semblable à celle de la moitié des autres habitants d'Estrÿa, ou tous le clan de l'eau et de l'air comme lui avait permis d'analyser le reculement dans la gorge de l'abondance.

Continuant d'avancer, Kanagan fut bien heureux de retrouver le lac en question qui déjà brillait de mille ton d'argent. Il du d'ailleurs se retenir un haut le coeur en pensant au fillette qui arrivait à trouver de cet endroit, un air romantique.

-Comment on peux trouver cet endroit magnifique ? C'est pas mignon qu'un poil, s't'endroit. C'est à donner un profond dégoût en la race canine. Un endroit peu être relaxant, mais pas jolie déblatéra t-il avant de s'arrêter, guettant la berge pour chercher une présence quelconque.

Voyant l'absence d'autre canidés, il secoua l'air de son court museau et fronça les sourcils au léger filament d'une odeur amer, malodorante. Haussant les épaules en se disant que ce n'était peut-être que lui ou celui d'un ours qui aurait pu passer tout près, dans la journée, le grand sortie des fourrés avec grâce et s'avança vers la berge en silence sans se douter de ce que l'odeur âpre qu'il avait sentit ne serait autre chose que ce qu'il avait redouter de retrouver, pour qui il en avait longtemps voulue, qu'il avait chercher, qui l'avait mis en colère et qui le troublait, profondément.

Fronçant les sourcils, les oreilles fouettant l'air et la queue dresser, Kanagan se mis au aguet en entendant un bruit, sourd, de frottement. Son regard d'or parsema, glissa sur tout le paysage. Il ressortait, malveillant malgré la noirceur, ressortant sur le fond bleu et argent comme une pair de yeux malvaillants. Tournant la tête dans l'autre direction sur l'autre côté de la forêt, il revint bien vite sur le bord de la berge. Là, tout près des roseaux, un corps se tenait debout. Petit, frêle maigre et humide. Ne voyant que très peu, il s'approcha de quelques mètres avant de s'arrêter, net, la tête basse et les crocs légèrement ressortit. L'air ne portait aucune odeur. Au premier abord, Kanagan aurait pu rapporter l'odeur à celle de l'air, puisqu'elle était aussi légèrete, mais il décréta que ce ne pouvais pas être ça. Il fallait que ce soit autre chose, néanmoins, il garda l'idée en tête et se focussa à regarder, tout en réfléchissant. Se rappelant tout ce que son oncle lui avait appris, tout ce qu'il avait appris à ses dépends en sortant illégalement du sanctuaire pour suivre les espions, il releva une légère touche de poussière, comme celui d'un feu éteint. Fronçant les sourcils, Kanagan ne croyait pas trop à l'absurdité de la situation. Les oreilles coller au crâne, il éternua avant de rester pétrifier par ce qu'il vit, lorsque la silouhette de la personne se fit plus net, après que ses yeux se sois habituer à la clareté de l'endroit. M-Mais..ce n'est pas possible. Je dois rêver, c'est certain. O-Okana est ici. C'est bien elle. Je reconnaitrais sa gueule partout, sale ou non. Ce regard d'azur...

Plissant les yeux, Kanagan arrêta de bouger. Ses pattes tremblait et une douleur compressait ses poumons, lui brûlait la gorge, l'empêchait de bouger. Non...Non, non, non et non.

-Petite branche maugréa Kanagan en re-penchant sa tête et en laissant, un regard et une remous mauvaise sur ses babines.
Revenir en haut Aller en bas
Okana
Okana

Feuille de personnage
Expérience:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue0/400L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (0/400)
Points de vie:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue200/200L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (200/200)
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeMer 22 Oct - 16:13

Je n'avais plus senti mon coeur battre ainsi depuis que Jyk était mort. Je me souviens l'avoir sentit tirer, hurler, étouffer... lâcher. Puis plus rien. C'est comme si j'étais morte, mais que je continuait de vivre à la fois. Et là, devant un loup brun aux yeux brillants, si familier et inconnu à la fois, mon coeur tambourinait. J'ai mal. Et la douleur vrille partout dans mon corps.

Okana fixa le loup qui lui fessait face. Grand, musclé, à la fourrure rude et aux yeux dorés, il la regardait aussi, le même étonnement dans les yeux. Alors que pendant leur enfance, la différence de taille était infime, Okana ne pu s'empêcher de penser qu'il était très imposant. Elle avait toujours été petite, avec des pattes robustes et épaisses. Cependant cela ne la dérangeait aucunement, elle avait une grande facilité à se déplacer ainsi.

-Petite branche

Sa voix. Elle était tellement plus grave, tellement plus sérieuse. Cet éclat de voix fit à Okana comme une décharge, et elle se sentit plus libre de mouvement. Elle n'envoya même pas un sourire vilain à Kanagan, ni même une mauvaise blague. Elle le regarda un instant dans les yeux, et dans les siens on pouvait lire un millier d'excuses et de remords. La louve solitaire se détourna, et se mit à courir le plus vite qu'elle pouvait.

Elle avait beau ne pas avoir eu de mentor, Okana avait toujours couru comme une flèche. Le corps fin et les pattes musclés, elle avait le physique parfait pour la course. Elle fonçait à travers les herbes hautes, la gueule grande ouverte.
Je ne veux pas le voir, je ne veux pas le voir, je déteste le clan du Feu, je les hais, je veux les tuer, je veux les faire souffrir comme ils ont fait souffrir mon ami, je les déteste. Ils ne m'ont jamais compris, aucun.
Le dernier mot résonna dans sa tête alors qu'elle courait.
Aucun ? Alors c'est pour ça que je fuis ? Parce qu'il reste des loups à qui je n'ai rien à reprocher ? Je suis lâche, mais je m'en fiche. Je n'ai rien à gagner, et je n'ai rien à perdre. De toute façon j'ai déjà tout perdu.

Elle courait le long du lac, sans trop savoir où elle allait. Elle n'avait aucune idée de si elle était poursuivie ou pas. Elle n'avait aucune idée de pourquoi elle avait réellement fuit. Peut être était-ce car elle détestait son passé ? Elle n'en savait rien. Ce n'était pas vraiment ça qui la préoccupait à ce moment. Elle se sentait lourde, ses pattes lui semblaient raides. Un long frisson lui remonta l'échine, puis un vent glacé l'envahit. Chaque mouvement était une bataille, un pas de plus lui semblait irréalisable.

La louve grise s'écroula, comme inerte au sol. Son souffle était gelé, elle avait l'impression de mourir. Elle eu juste le courage de lever les yeux et quand une ombre vint la dominer.

-Connard. Arriva-t-elle à articuler
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeMer 22 Oct - 18:16

Je n'aurais jamais penser, même une seconde la revoir un jour. Pour moi, Okana était morte, du moins dans ma vie. Elle était partit comme tout le reste. Comme mon oncle, comme mes chances de dominer le clan du feu, comme mes chances d'avoir une famille respectable, sans louveteaux, bien entendue. Pas question d'endurer et d'éduquer des baveux de leur catégorie. Même moi, je me demande comment la meute à fait pour m'endurer si longtemps. Je ne voulais pas la voir, je voulais qu'elle parte, qu'elle ne revienne jamais. Va-t-en Okana, va-t-en !


Son corps semblait meurtrit, déchiré par la faim, la fatigue, la saleté et..quelque chose d'autre. Son regard semblait désuet, déchiré, brûlant d'une ardeur dangereuse que j'avais moult fois reconnue dans celui de mon oncle lorsqu'un intrus entrait sur ses terres, lorsque Blackice faisait des bétises et le dérangeait pendant qu'il travaillait, pour des enfantillages, parce que ouais, Blackice excellait dans ce genre de chose. Il l'avait déjà vue, dans le siens, lorsque son oncle était mort, lorsqu'on avait mal à Okana, dans leur jeunesse. C'était le regard amère de la colère pur, meurtrière et imprévisible. Okana l'avait, cette flamme dangereuse qui la changeait du tout où tout, jusqu'à n'être quasi plus reconnaissable. Seul la couleur de ses yeux la trahissait, en fait et son pelage unique.

À ces paroles, le corps d'Okana sembla parsemer d'un long frissons, presque répréhensible au yeux de Kanagan. Son corps tremblait, légèrement accroupie dans la berge du lac, comme essayant de se stabiliser du mieux qu'elle le pouvait. Puis, elle avait relever la tête pour faire face à ce qui avait été jadis, son meilleur ami. La encore, il l'avais vue mieux encore, cette flamme qui la consumait, qui l'avait changer. Il aurait voulue lui dire quelque chose. Quelque chose qui la ferait changer d'avis, qui la rammenrais à ce qu'elle était, auparavant, mais il n'y arrivait pas, charmer, troubler et terriblement angoisser à l'idée qu'il l'avait la, sous les yeux. Je t'en pris, va-t-en. Fil, laisse moi tranquille et ne me tourmente plus jamais. pensa Kanagan en dressant la tête et les oreilles lorsque les yeux d'Okana changèrent pour un regard remplie d'excuse, de remord, de détresse et solitude. Cet air de chien battue, ne lui allait pas du tout et il le lui aurait fait remarquer, si elle n'était pas partit à courir, quelque secondes après s'être indirectement soumise en excuse.

Hoquetant de surprise, Kanagan pris de longues secondes avant de réagir. Okana, elle s'en allait, loin, prête à ne probablement jamais revenir. Elle s'arrachait devant lui comme Max, comme une putain de lâche, une faible, une solitaire. À cette idée, le coeur de Kanagan ne fit qu'un tour avant de s'enflammer d'une haine incommensurable. Blackfury l'avait banni, c'était assurément de sa faute si elle était partie, si il lui avait enlever la seule personne pour qui Kanagan avait du plaisir à vivre dans la meute, pour qui il avait redoubler de plaisir à faire mal au gens, à leur faire peur, à devenir quelqu'un de mauvais, mais bon pour une seule et unique personne. Pour vivre, tout simplement. Profitez de la vie. Fury, dans sa plaisance et derrière son sourire innocent et hypocrite avait tout briser, allait tout gâcher. Ne pouvant s'empêcher de grogner, le noir s'en remis à la douleur qui lui compressait maintenant les poumons et à la silhouette qui elle, s'éloignait dans le temps de le dire.

Avançant d'un pas, il n'était pas question qu'elle parte, pas comme ça, pas en lâche. Si elle voulait partir, ce serait avec un commentaire désobligeant, ou une mauvaise blague. Claquant légèrement des dents et ne quittant pas la silouhette des yeux, Kanagan se mis en chasse, obliquant par un chemin transversale dans le boisé qui longeait le lac, en ne la quittant pas des yeux une seule seconde. Ses pas était lourd, bruyant, sa respiration silencieuse et son regard solide. Atterissant sur un tas de feuilles mortes, Kana' glissa sur quelques que mètre et arriva pas très loin devant Okana qu'il avait rapidement rattraper. C'est en arrêtant de courir que Kanagan ressentit que la chaleur qu'il venait de voler à Okana, s'infiltrait en lui comme des piques de glace. Elle venait de partout, l'encerclait et l'étouffait. Essayant de ne pas haleter, Kanagan se contenta de respirer en silence en expulsant son air par ses babines et son museau. Il devait garder un minimum de sérieux. Ses poumons lui brûlait, mais la douleur mental n'était rien en comparaison. Il la détestait, plus que tout, en ce moment. Okana, sa meilleure amie avait changer, trop changer. Il ne la reconnaissait plus. Plissant les yeux en avançant pour la dominer de toute sa hauteur, Kanagan pencha la tête vers Okana et essaya de tenter le transfère d'énergie, chose qu'il n'avait jamais essayer jusqu'ici.

Esquissant un sourire en l'entendant maugréer et voyant qu'elle serait assez forte pour se relever et retrouver rapidement sa chaleur corporelle, Kanagan recula d'un pas, pour que l'on en voit que son regard doré et le reflet de la lune sur sa truffe humide.

-Ravis de voir que je me suis tromper sur ton compte, finalement.
Revenir en haut Aller en bas
Okana
Okana

Feuille de personnage
Expérience:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue0/400L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (0/400)
Points de vie:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue200/200L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (200/200)
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeMer 22 Oct - 19:50

Elle le regardait, le méprisait, le foudroyait du regard. Elle le trouvait aussi odieux que tout les membres de ce putain de clan. Sa chaleur revenait doucement, mais elle n'en avait rien à foutre. Elle avait envie de lui sauter à la gorge, le tuer. Cette sensation qui l'envahissait à chaque fois qu'elle voyait un loup. Cette envie de tuer, de voir le sang couler, de se délecter d'un nectar rare.

-Ravis de voir que je me suis tromper sur ton compte, finalement.

Son regard oscillait entre son cou et sa tête. Elle voyait rouge. Déchirée entre raison et folie, elle tentait désespérément de se battre contre le démon qui la hantait. La folie l'emportait toujours, et elle avait arrêter de se battre. Là, elle luttait. Contre un désir de mort, de sang, de peur et d'adrénaline.

-Ta gueule.

Elle détourna les yeux du cou de Kanagan, détourna les yeux d'un loup qui par le passé avait ravis ses journées, avait redonné un sens à sa vie, avait changé la donne. Elle resta couchée, sans même tenter de se relever. Elle n'avait pas le courage, ni l'envie.

-Allez, tues moi, venge donc ce gamin que j'ai tenté d'exterminer. De toute façon je m'en fiche.

Elle le fixait, aucune peur dans le regard, juste une haine flamboyante qui lui dévorait l'âme. Elle se fichait bien de mourir, la vengeance l'aveuglait, la rendait folle à lier. Elle se releva finalement assise, la tête légèrement inclinée, un sourire horrible déformant sa face.

-Kanagan, j'ai envie de mourir.

Son sourire retomba, ses yeux brillants ternirent, et elle devint étrangement sérieuse.

-Tue-moi...

Je me demande pourquoi je m'accroche à la vie ainsi. Pourquoi ai je veillé à survivre jusqu'ici. Je n'ai que ma vengeance, je n'ai rien d'autre. Tout ce qui me raccrochait à une existence heureuse est morte, partie, m'a abandonnée. Maman, Analy, Jyk. Soar m'a laissé tomber. Mon clan m'a laissé tomber. Mon envie de vivre s'est enfuie. Autant mourir face au seul loup qui je ne déteste pas. Même si il me déteste. Je m'en fou. La mort m'a assez jouer de tour. Maintenant je vais la chercher moi même. La mort est ma plus grande amie. Elle me suis.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeLun 27 Oct - 14:56

Je n'aurais jamais crue possible, un jour, malgré toute les blagues que j'ai pu faire à son intention, qu'elle virerait un jour complètement folle. Je le voyais maintenant et je comprenait parfaitement à quel point la folie avait aussi eu raison de sa tête, mais aussi de son corps. C'était elle qui menait tous ses pas maintenant. Mon coeur sembla se déchirer sur ce tout nouveau regard que je me devais de poser sur Okana. Sur ces blessures, j'aurais aimer pouvoir l'écraser au sol, la soustraire à tout ce qui l'entourait, à tout ce qui la rongeait de l'intérieur, comme je l'aurais, plusieurs mois plus tôt, quand nous n'étions que des louveteaux. J'aurais aimer pouvoir lui éviter de sombrer, de se blesser, mais aujourd'hui, là, maintenant, le seul regard que je pouvais lui donner, malgré ma terrible envie de la serrer contre moi et de lui assurer que je me vengerais de tout ce qui lui était arriver, de tout ce qui nous arrivais, était celui de la méfiance...

Même en face de ce qui se rapprochait un peu plus de la mort, de la seconde perte d'une amie très cher, Kanagan n'arrivait tout simplement pas à réagir. Il savait, qu'Okana ne changerais probablement jamais. Il savait que cette fois, la louve qu'il voyait devant lui, qu'il l'avait perdu, pour toujours. Parce que lorsqu'on frôle la folie, on ne veux plus la quitter, ça, Kanagan le savait, l'avait toujours sue. Cependant, son regard se devait de rester froid, mauvais, méfiant, pour sa sécurité et pour celle de sa meilleure amie, ou de ce qu'il en restait. Il savait, au fond de lui que rien ne changerais et que c'était parce qu'il avait été stupide, mais il ne pouvait pas se résigner à l'idée que c'était ça, que c'était sa faute. Il devait continuer...À L'entendre lui dire de se la fermer, Kanagan ne pu s'empêcher de sourire. Il avait toujours aimer ce ton de voix chez Okana qui rappelait toujours à quel point elle méprisait tout le monde.

Soupirant tout en continuant de la jauger du regard, Kanagan émis un léger grognement lorsqu'Okana baissa les yeux. La louve qui avait changer sa vie, la louve qui jamais auparavant n'aurait oser baisser les yeux devant qui que ce soit et encore moins sa propre personne même si il fallait avouer qu'il était tout bêtement très, très sexy et imposant...Okana, ne se serait jamais abaisser et ce qu'elle lui demanda ensuite le pris encore plus de court...Cette demande le percuta comme un coup de croc dans le torse. Il avait l'impression de tomber en bas de la cascade de Pain, de s'écraser sur un rocher, et de continuer de se faire écraser par la chute qui elle, ne cessait jamais de tomber. Oui...la douleur était comparable. Et qu'est-ce que vous auriez fait vous, si votre meilleure amie vous demandait de mettre fin à ces jours, après des semaines d'absences, alors que la folie commençait doucement à s'emparer du peu d'elle-même qui lui restait ? Cependant, tout aussi rapidement que la douleur était apparue chez lui, Kanagan la chassa d'un grognement et d'un pas en avant. Les yeux plisser, Kanagan se racla la gorge et pris un moment avant de s'adresser à elle, sur un ton qu'on ne lui reconnaissait plus, un ton digne non pas d'un alpha, comme on aurait pu l'espérer, mais comme celui d'un ami qui résonnait ce qui lui tenait cher, pour éviter de perdre.

-Okana, je me fou totalement de ce que t'as fait. Ce louveteau...ce...Taz, il aurait bien pu mourir. D'ailleurs...je sais pas comment t'a fait pour manquer ton coup dit-il avec légèrement d'amertume. La seule personne pour qui j'ai de la préocuppation, c'est toi. La tête de mule que j'ai connue  n'en a rien à faire des autres, ni probablement rien à faire de ce que je dis, mais qui aurait continuer de vivre, pour pourrir un maximum la vie de ceux qui on pourris la sienne.

Kanagan repris son souffle avant de cacher son étonnement à sa demande...À son regard qui commençait à se ternir, lui donnant un air encore plus sombre, plus..morne...plus morte. Oui, c'est ça. Okana se rapprochait de la mort comme jamais auparavant. Cette fois, ce n'était pas en faisant des jeux de louveteaux, ce n'était pas en envoyant chier les adultes, ni en allant trotter sur les autres territoires, en sautant à des endroits dangereux. On ne la provoquait plus...Okana venait littéralement la chercher. La cueillir comme une fleur dans le territoire de la grande fleur. Comme si toute sa vie, c'était ce qu'elle devait faire.


-Non dit-il franc, sec et profondément écoeurer. Tu crois être la seule à souffrir de la perte de gens auquel tu tenais ? Tu crois que cela te permets de t'appitoyer à mes pattes, comme ça ? Tu t'es vue ? La folie t'a rendue laide, encore plus que je trouvais que tu l'étais déjà. Tu chercher à cuillire la mort comme une vulgaire fleur dans un champ. Tu sais ce que la mort fait, Okana ? Tu sais comment elle fait souffrir, comme elle emporte dans la douleur, dans la finesse et combien de remord elle laisse derrière elle ? Pour l'instant, moi, tout ce que je vois, c'est le fruit bien répendue de son travail assidue. Elle t'as eu aussi facilement qu'elle as eu la moitié du clan. Pathétique...

Kanagan marqua une pause. Il savait que ces paroles allait la blesser, mais c'était ce qu'elle devait entendre. C'est qu'elle devait se relever, réaliser ce qu'elle était en train de devenir.

-J'ai perdu mon oncle Okana...et j'ai, en quelque sorte...perdu ma cousine aussi. J'ai perdu ma mère, mon père et maintenant, je vois bien que je suis en train de te perdre. À nouveaux, on m'enlève ce pour quoi j'ai le plus d'intérêt, mise à part détruire la vie des autres, pour mon propre plaisir personnel. Je te croyais...je t'ai toujours crue plus forte que ça, mais je crois m'être tromper.

Kanagan recula de quelque pas, commençant légèrement à tout simplement s'effacer dans le noir, le seul reflet de ses pupilles doré éclairant le noirceur, sans toutefois arriver à se détacher de celle qui fût jadis sa meilleure amie. Baissant la tête, les crocs brillant, éclatant d'un éclat étrangement familier, tétanisant, Kanagan laissa un son rauque, tembouriner les oreilles d'Okana, tembouriner les siennes. Le son de son grognement répercutait même l'eau, qui elle, tentait de s'éloigner de cette menace, troublant le calme de celle-ci. On revoyait chez lui, le prédateur qu'il avait toujours été déterminer à devenir. Ses muscles se contractèrent pour ne laisser chez lui..qu'une masse de menace et de danger. Puis, comme un souffle de vent, ses pattes arrières tombèrent sur Okana, la renversant. Maintenant, c'était lui qui la dominait, et non pas la folie. Il les dominait toute les deux.

À ce point, Kanagan aurait facilement pu ne faire qu'un coup de croc sur sa nuque à découvert pour mettre fin à toute cette souffrance. Après tout, la mort d'Okana lui aurait été avantageuse...cette peine, qui lui rongeait l'estomac lorsqu'il pensait à elle, à ce qu'il avait perdu. Cela mettait fin à l'image qu'il voyait d'elle aujourd'hui et s'assurait, de même fait, d'être le seul à le faire.

-Une dernière soupe au caillou avant de partir ? dit Kanagan en laissant un cours instant, un rire s'infiltrer dans le coin de ses lèvres, faisant fourcher la fin de sa phrase, en se rappelant ces bons vieux souvenirs.
Revenir en haut Aller en bas
Okana
Okana

Feuille de personnage
Expérience:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue0/400L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (0/400)
Points de vie:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue200/200L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (200/200)
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeMar 28 Oct - 11:59

Ma respiration est coupée, mon coeur bat si fort que j'ai l'impression que mon torse va se rompre. Je ne pensais pas que de simples mots, de simples phrases pouvaient encore m'atteindre. J'imaginais rester seule toujours, ne plus m'attacher à quiconque, ne plus voir mourir personne. Au départ, tout ça partait d'une bonne intention... Non. Depuis que Analy et Maman sont morts, j'avais déjà sombré. Jyk n'a fait que me retenir, puis quand il n'a plus été là, je me suis laissée allée. Je me suis même retrouvé avec un titre de meurtrière, de folle sanguinaire. On aurait pu m'arrêter, seulement personne n'est venu.

Kanagan avait refusé. Pourquoi ? C'était comme si son plan s'écroulait devant elle, comme mourir lui était impossible. La folie l'empêchait de se suicider, elle n'arrivait pas à mourir d'elle même. Alors s'était ça, son destin. Souffrir ?

-Tu crois être la seule à souffrir de la perte de gens auquel tu tenais ? Tu crois que cela te permets de t'appitoyer à mes pattes, comme ça ? Tu t'es vue ? La folie t'a rendue laide, encore plus que je trouvais que tu l'étais déjà. Tu chercher à cuillire la mort comme une vulgaire fleur dans un champ. Tu sais ce que la mort fait, Okana ? Tu sais comment elle fait souffrir, comme elle emporte dans la douleur, dans la finesse et combien de remord elle laisse derrière elle ? Pour l'instant, moi, tout ce que je vois, c'est le fruit bien répendue de son travail assidue. Elle t'as eu aussi facilement qu'elle as eu la moitié du clan. Pathétique...

Elle regardait ce morfale de Kanagan, en train de lui débiter ses conneries. Elle avait envie de pleurer, non pas parce qu'il l'insultait, mais parce qu'elle savait que après ça, son calvaire allait recommencer. Elle avait envie de lui sauter à la gorge pour qu'il la ferme, elle en avait marre de l'entendre. Elle en avait marre de tout.

-J'ai perdu mon oncle Okana...et j'ai, en quelque sorte...perdu ma cousine aussi. J'ai perdu ma mère, mon père et maintenant, je vois bien que je suis en train de te perdre. À nouveaux, on m'enlève ce pour quoi j'ai le plus d'intérêt, mise à part détruire la vie des autres, pour mon propre plaisir personnel. Je te croyais...je t'ai toujours crue plus forte que ça, mais je crois m'être tromper.

Elle allait parler, lui hurler qu'elle savait ce qu'était la mort, que le monde ne tournait pas uniquement autour de lui. Seulement, ses énormes pattes s'abattirent sur ses épaules, et elle tomba en arrière. Peut être avait-t-il changé d'avis ? Il n'en était rien.

-Une dernière soupe au caillou avant de partir ? Dit-il en riant un peu

Elle était bloquée là, avec cet idiot qui faisait allusion au passé. Elle n'avait aucune envie de se souvenir de ça. Ni des bons souvenirs, ni des mauvais. Elle n'esquissa même pas un maigre sourire à cet ami d'enfance qui lui tapait sur le système.

-Tu vas fermer ta gueule sale morfale de merde ?! Lâche moi, j'en ai marre de t'entendre me raconter ta vie pourrie sans intérêts. Je m'en fou de toi, je veux juste crever. Tout me famille est morte, mon père, ma mère, mon frère. Tués comme des saloperies qui n'avait rien à faire là. Ma soeur est une pauvre tâche du clan du Feu, qui n'a pas daigner s'occuper de moi, ni même m'adresser un seul mot gentil de toute son existence. A l'heure qui l'est, elle doit me mépriser autant que tout ces connards de cramés. Jyk est mort aussi, attrapé comme un vulgaire gibier. Même toi qui ne l'aimait pas, tu l'aurait vu avant de mourir, ton coeur aurait fané. Il s'est accroché à la vie pendant trois jours, alors qu'il savait pertinemment qu'il allait mourir. Et après ça tu prétends que je ne sais ce qu'est la mort ?! Tu es encore plus con qu'avant mon pauvre ! Et je me fou bien de ce que le clan a bien pu devenir ! Tant mieux si ils sont morts, il y aura moins de vermines sur l'île ainsi.

Elle avait finit par hurler, elle était à bout de souffle. Son regard bleu transperçait la pénombre pour aller se ficher dans les yeux jaunes de Kanagan. La rage fessait trembler ses pattes et le bas de sa mâchoire. Elle avait une envie folle de se défouler sur le jeune mâle, mais elle n'arrivait pas à se dégager.

-Tu ne peux pas prétendre que tu as de l'intérêt pour moi, alors que ça fait déjà des mois que j’erre sur l'île, que tout le monde sait ce que je suis devenue, ce que je fait aux idiots qui croisent mon chemin. Tu savais tout ça, pourtant tu n'es pas venu avant ! Et ne vient pas non plus me faire croire que tu me cherchais aujourd'hui ! Vu ta tête en me voyant, il est clair que c'était du hasard ! Ne me prend pas pour une conne, Kanagan ! Tu m'as crue plus forte ? Et bien tu t'es trompé ! J'ai toujours été une lâche, qui cache ses sentiments derrière son caractère de merde !

Sa voix se cassa un peu, et elle n'eut soudain plus envie de rien. Elle n'avait plus envie de protester, ni de se battre pour pouvoir s'échapper. Ses muscles se relâchèrent, sa tête tomba en arrière. Elle continua cependant à fixer Kanagan. Il y eut un long silence, et Okana sentait son coeur se serrer.

-De toute façon, à quoi ça sert tout ça ? Je n'ai plus de raison de vivre, ni d'envie particulière. Tout ce que je veux, c'est qu'on me laisse mourir. Mais toi, tu ne veux pas, et en plus tu me garde prisonnière.

Tout son corps lui faisait mal, ses yeux piquaient. Elle avait comme une grosse boule dans la gorge, et elle se sentait complètement vulnérable et faible. Elle sentit quelque chose de chaud et humide glisser le long de sa tempe.

-Tu me veux quoi à la fin ? Murmura-t-elle

Elle voulait se cacher, elle voulait arrêter de pleurer comme ça. Seulement elle n'y arrivait pas. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était se laisser aller encore un peu plus.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeLun 17 Nov - 17:33

J'aurais aimé pouvoir lui dire toute ces choses qu'on ne c'était jamais dit. Toute ces choses qui restait là, figer dans notre silence étouffant. De nos regards qui avant était complice, se persécutait maintenant de notre violence réciproque. Nous avions tous perdus et alors que nous avions la chance de garder, n'empêche qu'une seule parcelle de ce qui restait de nous-même, nous ne la prenions pas, restant là, attendant on ne sait quel ironie du sort.


C'est maintenant exactement ce que Kanagan voyait. Un feu follet, qui malgré toute les intentions du monde, continuerais de brûler, jusqu'à ce sa vangeance soit achevé. D'un sens, de voir que le regard amère, dangereux, tremblant et profondément catégorique d'Okana lui laissait entrevoir qu'elle lui en voulait amèrement, Kanagan ressentait, quelque part lui...cette même rage amère. Comme si la seule puissance de sa haine, lui était transmis. De façons douloureuse, certes, mais lui était transmis quand même. Kanagan savait qu'il avait été stupide. Bien entendue...il avait entendue les nouvelles de Jyk, sa mort douloureuse, son agonie intermédiaire et de son désir de s'accrocher à la vie. Ce petit enculé, qui l'avait si souvent arraché d'hargneux commentaire , qui avait, d'une certaine manière, inciter Okana à faire des mouvements de chat un peu chelou...C'était maintenant en aller. Ce seul ami de toujours qu'Okana avait toujours eu quelque part avec elle. Certes, Kanagan eu été déçu de la nouvelle, puisqu'il s'agissait d'un ami très proche d'Okana, mais aussi triste de voir qu'il ne l'ai pas enterré lui-même.

Les hurlements de la jeune louve l'arrachèrent à ses pensés des plus funestes. À ses pensés qui, d'une certaine manière, l'arrachait brusquement au monde visuel qui lui déchirait le ventre. Qui le pétrifiait. Toujours là, sur elle, ses grosses pattes sur son corps et ses yeux, d'un or si pur dans ce bleu si dangereux, si métamorphosé. Un instant, il relâcha sa prise, serrant les crocs, retenant, ne serait-ce qu'une parcelle d'un sentiment impure qu'il ne déchiffrait pas lui-même. Ce n'était pas de l'amour, ce n'était pas de la rancune, c'était de la pitié, beaucoup de pitié. La seule pitié qui l'eu probablement submergé depuis sa naissance. À lui seul, il rendait Kanagan presque mal à l'aise. Il ne voulait plus être là, puisqu'elle avait raison, elle avait toujours eu raison et tout ce qu'il lui restait à faire, c'était de partir, de ne jamais revenir de la laisser là ou Okana avait toujours voulue être, où elle avait toujours pensé qu'elle serait par la simple force d'un destin qui imprécis. «Tu ne peux pas prétendre que tu as de l'intérêt pour moi, alors que ça fait déjà des mois que j’erre sur l'île, que tout le monde sait ce que je suis devenue, ce que je fait aux idiots qui croisent mon chemin. Tu savais tout ça, pourtant tu n'es pas venu avant ! Et ne vient pas non plus me faire croire que tu me cherchais aujourd'hui ! Vu ta tête en me voyant, il est clair que c'était du hasard ! Ne me prend pas pour une conne, Kanagan ! Tu m'as crue plus forte ? Et bien tu t'es trompé ! J'ai toujours été une lâche, qui cache ses sentiments derrière son caractère de merde !»

En était-il réellement là, maintenant ? Aujourd'hui ? Alors que le corps d'Okana perdait de sa frigidité, qu'elle n'osait plus bouger, épuiser, blasé parce qu'il lui arrivait, présentement Kanagan en pris un coup.  C'est vrai qu'il n'avait pas chercher à la retrouver, lorsque c'était arriver, premièrement pour la simple et bonne raison qu'il n'en avait jamais été informer. Ensuite...lorsque les nouvelles s'étancher de bouche à oreille et qu'elle lui était parvenue, après une bagarre qu'il avait bien entendue orchestrer, le jeune noir c'était vu constamment surveiller. De toute part, il sentait les regards curieux des espions qui tentait tant bien que mal de retrouver ce 'feu follet'. Nombreux eurent été les combats, les crises de rage, les insultes, les blessés et la démolition. Ici, on ne croirais pas plus qu'il n'en faut pour savoir que Kanagan aurait aisément pu sortir du territoire, pour la retrouver, repeindre ses traces, tués quiconque l'en empêcherait, ou tout simplement les mener là où ils voulaient, pour retrouver ce qu'ils voulaient, mais Kanagan s'en était empêcher, se contentant de retirer la chaleur de son monde, pour s'imuniser. Il avait attendue que tout se calme, que les mois passe, que la guerre se termine, que le nouveaux 'Staff' soit mis en place, puis avait lacement continuer de vivre, de chasser, de se défouler sur les parcelles du monde qui lui restait, planifiant, au combien une douce vengeance. Ce clan, il travaillait pour le reprendre, reprendre par ainsi fait, ce qui lui était dû, ce qui AURAIT du lui être rendue à la mort de Blackmist. Esquissant un sourire désuet, Kanagan repoussa son contact, mais s'assura de glisser une phrase, au creux de son oreille, qui jusqu'ici, n'était rien d'autre qu'une phrase qui se voulait vrai.«Tout t'es simplement tomber dessus. Ne fait pas comme les autres Okana...»et recula, sa mèche de cheveux voletant légèrement au vent qui balayait doucement la terre humble du lac d'argent.

Ce qui est drôle, c'est de savoir que pendant de nombreuse nuit, Kanagan avait appréhender cette rencontre. Il ce l'était répété de nombreuse fois, se persécutant à chaque fois à la réaction anormale d'Okana face à lui, puis, après quelque scénario, se rendormait, pestant l'absurdité du geste. «Comme si ça allait changer quelque chose.» pensait-il. Il savait pertinemment que cela ne changerais rien, n'amènerait rien, mais il avait continuer de se dire qu'Okana, elle, reviendrait peut-être, en catimini, s'infiltrer chez lui, qu'il aurait pu être là, à ses côté, pour détester le monde, détester de la terre au ciel, tout ce qui les empêchait de laisser les choses aller, tout ce qui avait tout changer. De cracher sur ses dieu à la con dont tout le monde proclamait et priait l'existence, mais elle n'était jamais venue et alors qu'il l'avait la sous les yeux, Kanagan ne savait pas ce qu'il voulait. À se fier à son caractère, Kanagan n'était pas du genre è chiner qu'elle lui manquait, qu'il voulait l'aider et pourtant, c'était bien là la raison de son mal-être. Il voulait la sortir de là, l'avoir à ses côté pour détester le monde, comme avant, même si il savait qu'on ne reviendrais pas de là-bas où peut-être partir, tout simplement ? En exil ? Sur la nouvelle terre ? Seulement eux-deux et loin de leur passé ? Même si ses yeux parlait d'eu-même, Kanagan n'émis pas un son, se contenta d'explorer le silence.

Ce silence, devint rapidement interminable. Entre leur respirations, leur coup d'oeil et leur malaise, Kanagan ressentait de plus en plus le goût de partir. Après tout, peut-être que ce qu'il lui avait dit, quelque seconde auparavant n'était que de la foutaise ? Nah...Il n'y existait pas de tel foutaise. Quand t'es con, t'es con, t'as pas chercher à devenir con. Ça te tombe dessus sans raison. Peut-être qu'au fond...C'était Okana qui avait raison et qu'il n'existait pas de bonne personne seulement de bonne ou de mauvaise décision. C'était ça...la vie.

-Il y a certaine chose dont on ne reviens pas, dont on ne reviens jamais. Soit tu vie avec, soit tu ne le fait pas Okana.

Puis, il marqua un nouveaux temps de silence. Kana' ne voulait pas philosopher sur l'importance de laisser de coter ce qui doit être mis de côté, puisqu'il savait, au plus profond de lui, que la haine et la colère des choses était plus forte que tout et qu'il était dur de s'en sortir, parce qu'elle apportait tellement de chose, tellement de protection, de vengeance, de plaisir. Parce qu'il était, d'une certaine manière, plaisant d'être détester et d'entendre de tout le monde à quel point vous êtes détestable. Croyez le, il n'y a rien de mieux, mais quand ceci s'en va, vous devenez fou, vous changez à un point tel qu'il deviens difficile d'expliquer pourquoi ça vous arrive et puis vous faite tout ce que vous pouvez pour redevenir celui que vous étiez avant, parce que c'est exactement ce qu'il y a de mieux, parce que c'est le meilleur de vous-même, parce que c'est ce que tout le monde attends et voit de vous.

Après ces quelques seconde de réflexion, Kanagan réalisa qu'il ne voulait rien, absolument rien du tout. Principalement parce qu'elle n'était pas, à tout hasard prête à le revoir et parce qu'il n'avait rien à lui donner. Rien d'autre que sa propre noirceur. Cette noirceur qui l'avait jusqu'ici permis de survivre.

-Rien, absolument rien.

Kanagan réalisa, comme le reste, qu'il ne pouvait pas forcer les choses et même si cette vision de son ancienne meilleure amie l'attristait, il devait laisser les choses aller. Elle ne voulait pas plus de lui ici que le reste de la meute, parce qu'il portait son odeur. Parce qu'il était rattacher à ce qu'elle détestait. Kanagan n'avait plus envie de parler, ni même de bouger, ni même de respirer, il ne voulait plus qu'attendre. Aussi longtemps que possible, parce qu'il se sentait loin, parce qu'il était loin. Loin de la haine, loin de la fatigue, juste...tout près du passé, rattacher à la douleur et au goût amer d'avoir fait comme les autres...d'avoir attendue trop longtemps. «Well, this could almost kill me...» S'approchant doucement, de celle qui le regardait, d'un air si triste...si éloignés et la serra contre lui, d'une patte légèrte, rude et rapide, puis recula, la tête droite, reculant toujours de plus en plus, mais si lentement que Kanagan s'insultait de sa propre lenteur. Aussi stupide que cela puisse paraitre, quelque chose en lui espérait un retour en force de celle qu'il avait connue mais il savait qu'il devait s'en aller...

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Okana
Okana

Feuille de personnage
Expérience:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue0/400L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (0/400)
Points de vie:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue200/200L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (200/200)
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeMar 18 Nov - 16:21

Le monde où je vis est très différent de celui où je vivais dans mon enfance. Mais tous deux, quelle que soit la période de ma vie, ont un point commun. Le fait qu’ils ressemblent à une immense plaque de verre, prête à se fendre un peu plus à chaque faux pas. En dessous du verre, le vide, le néant. Un endroit effroyable dans lequel nul ne voulait plonger. Pourtant, malgré les apparences, je ne suis jamais tombée dans ce vide. Pourtant, la plaque de verre s’est déjà brisée en mille morceaux. J’ai juste appris au fil du temps à savoir marcher sur du verre cassé. J’ai appris à avoir mal, à supporter les morceaux qui s’enfoncent dans mes pattes et me blessent. J’ai toujours été comme ça, en fait. J’ai toujours essayé de ne pas me détourner de mes objectifs, ne pas faire attention à mon état, aller là où je veux, et c’est tout. Je pensais que cet endroit horrible de douleur dans lequel je m’étais cloîtrée n’appartenait qu’à moi, que nul autre n’avait jamais brisé sa plaque de verre. Et étrangement, quand je regarde Kanagan à cet instant, j’ai la vague impression que ses pattes sont elles aussi écorchées par le verre brisé.

C’est à ce moment-là que j’ai vu mon monde, ma plaque de verre. Alors qu’avant, je ne voyais que ses petits morceaux cassés, j’ai vu un endroit où le verre était différent. Intact. Il était là, solitaire, comme un cadeau tombé du ciel. Je pouvais m’y réfugier, retirer les bouts enfoncés profondément dans mes pattes, panser mes blessures. La seule condition était de garder cette parcelle en parfait état, de la chérir et de la protéger. Cette aubaine, c’est toi qui me l’as offerte, Kanagan. Enfin, offrir c’est beaucoup dire, tu n’aimes pas trop offrir des cadeaux. Disons que tu l’as fait sans t’en rendre compte. C’est pourtant un beau cadeau, et je sais qu’il faut que je le saisisse. Avant que tu repartes, avant que nos blessures intérieures nous déchirent. Maintenant.


Peu à peu, ses sanglots s’estompaient, ses larmes cessaient de couler. Il la serait contre lui. Lui, Kanagan, serait une démone dans ses pattes. Ce geste, aussi bref soit-t-il, lui fit l’effet d’une décharge électrique. Il l’avait relâchée, mais elle sentait encore sur son corps la pression de ses pattes. C’était comme si toute sorte de sentiments passés avaient resurgis en l’espace de quelques instant.

Elle l’observa, et elle lut dans ses yeux ce même vide étrange. Elle se releva, essuya d’une patte son poils gris. Elle restait là. Et il reculait doucement. Comme si tous les deux attendaient que l’autre dise quelque chose. Comme si ils retardaient le plus possible leur séparation. Comme si ils avaient envie de rester tout près l’un de l’autre. Le temps qu’ils restèrent là, en silence, sembla à Okana infini. Mais au moins, pendant ce temps-là, elle avait pu reprendre ses esprits. Et là elle commença à se sentir affreusement mal. Elle n’était pas censée avoir la moindre faiblesse, mais en quelques minutes ce type avait trouvé ses failles. Le froid de la nuit glissait sur ses poils mouillés par sa récente baignade. Elle se les gelait. Il reculait, encore et encore.

Je me suis vu un instant sur ma plaque de verre. Je me suis trouvée fragile, réfugiée sur cette petite parcelle intacte. Puis j’ai eu l’impression de glisser. Plus il reculait, plus mon corps plongeait vers les morceaux de verre cassés. Non, je ne voulais pas de ça. Il fallait courir en avant, tant que je le pouvais encore.

Elle s’avança, d’un pas décidé. Elle combla la distance qui les séparait à une vitesse surprenante. Debout ainsi, elle paraissait petite et faible à côté de Kanagan. Ses épaules étaient bien plus basses que les siennes, mais elle ne se sentait pas inférieur pour autant. En fait elle ne pensait pas à la différence de taille et de stature. Doucement, elle posa sa tête sur le poitrail de Kanagan, le museau incliné vers le sol. De là où il était, il ne pouvait voir que ses poils blanc et ses oreilles noires. Tout son être lui hurlait de lui dire de ne pas partir, mais elle ne réussit qu’à prononcer deux mots.

-Tu pues.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeMer 26 Nov - 18:22

«Puisses-t-elle démystifier la mort et le néant afin que ma vie puisse continuer de chanter dix secondes d’éternités et puisses-t-elle ainsi, par son entêtement, faire renaître en moi la force que j’avais jadis et qui aujourd’hui, m’enserrent dans les ténèbres de la persécution.»

Elle était là, gisant dans les ténèbres de ses pensés, me regardant avec un air de timbré et toujours dans ce silence qui me tuait, oui, ce silence là, me tuait. Je n'attendais plus comme j'avais l'habitude de le faire, c'est-à-dire, avec impatience. Non, cette fois, c'était différent. Comme si son seul regard me chavirait assez fort, assez longtemps pour me paralyser dans l'attente interminable d'un geste que j'attendais et espérait venir de sa part. Ces sentiments, je les haïssait. Je l'ai avait toujours haït, les avait toujours éloignés de moi. Parce qu'avec l'amour, on ne gagne rien, on apprends rien. Avec l'amour, on se trahis sois-même pour plaire à l'autre. Dans la haine, la colère et la persécution, nous avions tout. Moi et Okana...avions toujours tout trouver. Que ce soit du bonheur, à la haine, notre caractère de merde, enfilait des épines dans les pattes des autres et cela nous réjouissait et aujourd'hui, comme si le destin se vangeait de nos actions passé, nous persécutait nous, maintenant, nous fouettant toute ses bourdes, de toutes ses engueulades, ses batailles que nous avions nous-même créer.

C'était notre combat et c'était à nous de décider si nous prenions la fuite ou si nous marchions, côte à côte, les quelques mètre qu'il nous restait à parcourir.


Doucement, elle l'observait, comme si le temps ne pouvait rien faire contre eux. Comme si tout ce qu'ils leur restaient à faire, était d'attendre. Bruyant, mais silencieux, Kanagan ne cessait de réfléchir. Tentant de se remettre les idées en place, comprendre ce qu'il adviendrait, maintenant qu'Okana ne resterais plus, ne reviendrais plus. La respiration silencieuse, Kanagan laissait toujours ses pattes reculer lentement derrière lui, le tirant, chaque un peu plus loin d'elle, loin de celle qui fut autrefois sa meilleure amie, qui fût sa seule vrai famille, la seule vrai personne qui lui ressemblait, qui comprenait...

-O...

J'aurais aimer lui dire toutes ses choses que les gens ordinaires disent lorsque quelqu'un leur manque, lorsqu'il les aimes, lorsqu'il sont heureux, mais je n'y arrivait pas. Je n'arrivait pas à sortir ce qui la ferait peut-être rester, parce que je n'en voyait pas l'intérêt. Je déteste dire ça, parce que c'est irréfutablement le pire comportement que j'avais à prendre, mais je l'aimais bien, Okana. Je ne voulais que briser le verre qui la tétanisait, qui l'accrochait derrière son propre reflet, ce reflet qui aujourd'hui la terrifiait, tout en lui disant que c'était pas si mal. Que j'avais vue pire d'elle et qu'elle semblait aujourd'hui sous l'un de ses meilleurs jours.


Alors que ses sentiments semblait doucement s'estomper devant le temps du moment, Okana franchit l'espace qui les séparait pour arriver devant lui, toujours en silence. Les oreilles de Kanagan voyageait sans arrêt de l'avant vers l'arrière et ses babines semblait légèrement trembler, son corps criait de la sentir se rapprocher de lui, de sentir son poids à nouveau contre le sien. Ne sachant trop quoi faire et légèrement mal à l'aise, Kanagan étira légèrement le coin de ses lèvres, dans un sourire qu'il n'arriva pas à garder et baissa les yeux.

Le malaise se serait ressentie à des mètres à la ronde s'il c'était fait remarquer, mais ils étaient seul et en territoire ennemies, éclairer par la lune, sur sol très peu clément. Doucement, alors que l'gros noir se sentait de plus en plus mal, son corps entier sembla s'être délivrer de lourde chaine lorsqu'elle cala sa tête dans son poitrail. De là ou il était et à cause de la taille plus fine et plus petite d'Okana, il ne voyait que ses poils blancs et ses oreilles, qui s'était retirer vers l'arrière, relaxé. Avalant sa salive avec difficulté, Kanagan avança une patte pour se rapprocher un peu plus d'elle, sachant cette fois, qu'il ne la laisseras pas partir, du moins, pour la nuit. Alors que lors corps se criait mutuellement de se rapprocher, de ne pas s'éloigner, Okana glissa, entre ses crocs un 'Tu pues' qui voulait tout dire. Ne se retenant pas de laisser un léger rire exploser, un rire doux, franc et profondément rassurant, Kanagan ne trouva rien de mieux à répliquer qu'un...

-Vachier.
Revenir en haut Aller en bas
Okana
Okana

Feuille de personnage
Expérience:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue0/400L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (0/400)
Points de vie:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue200/200L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (200/200)
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeSam 29 Nov - 22:30

Le verre a disparu. Les morceaux cassés, la plaque intacte. Tout. Il fait sombre partout autour de moi, je n'y vois rien. Mais je sens une présence, juste là. A côté de moi, contre moi, avec moi. Les chemins qui s'offrent à moi sont encore plongés dans l'obscurité, mais je n'ai pas peur d'aller droit devant. Si tu marches à mes côtés, alors la peur peut aller se faire foutre.

Les poils du poitrail de Kanagan lui chatouillaient le museau, les paupières, le front. Quand son rire résonna au milieu des roseaux, s’envola jusqu’à l’infinité étoilée, un calme et une sérénité étonnante envahirent Okana. Elle avait envie de se jeter sur lui, frotter son museau contre sa tête, ne pas rester là sans rien faire.

-Va chier.

Un sourire fin découpa ses babines, elle rigola même un peu. Elle releva un peu la tête, glissa son museau dans son cou puis ne bougea plus. Elle n’était pas vraiment gênée, car ce genre de sentiment inutile avait été banni de sa façon de faire et de penser, comme un bon nombre de sentiments qu’elle trouvait futiles et dérangeants. Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, elle croyait en l’amour. Elle avait toujours aimé Jyk, Analy ou sa mère du plus profond de son cœur. Seulement la perte cet amour l’avait plongé dans la dépression, la folie, l’avait menée au suicide et à la déchéance. Ressentir toute ses vieilles émotions passées lui fessait peur, alors elle avait tenté d’éliminé l’amour dans sa vie. Et elle était devenue une criminelle.

Elle était glacée, alors que le cou de Kanagan était chaud et réconfortant. Pendant un instant, elle oublia le mal qui la rongeait, le mal qu’elle s’était fait, le mal qu’elle avait fait. Elle était perdue dans cet instant semblant infini, sans paraître dérangeant. Elle prit finalement la parole, un chuchotement léger que seul lui pourrait entendre.

-Je te déteste, tu me donnerais presque envie de vivre.


Elle retira sa tête de son cou, et la fraîcheur de la nuit lui rappela qu’elle était mouillée. Ce froid fit resurgir de vieux souvenirs, datant de quelques lunes avant la Grande Bataille. Elle s’était dans un ruisseau d’eau glacée, et la neige et le froid avait presque eu raison d’elle. Enfin bon, combien de fois avait-t-elle frôlé la mort ? Il était même étonnant qu’elle ne se soit jamais tuée, ou même blessée gravement.
Elle s’assit et enroula sa queue aux dessins étranges autour de ses bouts de pattes noires. Un long frisson lui parcouru l’échine. Elle observa un instant Kanagan, puis releva légèrement la tête. Le ciel était sans nuage, et des milliers d’étoiles illuminaient la toile noire. Demain il ferrait beau.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeMer 31 Déc - 6:02

«You can’t just be the good guy and expect to live. Not anymore.»

Kanagan n'aurait pas sue dire ce qu'il ressentait au plus profond de son coeur. Autant aurait-il été possible qu'il était remplie d'amour pour Okana, cette jeune folle, ce "feu follet" qui lui brûlait le coeur, désintégrait, de façons involontaire chaque parcelle de son corps chaque...image dans sa tête. Là, juste là, alors que leur corps tout deux rassembler inconsciemment en de millier de miette regardait chacun dans une direction, le grand noir du clan du feu attendait avec impatience qu'il se passe quelque chose. Non pas qu'il ne s'attendait à un événement perturbant, ne voulant absolument pas gâcher ce pourquoi il se sentait si bizarre, mais parce qu'ils étaient tous deux tellement habitué de voir leur bon moment, leur tranquillité perturbé par de quelconque élément, qu'ils ne faisaient maintenant plus que ça...anticiper.

Soupirant doucement derrière l'échine d'Okana, Kanagan ne savait pas comment interpeler ses mouvements. À ce moment, c'était toute son ancienne vie, tout ce qu'il avait recueillis de bien, d'important qui reposait entre ses pattes et il faut le dire, ce qu'il tenait là, entre ses pattes, n'était pas de la graine facile. C'est vrai ! Okana, même avant de devenir complètement timbré, avait toujours été -à sa façons- un peu folle, dangereuse. D'un caractère aussi d'acier que l'était ses crocs et ses griffes lorsqu'elle se mettait en colère. C'était d'ailleurs ça, selon Kanagan, qu'il tenait entre ses pattes. Un gros morceau dépravé d'acier bouillant.

Esquissant un sourire amère à travers la noirceur du Lac d'Argent, Kanagan tira sa tête légèrement sur le côté pour serrer sa meilleure amie un peu plus sur lui. Ceux qui semblait si fort hier, semblait toujours près, à l'intérieur, à être poussière demain et ce, malgré toutes les armes qu'ils avaient en eux et alors que, sans le vouloir, les pires craintes, les pires souvenirs de Kanagan lui revinrent en tête, lui coupa le souffle. Ouvrant légèrement la gueule, son coeur palpita plusieurs coups, sa respiration devint beaucoup plus difficile. Si on le regardait de face, on voyait que son regard doré prenait -peu à peu- très peu de place, son iris se rapetissant sans cesse alors que son regard devenait vitreux. Du coin de l'oeil, c'était encore cette stupide ombre qui le couvrait, doucement, gobant toutes les petites particules de visions qu'il lui restait et agrémentant ce sentiment d'étouffement au niveaux de sa cage thoracique, à un sentiment de catastrophe imminente. Elle revenait encore. Serrant la mâchoire et ancrant ses pattes dans la terre humble, Kanagan essaya de reprendre ses esprits. Il fallait régler ce problème et vite parce qu'il y avait des dommages collatéraux à cette attaque soudaine...Kanagan retirait lentement la chaleur corporelle d'Okana pour se la donner lui-même. Alternant à garder les yeux ouverts et à respirer sans que sa meilleure amie ne le remarque, il semblas étrangement revenir sur terre lorsque la voix un peu tremblante d'Okana lui rappela qu'elle était là, qu'il n'était plus seul dans ce monde d'imbécile, qu'il n'était plus seul à traverser ce merdiez.

-Et moi parce que tu me fait dire des trucs stupides dit-il en haussant un sourcils, jetant un regard autour de lui, pour ne voir rien d'autre que du noir et le léger reflet imparfait, oscillant des étoiles dans le lac.

En reposant son regard sur Okana, il vis bien qu'elle semblait congeler, par sa faute, mais aussi parce qu'elle était toute mouillée. Fermant les yeux et soufflant légèrement un coup, Kanagan essaya de visualiser la chaleur de son corps, le sang qui coulait dans ces vaines, avant de le laisser s'exposer à l'extérieur de lui et se diriger vers elle. Aussitôt, à peine sa chaleur ressortit, Kanagan ressentis un léger étourdissement. S'arrêtant immédiatement, n'aillant pas assez pratiquer ce côté de son pouvoir, il haussant légèrement les babines dans un rictus mauvais, déçu de ne pas y être arriver.

-Viens petite branche, tu dois te réchauffer un peu dit-il en lui tournant le dos, les pattes légèrement douloureuse par le froid.

Rejetant sa tête au dessus de l'épaule, pour s'assurer qu'elle le suivait bien, Kanagan continua de lui parler, pour changer l'atmosphère et empêcher le silence de les déranger.

-Tu sais p'tite branche, nous faisons tous les pires sortes de chose juste pour rester en vie. Sauf que nous pouvons encore revenir en arrière, nous ne sommes pas encore trop loin...

Lui jetant un regard rapide, il lui coupa progressivement la route en la frôlant de son épaule et lui montra rapidement, à la sortie du territoire de l'air, alors que l'ombre étrange, flou, imprécise des grandes fleurs montait vers le ciel apparaissait tout près, il s'arrêta devant un creux, une légère dénivellation sous une de ses très grandes fleurs. Autour du trou, le peu de neige qui était là, était écrasé, tapissé et tâcher d'une légère tâche rosé.

-C'est pas grand chose, c'est même vulgaire si on compare à mon trône habituel, mais c'est bien le seul endroit sécuritaire que je peux te donner parce que t'es recherché un peu partout sur le territoire à c'qu'on dit.

Dressant la queue derrière lui et la bougeant légèrement, Kanagan lui montra l'entré d'un coup de museau, au fond de lui, il savait que ce moment ne durerait que très peu de temps, mais il voulait en profitez pour ce qu'il avait.

Sorry babe D::
Revenir en haut Aller en bas
Okana
Okana

Feuille de personnage
Expérience:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue0/400L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (0/400)
Points de vie:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue200/200L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (200/200)
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeVen 2 Jan - 1:27

Okana sentait le froid glisser sur sa peau, la brise légère de la nuit s’insinuer entre ses poils. Son regard papillonnait allant d’un point à un autre, parfois s’arrêtant fixement sur Kanagan avant de repartir.

-Viens petite branche, tu dois te réchauffer un peu

Elle se leva, en se secouant pour se débarrasser de la poussière qui s’était incrustée dans ses poils gris. Kanagan lui jeta un regard par-dessus l’épaule,  et elle se mit à marcher derrière lui. Elle avait cette démarche étrange, silencieuse et envoûtante. Celle des chasseurs aguerrit, qui ne rate pas leur proie. Une démarche de mort.

-Tu sais p'tite branche, nous faisons tous les pires sortes de chose juste pour rester en vie. Sauf que nous pouvons encore revenir en arrière, nous ne sommes pas encore trop loin...

Okana lui jeta un regard mauvais. Ne comprenait-t-il pas ? Elle ne faisait pas ça pour rester en vie, puisque sa vie n’avait pas la moindre valeur à ses yeux. Revenir en arrière ? Impossible. Morts, guerre, sang, meurtres. Ces mots en disaient beaucoup déjà. Pas encore allé trop loin ? Kanagan avait encore sa meute, son honneur, sa dignité et toute sa tête, ce qui n’était pas le cas d’Okana, qui s’adonnait à ses plaisirs meurtriers n’importe où et n’importe quand sans raisons particulières. Il était beaucoup trop tard pour qu’Okana puisse racheter ses fautes. Encore faudrait-t-il qu’elle en ai envie, ce qui n’était pas non plus le cas. Elle allait répliquer en ricanant, mais le grand mâle lui frôla l’épaule. Frisson.

-C'est pas grand chose, c'est même vulgaire si on compare à mon trône habituel, mais c'est bien le seul endroit sécuritaire que je peux te donner parce que t'es recherché un peu partout sur le territoire à c'qu'on dit.

Elle éclata de rire.

-C’est ce que les gradés racontent, mais ce sont des couillonades. Le clan du Feu m’a un peu cherché pour les représailles après la guerre, mais personne ne m’a trouvé. Les rumeurs se sont rependues, mais jusqu’ici je ne suis pas chassée, c’est moi qui chasse. Ils ont peur, c’est tout. Et puis je ne vois pas pourquoi tu cherches à me protéger, je sais me débrouiller comme une grande et tu es bien placé pour le savoir.

Okana avait toujours été indépendante, à la limite du solitaire, même louveteau. Elle savait toujours s’en  tirer sans aide, attraper de quoi bouffer et chaparder ce qu’il lui manquait. Cela faisait des mois qu’elle vivait seule, et elle n’avait que rarement eus faim ou soif, et dormait toujours paisiblement.
Elle jeta à Kanagan un sourire complice avant de sauter dans le trou. Elle retomba en douceur, sans un bruit. Elle scruta l’endroit, passa et repassa. Puis se roula en boule sur le sol. Sa queue se posa le long de son flanc et se sentit déjà mieux. Elle n’était pas fatiguée, elle avait juste froid.

-Alors, gros tas, comment va cet emmerdeur de Max ? J’espère qu’il est mort. Ricana-t-elle

Elle était plus détendue, elle se sentait légère. Et elle espérait vraiment que cette foutue sous merde de Max s’était fait bouffer, ainsi que toute sa famille de trou d’uc. Elle se redressa un peu, sentant qu’elle se réchauffait doucement. Elle tendit ses pattes vers l’avant pour s’étirer, puis posa sa tête dessus. Elle tourna les yeux, fixa un instant Kanagan.

-Tu as sommeil ?

Sa voix s’était faite un peu douce, comme si elle avait peu de réveiller un enfant qui s’endormait.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeDim 11 Jan - 19:55

"When someone makes you the happiest person and the saddest person at the same time, that's when it's real. That's when it worth something."

Il fallait bien entrer, que ce soit avec rapidité ou silence. C'est d'ailleurs en entrant, dans ce tout petit endroit, qu'un malaise étrange c'était pris de Kanagan, comme si le malaise revenait doucement s'installer quelque part en lui. Ce n'était pas si douloureux, mais c'était dérangeant. C'était une douleur sourde, très bien enfouie, mais bien là. Comme un cris qu'on entendait à peine. Avait-il toujours été ainsi ?Cette partie humaine, ordinaire, sociable s'accrochait toujours, peu importe l'endroit, peu importe la personne ? Elle s'accrochait même si on essayait tant bien que mal de la détruire avec cette autre partie qui étouffe toutes les douleurs, les réalités, qui fait face elle, à l'inadvertance des moments de la vie, de la cruauté du destin. C'est comme.. un glapissement qui ne serais qu'audible que si on n'y prête attention, mais dès l'instant où on y arrive il disparaît, parce que ce qui se trouve à l'intérieur de l'esprit est fragile. Facile à faire partir en fumée. C'est un cri qu'on sens, pas qu'on entend.

Tout juste avant qu'il n'entre, Okana glissa un sourire complice à Kanagan avant de laisser son corps disparaitre dans le trou qui, cette nuit, leur servirait d'abris contre le froid de l'hiver qui arrivait bientôt.

Crack.

Au moment ou Kangan laissait l'avant de son corps glisser dans la tanière, un craquement, étouffé, lointain comme un feûlement de griffe, comme un os que l'on déchire retentit dans l'air du vent. Cela avait été bref et même avec le recul, Kanagan avait été beaucoup trop préventif sur le chemin du retour, au bruit, au ciel pour penser une seule seconde que quelqu'un de la meute du feu l'avait suivie un peu partout en fin de journée. Après tout, Fury était assez débile pour lui casser l'cul avec ses fidèles à la con. Cependant, nul part, la présence de quelqu'un se faisait ressentir. Plissant les yeux, les oreilles dressés vers l'avant, les muscles bandés et un élan de colère au fond de la gorge, Kanagan attendit, impatient mais silencieux au prochain bruit...Si c'était un espion, il savait qu'il ne le referait pas. Si c'était un cerf, il le referait sans se soucier du reste. À cette heure, le gibier se savait en sécurité, les plupart des prédateurs endormis. Sauf peut-être les lynx. Puis le bruit revint, encore. Tournant la tête, analysant la situation en une demi seconde, Kanagan l'avait vue, ce renard, curieux, les regardant au loin. Peut-être avait t'il finalement installer sa tête dans ce terrier, beaucoup trop grand pour lui. Il aurait pu le tuer, mais Kanagan savait que le renard n'oserait pas s'approcher de deux grand prédateur et retourna glisser son corps dans la tanière, tombant dans un bruit sourd.


Faisant comme sa comparse, Kana' jeta un oeil doré rapide sur les murs de terre et se laisse tomber au sol, croisant ses pattes sous son torse, pour les réchauffés, mais aussi pour se mettre à l'aise. Encore une soirée loin de cette meute de débile...cette meute qui avait beaucoup trop changé depuis la mort de son oncle. Prenant une inspiration, Kanagan s'arrêta et manqua littéralement de s'étouffer en entendant la question de son amie. Un rictus mauvais aux coins des lèvres, le gros noir hocha la tête.

-J'aimerais bien te répondre, mais il ne me le dirait pas. Ouais, mort. Avec la guerre, Fury a apporter TOUT le monde et Max à tenter de déguerpir pour survivre, mais raté, ça été le premier tué. La violence à été inouïe. Ça me fait presque pleurer quand j'y pense...dit-il un peu trop sarcastique sur les bords.

C'était ça, la vie d'Oméga. On te trainait partout, on te faisait souffrir, on rigolait de ton malheur et ce, sans problème. Vous appreniez à vivre avec vos malheur, votre place ou non. Si vous le faisiez, vous continuer de rigoler, de voir la vie en rose, d'espérer le meilleur, de pardonner et d'accepter. Parce que c'était votre destin, c'était votre place, c'était le monde qui tournait ainsi et de toute façons, chaque rébellions valait une répression, alors valait mieux rester dans son coin. Kanagan se souvenait de la tristesse et du coeur déchiré de la mère de Max, quand elle l'avais vue, comme si...sa mort la déchirait en deux. Curieux, Kanagan c'était approcher d'elle. À ce moment, la mère de Max à peut-être penser qu'il venait s'excuser de tout le tort causer, mais à ce moment, Kanagan était beaucoup trop remplie de rage et d'autre préoccupation envers son oncle, sa cousine et Fury pour s'intéresser à voir si un semblant de pitié s'installait chez lui, peut-être y avait t'il un peu de...d'étonnement, de surprise, de malaise, mais jamais Kanagan n'avais plus poussé à savoir le pourquoi du comment. C'était comme ça, chez lui. Ça avait toujours été comme ça. Faire chiez les gens, adorer les faire souffrir, courir, enragé. Pas de les prendre en pitié ou d'avoir un quelconque sentiment divergent.

-"Oh, c'est dommage..."C'est tout ce que j'ai répondue à sa mère, alors qu'elle se couchait littéralement sur lui en pleurant. J'imagine que la faiblesse d'esprit, c'est de famille, hahaha. Surtout si on compare ensuite ce qu'elle a fait. Fuir aurait peut-être été la meilleur décision finalement...

Pinçant les lèvres, n'aillant pas dit ça pour être méchant, puisqu'il savait qu'Okana avait pleurer Jik, qu'elle avait pleurer le reste de sa famille, mais c'était naturel chez lui, il n'avait jamais pleurer, sauf peut-être chigner à son oncle, lors de son jeune temps, mais uniquement pour emmerder. C'était froid à l'intérieur de lui, vide. Il n'y avait de place qu'à la colère et à la miséricorde. Dressant légèrement les oreilles derrière sa tête, détendue, Kanagan hocha la tête à la négative puis baissa les yeux, râpant l'une de ses pattes d'un coup de langue.

-Sans plus, toi ?
Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Okana
Okana

Feuille de personnage
Expérience:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue0/400L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (0/400)
Points de vie:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue200/200L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (200/200)
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeDim 18 Jan - 18:23

-J'aimerais bien te répondre, mais il ne me le dirait pas. Ouais, mort. Avec la guerre, Fury a apporter TOUT le monde et Max à tenter de déguerpir pour survivre, mais raté, ça été le premier tué. La violence à été inouïe. Ça me fait presque pleurer quand j'y pense...

La louve n'eut pas de réelle réaction, si ce n'est qu'un léger mouvement de la queue. Elle fessait encore partie de cette bande de pouilleux quand ce crétin était mort. Seulement c'était pendant cette période qu'elle avait commencé à se couper du monde, à ruminer sa rancœur. Elle n'avait pas fait attention à ce qui se déroulait autour d'elle, elle avait dormi pendant de longs moments d'un sommeil de plomb. Même les cris désespérés des autres ne la faisait plus bouger.

-"Oh, c'est dommage..."C'est tout ce que j'ai répondue à sa mère, alors qu'elle se couchait littéralement sur lui en pleurant. J'imagine que la faiblesse d'esprit, c'est de famille, hahaha. Surtout si on compare ensuite ce qu'elle a fait. Fuir aurait peut-être été la meilleur décision finalement...


Il se stoppa. Elle comprit en repassant sa phrase dans sa tête pourquoi il semblait si mal à l'aise. Okana s'en fichait un peu désormais. Elle n'avait plus personne à aimer, plus personne à pleurer. Soit, il y avait eu larmes, mais si elle était encore ce n'était pas pour se morfondre sur son sort.

-Les morts ne reviennent pas, peu importe combien on les pleure.
Murmura-t-elle sans même sans rendre compte.

C'était important pour elle de garder ça à l'esprit. Pour que la folie ne la dévore pas entier, pour qu'elle puise encore profiter d'instants légers, comme celui qu'elle était en train de passer.

-Sans plus, toi ?

Elle tourna un regard intrigué vers le grand mâle à la fourrure foncée.

-La plupart du temps je vis la nuit et je dors la journée. Ça m'évite les problèmes avec des connards. J'ai fais la sieste toute l'après midi, je n'ai pas vraiment envie de dormir.


Elle se rendit compte à ce moment de l'image qu'elle renvoyait. Flemmarde, folle à lier, caractérielle, lâche, insociable. Wahou. C'était si pitoyable qu'elle faillit en rire. Enfin bon, sa vie lui plaisait bien ainsi, et elle se trouvait très bien comme ça. Elle se demanda aussi un instant pourquoi Kanagan restait là avec elle. Même défauts ? Ouais, ils devaient se ressembler en quelque sorte.

-Cette guerre nous aura tous ouvert les yeux au final. On a découvert les vraies personnalités, on a vu que certains loups étaient avides de pouvoir, d'autres étaient devenus cannibales et d'autres encore avaient des facettes cachées que personne n'avait soupçonnées. Personnellement, j'ai l'impression d'avoir trouvé la vraie moi, même si c'est pas joli à voir. Et puis de toute façon, pour que l'histoire soit belle, il faut des gentils et des méchants.

Le méchant, c'était elle. Celle qui avait choisit la voie du sang et de la déchéance. Elle n'agissait au ni au nom de sa mère, d'Analy ou de Jyk. Elle le faisait parce qu'elle l'avait décidé. Parce que son sang bouillonnait quand il s'agissait d'action, qu'il n'y avait rien de plus grisant que de faire ressentir de la peur aux autres. Le Feu Follet voulait entrer dans les légendes, que ce soit en bien ou en mal. Pour que personne ne l'oublie jamais, pour qu'elle soit gravée dans les esprits pour toujours. Elle ne voulait pas disparaitre, pas comme les trois autres.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeDim 18 Jan - 20:11

Il fallait bien commencer quelque part. Que ce soit par soucis du danger ou par le plaisir de l'adrénaline. Il fallait, au préalable, avoir quelqu'un pour nous guider, nous dicter la vois, nous dire vers où aller. Avec ça sous les pattes, il était simple de vivre harmonieusement, pour une raison qui, selon le reste de la meute, était valable, honorable à la limite. Au fil des jours, le caractère se forge, deviens fort pour les plus brave et faible pour les plus peureux. On deviens devant certaine personnes quelqu'un de bien, quelqu'un de...différent. Cependant, quand cette personne vous est enlever, quand cette personne n'as jamais exister, que devenons nous alors ?

Kanagan et Okana en avait la réponse et ce, depuis longtemps.

La déchéance, la morbidité, le goût du danger, le plaisir de la peur, le plaisir du mal, de la douleur, le goût de la solitude et tant d'autre sentiment mauvais qui les caractérisait depuis leur prime jeunesse. Chacun d'eu avait fait leur place au sein de la meute. De leur petit endroit sécurisant, d'un ami très proche et pourtant si différent. Pour Okana, ce fût Jik. Pour Kanagan, ce fût lui-même. Non pas qu'il eu été aussi imbue, mais Kanagan avait toujours vécu dans une solitude qui lui était propre. Au contraire de ce que l'on pourrait penser, Kanagan n'était pas aussi prêt de sa cousine, ni même de son oncle. Bien entendue, il lui léchait les pattes, évitait des dizaines de punition et avait droit au meilleur morceau sur les carcasse et ce, malgré sont très jeune âge. On voyait chez eux, du désordre. Oui, du désordre. À côté d'eux, le monde devenait chaotique et aujourd'hui alors qu'ils ont, à leur façons, quitter le monde extérieur, ce sont leur monde intérieur qui est chaotique. Déchiré, briser et douloureux. Chacun de leurs pas était guider par un chemin sinueux ou le moindre faux pas, les glissait plus prêt de la mort. C'était comme ça que Kanagan percevait son monde aujourd'hui.

Noir et sans grand intérêt. (Un peu comme les autres le percevait quand il était jeune trop joyeux)

À bien y regarder, l'image qu'il reflétait aujourd'hui à son tour était un peu pathétique. Soupirant, tout de même bien fière de ce qu'il était devenu aujourd'hui, Kanagan tourna légèrement la tête vers la sortie, jetant un oeil passif sur le ciel qui s'assombrissait de plus en plus et n'était éclairer d'aucune étoile, comme si une tempête se préparait à l'horizon. Quelque chose de violent. Une température dont Kanagan appréciait profondément le chaos. Tournant une oreille vers Okana qui murmurait une douce évidence qui fit sourire Kanagan. Décidément, elle et lui se ressemblait beaucoup plus qu'il ne le pensait.

-Oui, c'est exactement ça. C'est un peu comme perdre son temps, c'est énervant et de tout ce que tu arrivera à faire de ta vie, les larmes ne ramèneront jamais rien.

Kanagan marqua une pause quand une pensée lui heurta un coin de la tête. Un souvenir plutôt léger et qui jusqu'a ce moment précis n'avait jamais eu de signification pour lui. Un état d'esprit auquel son oncle l'avait mis au pas très rapidement. «J'aurais préférer que ce soit ton père qui te dise ça, mais c'est de mon ressort de le faire, comme je suis pris avec toi. Tu vois, ta mère et ton père, ne reviendrons jamais. Triste n'est-ce pas ? Malheureux, je préfère dire..Bref ! Dans tous les cas, tu ne dois pas pleurer. C'est un peu comme perdre son temps, c'est énervant et de tout ce que tu arrivera à faire de ta vie, les larmes ne ramèneront jamais rien. Tu m'entends ? Jamais. Alors relève toi, et passe à autre chose, trouve toi d'autre priorité. Je suis certain que tu arrivera à te trouver autre chose à faire, p'tit emmerdeur de première.» Il avait terminer ça sur une légère ébouriffe du bout de la patte sur sa tête. L'une des rares marques d'affection auquel il eu droit durant toute sa jeunesse.

Secouant la tête d'un geste bref pour sortir de ses pensés, Kanagan ne remarqua pas tout de suite qu'un nouveaux silence c'était installer entre lui et son amie. En fait, ce silence, c'était comme un répis bien mériter après autant de mise en évidence. Le silence lui faisait du bien, le calmait en quelque sorte.

-Pour d'autre, cette guerre nous as simplement ramené à nos responsabilité, à nos devoirs. À tout ce que nous avons à faire, cette place à prendre souffla Kanagan en souriant, juste à l'idée des choses qui allait bientôt venir. Il était temps pour lui, puisque son idiote de cousine c'était laisser prendre par ses émotions...à ramener l'ordre, à gouverner la meute des crocs du feu comme l'avait fait son oncle.

Se remettre à l'évidence c'était ce qu'il y avait de mieux pour eux et ils le savaient. C'était ce qu'il fallait faire pour rester en vie.
Revenir en haut Aller en bas
Okana
Okana

Feuille de personnage
Expérience:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue0/400L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (0/400)
Points de vie:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue200/200L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (200/200)
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeMer 21 Jan - 16:35

Elle remarqua qu'il semblait perdu dans ses pensées. Elle pencha la tête pour tenter de capter son regard. Il revint soudainement à lui d'un mouvement vif de la tête et prit la parole.

-Pour d'autre, cette guerre nous as simplement ramené à nos responsabilité, à nos devoirs. À tout ce que nous avons à faire, cette place à prendre


Okana ne voulait plus de ces responsabilités. Là était peut être la différence qui les séparaient. Elle fit une moue étrange, celle qu'elle faisait quand elle n'était pas d'accord, ou plutôt elle ne comprenait pas. Elle se leva, jeta un coup d’œil dehors, comme si quelque chose pouvait être là, à observer. Puis elle alla s'écraser lourdement sur le dos de Kanagan, en riant un peu.

-De quelles responsabilités tu parles, mon vieux ?

N'était-il pas un chieur ? Les loups comme ça n'avaient pas de responsabilités, c'étaient ceux qui devaient les surveiller qui en avaient. Affalée ainsi, elle n'arrivait pas à voir la gueule de Kanagan, juste l'arrière de sa tête. Elle réfléchit un instant, puis son visage se ferma.

-Tu veux devenir... Alpha ?
Souffla-t-elle

Mon dieu que c'était logique. Il détestait Fury, Blackice avait perdu son rang de Bêta. Il était en fait l'héritier, après Blackice de ce rang d'Alpha. Si Fury avait prit sa place, c'est parce qu'il était trop jeune pour assumer un tel poste. Mais maintenant, il n'y avait plus grand chose qui pouvait l'empêcher de reprendre sa place.
Okana déchantait. Son visage se décomposait, son sourire était retombé. Il allait foutre en l'air ses plans. Elle voulait trucider le clan du Feu mais si Kanagan devenait Alpha, elle devrait soit se le mettre à dos, soit renoncer à son objectif. Si il devenait Alpha, elle ne pourrait pas le voir. Si il devenait Alpha, ils ne pourraient pas être amis. Si il devenait Alpha, elle perdrait le seul et dernier loup qui puisse un peu la comprendre. Si cela devait arriver, alors elle, que deviendrait elle ? Elle serait encore plus seule. Elle avait envie de s'en aller. Elle se releva, la mine défaite, et alla se rouler le plus loin possible de lui.

-Finalement, je... je suis un peu fatiguée.


Elle ferma les yeux. A l'aube je serais partie, ça suffit. C'était bien les retrouvailles, mais je n'ai pas envie d'en entendre plus. Pourquoi c'est toujours pour moi ce genre de merdier ? Je me casse à l'aube, je me casse à l'aube. J'ai envie d'être seule.Au fond, Okana savait qu'elle se mentait à elle même. Personne n'avait envie d'être seul. Elle avait juste décidé d'être seule pour qu'on arrête de la blesser. Et plus le temps passait, plus elle avait l'impression que les mots étaient des lames aussi tranchantes que ses griffes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeMer 21 Jan - 19:07

«When you find that one person who connects you to the world, you become someone different, someone better. But when that person is taken from you, what do you become then?»-John Reese, Person of interest

La vie est une question de sacrifice. TOUT est une question de sacrifice. Les émotions était un sacrifice auquel Kanagan avait cesser depuis longtemps de ressentir. Pour lui, c'était fermé. Au fond de lui, ne restait plus que les résultats incalculable de la haine, de la colère et de la bétise, mais pas de la bétise au sens stupide, mais bien de la bétise au sens, méchant. Il est bête, il FAIT la bête. Kanagan est un chieur. Rien de plus, rien de moins, cependant, à la vue de la moue d'Okana. Cette moue si prompt à une indécision totale dans son visage...cette moue dont elle était la seule maitre mais qui au fond, avait été créer à cause de lui. Elle n'était pas d'accord et Kanagan le savait, mais il n'y pensas pas puisqu'il y avait bien des choses sur lesquelles ils n'étaient pas d'accord, tous les deux.

La suivant des yeux alors qu'elle se leva, jetant un oeil élancé sur son corps frêle, silencieux et éféminné, il en profita pour se gratter le derrière de l'oreille avec frénésie, s'arrêtant avec brusquerie lorsqu'elle se laissa choir sur son dos. Grommelant légèrement, Kanagan essaya d'étirer la tête vers l'arrière tout en retenant, quelque part, un rire grave qui roulait dans sa voix et se répercuta dans ses paroles.

-Comme m'occuper de toi, petite branche, haha dit-il en secouant légèrement son dos pour essayer de la faire descendre. Elle semblait légerte vue de loin, mais une fois qu'on avait son gros cul sur sois, c'était une autre pair de griffe.

Baillant un coup, détendue, Kanagan ne se doutait pas, à l'instant présent, de ce qu'Okana allais lui demander, quelque seconde plus tard. Pour lui, cette évidence n'était pas encore tout à fait réel. Elle était certes dans ses plans, mais c'était un chieur. Il fallait donc bien le faire, bien préparer son héritage, bien préparer son entré de jeu. Jump into the sun. Dear boy what are you running from? Everyone has got to be saved. I have heard a voice. If it came down to make a choice. I would be the one to play. Quelque part en Kanagan s'installait, grossissait, un malaise qui le détruisait tranquillement. Une partie de sa vie se détruisait, s'enfuiyait de lui dans un délire accroupi. Cette jeune femelle qui lui avait montrer à sauter en haut d'une chute, qui l'avait accompagner partout. Qui l'avait aider dans tous ses délires s'éloignait, convaincu qu'il l'abandonnerais peut-être.

Le visage fermer, mais gardant les yeux bien ouvert, Kanagan se redressa d'un coup et alors qu'un second silence s'installait, cette fois très peu confortable et malaisant, Kanagan restait là, en silence. Son corps ne bougeait à peine et seul ses prunelles d'un or illuminé brillait dans la semi obscurité de la tanière qui leur servait cette nuit d'abris. Comme à son habitude, Okana s'enfuyait lorsqu'elle avait peur, lorsqu'elle voulait fuir quelque chose qui allait la blesser, qui la mettrait en colère. Cette fois, cette chose...c'était lui. La mâchoire serrée, l'ébène soupiras. «Et voilà qu'elle me ment. Si seulement tu savais bien le faire Okana...»pensa t-il avant de parler de vive voix.

-Okana, tu joue à quoi là ? On dirait Max qui tentais de s'enfuir quand on arrivait près lui. Lève ton sale cul et regarde moi. Je sais que tu fais semblait d'être fatiguée pour éviter ce que tu crois être inévitable. Kanagan soupira avant de s'avancer vers elle, sans aucune peur, ni regret.

Non, bien sûr qu'il ne regrettait pas ce qu'il entrevoyait faire. Ni ne regrettais de devoir faire des sacrifices, mais il ne voulait pas, n'acceptait pas (et sur ce point elle et lui se ressemblait) d'endurer un autre malheur du genre. Perdre quelqu'un de cher, pour une simple question de pouvoir. Ce qu'il voulait faire, cette meute qu'il voulait conquérir de l'intérieur, qu'il voulait diriger, qu'il devait diriger ne serait rien d'autre que le fruit d'un travail assidue et calculer.

-J'imagine que détruire le clan du feu tout entier faisait partie de tes plans de psychopathe ? J'imagine que certaine chose du passé te manque ? Certaine chose peuvent encore être déterrer, Okana. Seulement toi et moi. C'est un objectif à double tranchant. Comme tes griffes, haha.  Seulement toi et moi...un duo d'emmerdeur. Se redressant, Kanagan jeta un nouvel oeil à l'extérieur, comme chaque fois qu'il réfléchissait, de peur que quelqu'un puisse entende ses réflexions.

Il ne préféra ne pas lui en dire plus pour le moment, parce que si Okana était aussi déranger qu'on le disait, si elle avait autant changer, elle pourrait vite devenir un danger pour lui aussi. Ce choix, cette option pour prendre le contrôle du clan du feu, destituer Fury n'était pas prévu, mais si elle acceptait, c'était pour lui une des plus belles aventures qu'ils vivraient ensemble tous les deux. Le plus gros coup d'emmerdeur qu'il n'aurait jamais fait.
Revenir en haut Aller en bas
Okana
Okana

Feuille de personnage
Expérience:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue0/400L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (0/400)
Points de vie:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue200/200L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (200/200)
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeVen 23 Jan - 20:11

Cadoww:
-Okana, tu joue à quoi là ? On dirait Max qui tentais de s'enfuir quand on arrivait près lui. Lève ton sale cul et regarde moi. Je sais que tu fais semblait d'être fatiguée pour éviter ce que tu crois être inévitable.

Elle ne bougea pas. Ses paroles étaient du poison, mais elle en avait assez. Oui, elle évitait, elle esquivait. Mais elle s'en fichait. Il ne comprenait pas qu'être en relation avec un assassin c'était pire qu'un amour inter-clan.

-J'imagine que détruire le clan du feu tout entier faisait partie de tes plans de psychopathe ? J'imagine que certaine chose du passé te manque ? Certaine chose peuvent encore être déterrer, Okana. Seulement toi et moi. C'est un objectif à double tranchant. Comme tes griffes, haha.  Seulement toi et moi...un duo d'emmerdeur.


Un grognement sourd résonna dans la petite cachette, rebondissant sur les parois et s’amplifiant. Le Feu Follet se releva lentement. On pouvait voir ses muscles tendus rouler sur ses épaules, et sa queue fouetter l'air comme celle d'un félin contrarié. Elle braqua un oeil bleu de Kanagan, la pupille rétractée à son maximum, comme celle du prédateur qui est sur le point d'attraper une proie. ses babines se soulevèrent, et même dans la pénombre, on pouvait voir briller ses dents d'acier.

-Je n'aime pas beaucoup la façon dont tu me parles.
Siffla t-elle. Et ce que tu me propose n'a pas de sens, Kanagan. La logique est simple pourtant : Si je tue quelqu'un de ton clan, en temps qu'Alpha ce sera à toi de me lancer des guerriers au cul pour qu'ils me zigouillent.

Elle fit claquer ses dents et balança à nouveau sa queue. Elle tentait de se calmer, respirant le plus doucement possible. Son sang était bouillant, son pouvoir semblait presque s'activer tout seul sous le coup de la colère.

-Je suis sûre que déjà les loups du Feu ont eu des soupçons à ton égard quand j'ai été bannie. Ils t'avaient sûrement à l’œil, de peur que tu leur fasse le même coup. Après tout je n'étais amie avec personne d'autre du clan. Si un jour quelqu'un nous voit ensemble, alors tout va nous tomber dessus. Tes rêves en fumée, les miens aussi. Ma vie ne tient pas à grand chose Kanagan, ne vient pas me rajouter des complications.


Ses traits s'adoucirent légèrement, mais elle continua de le fixer. Elle avait l'impression qu'il ne comprenait pas comment fonctionnait un assassin. Si il tuait, il s'attirait logiquement la haine. La haine attire la colère, la colère attire la violence. Elle avait emprunté elle même ce chemin, allant jusqu'à frôler la démence mentale. Si elle se cachait la journée, qu'elle avait apprit à marcher sans bruit et à se battre, c'est qu'il y avait une raison. La loi du plus fort se valait partout.
Elle se rapprocha de lui si près qu'elle pouvait sentir son souffle.

-Toi et moi, à tout les coups ce sera foireux.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeVen 17 Avr - 21:20

Passe ici avant de lire.:

Alors que Kanagan parlait encore, un grognement sourd retenti dans leur petite "caverne", quelque chose dérangeait finalement Okana qui étaient pourtant si proches de lui quelques instants plus tôt. Il aurait suffi de douce parole, des yeux piteux et de coup de museau dangereux dans le creux d'une épaule pour amadouer la plupart des loups, mais pour eux...non, pour eux c'était différent. Pour eux, tout était différent. Ce genre de mimique n'aurait que l'effet contraire.

En parlant d'effet contraire, Okana réagissait exactement comme aurait pu le prévoir Kanagan. C'est-à-dire exactement comme il ne l'avait pas prévu. Doucement et dans un silence inquiétant, Okana, c'était relever, les muscles bandés, détruisant dans ses articulations, toute trace stagnante d'ennui, pour, transmet de la colère, de la rancune envers des paroles qui n'avait pourtant eu aucune influence dans l'esprit de Kanagan. (Il faut dire que Kanagan ne réfléchissait jamais à la tournure blessante que pouvait prendre les choses qu'il disait.) Il n'empêche, que malgré la pénombre, Kanagan déglutit en voyant le reflet nacré des dents d'acier de celle qui fut jadis, une valeureuse amie. Pour la première fois, Kanagan avait peur des colères d'Okana. Pour la première fois, Kanagan regrettait ce qu'il avait dit.

Se relevant à son tour, tout en prenant soin de reculer tranquillement, sans qu'elle ne le remarque et reculant la tête, Kanagan ne quitta, si ce n'est que pour cligner des yeux, le regard Aqua de celle-ci. Il fallait lui tenir tête et ce, même si la tentation de la remettre à sa place était forte en lui. Ce n'était pas contre elle, mais Kanagan avait toujours détesté qu'on le méprise où qu'aient essais de se mettre en situation de supériorité à lui et Okana représentait en quelque sorte, cette situation de supériorité. Elle était plus petite, beaucoup plus petite que lui, plus agile, plus fine et beaucoup plus efficace dans un endroit aussi clos que lui. Ici, son pouvoir de pouvoir se retirer la chaleur dans un corps étranger ne servirait à rien. Quoique celui-ci soit devenu instantané, Okana aurait certainement la chance de lui trancher l'épaule ou pire encore...avant qu'il ne fasse quoi que ce soit. Malgré tout, il décida de lui faire confiance.

Si leur sang bouillait, habité de rancoeur, leur parole était quant à elle, sec et froide. Dénaturé de tout sentiment.

-Tu crois donc encore aux rêves, Okana ? Tu penses que ceux-ci se réalisent si l'on y pense assez fort tous les soirs ? Que les "dieux" finissent par entendre nos pauvres petites prières de chien battu ? Kanagan soupira. Tout ce petit jeu ne servait absolument à rien, ne menait à rien. Kanagan avait, en temps et en heure, eu l'occasion, eu l'obligeance de reprendre la place de son oncle à la tête d'un clan qui c'était beaucoup trop affaibli au cours des mois et savait qu'Okana avait raison, en certains points. Il ne pouvait pas entrer ici. Il s'était fait avoir par ses sentiments, ses souvenirs d'enfant. Cependant, si c'est ce que tu veux, si c'est détruire le clan du feu tout seul ton rêve, si c'est ce qui affaiblira ta soif de te devoir te venger à tout prix, alors vas-y. Vas-y ! Fais ce que je ne peux pas faire. Vange toi, mais s'il te plaît, arrange toi pour ne pas crever. Je n'ai pas envie de devoir te ramasser à la petite cuillère...dit-il en la regardant dans les yeux, remplis d'un sentiment d'amitié profonde et d'inquiétude.

Kanagan esquissa un sourire hypocrite avant de s'adoucir en même temps qu'elle. Leur situation, bien qu'elle s'accrochât à très peu, était solidement explosive. Une combinaison atomique ferreuse, mais amusante à regarder bouger. Kanagan se rappela à quel point leur amitié avait toujours été basée sur quelque chose d'explosif, instable détestable pour certains- et incertain. Cependant, une chose était bien certaine pour eux deux, tout avait toujours été différent.

-C'est drôle comment les choix que l'on fait change qui l'on devient et ce, peu importe le chemin que l'on prend dit-il avec une certaine sagesse qui ne lui était pourtant pas attribuée à l'habitude. La vie prend souvent des chemins bien trop difficiles.

Kanagan prit un court instant pour reprendre son souffle avant de reprendre.

-Okana écoute.  Je sais comment tu te sens. On m'a tout enlevé aussi, tu te souviens ? Eh oui, nous avons été brûlés. Trahis. Mais nous avons survécu, nous avons toujours réussi à nous sortir de la merde. C'est vrai, on a toujours tout foiré, et puis ? On a quand même réussi. Le bon vieux temps ne reviendra pas, c'est certain, mais on peut tout changer. S'il fallait qu'il t'arrive quoi que ce soit, la place d'Alpha n'aurait plus aucune raison de m'intéresser. Tu me connais, je finirais par me blaser d'être à leur tête et de les voir s'enticher constamment à me licher les pattes.

Soupira, baissant sa garde et regardant le sol, Kanagan serra les dents, reprenant sur lui, essayant de cacher des émotions étranges qui commençaient à remonter en lui lorsqu'une vieille phrase de son oncle, Blackmist, lui revint en tête.

-«Le vent vient de l’Est. La brume est là. Quelque chose se prépare et arrivera tôt ou tard. Je ne sais pas trop ce qui va se passer, mais je sens bien que ça s’est déjà produit...»
Revenir en haut Aller en bas
Okana
Okana

Feuille de personnage
Expérience:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue0/400L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (0/400)
Points de vie:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue200/200L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (200/200)
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeVen 17 Avr - 23:12

Elle l'écoutait parler, silencieuse. Pourquoi cela faisait-il si mal de devoir regarder la vérité en face. Combien de fois aurait-elle aimé que ces putains de dieux l'aident. A sauver son frère, à sauver sa mère, à sauver Jyk, à se sauver elle-même de cette folie dont elle avait oublié son origine et son sens. Elle ne croyait plus en grand chose, mais elle avait besoin d'avoir des objectifs pour vivre, elle avait constamment besoin de rêver à un avenir meilleur, à quelque chose qui pourrait donner à sa vie une sens.
Elle se rendit compte qu'elle vivait de haine et sang. Que l'animosité qui la dévorait ne disparaissait pas, tout comme la tristesse qui ne la quittait plus. Confiance, amitié, joie, bonheur, ces mots avaient-ils déjà eu un sens à ses yeux ? Elle eut soudain l'impression d'être juste le pantin de quelque chose de démoniaque tapis dans son esprit. Ou alors, était-elle simplement devenue un démon, sans même sans rendre compte ? Elle ne savait pas, elle ne le saurait sûrement jamais.

-Okana écoute.  Je sais comment tu te sens. On m'a tout enlevé aussi, tu te souviens ? Eh oui, nous avons été brûlés. Trahis. Mais nous avons survécu, nous avons toujours réussi à nous sortir de la merde. C'est vrai, on a toujours tout foiré, et puis ? On a quand même réussi. Le bon vieux temps ne reviendra pas, c'est certain, mais on peut tout changer. S'il fallait qu'il t'arrive quoi que ce soit, la place d'Alpha n'aurait plus aucune raison de m'intéresser. Tu me connais, je finirais par me blaser d'être à leur tête et de les voir s'enticher constamment à me licher les pattes.

Elle sourit, et un instant seulement elle revu le Kanagan d'autrefois. Avec ce sourire un peu malsain, si inhabituel chez un si petit. Avec ses oreilles toutes courtes, ses yeux pétillants et rieurs et les petits bouts de ses pattes plus clairs que le reste. Elle l'entendit presque lui cracher une méchanceté au visage, du genre "Sale moche" ou "Gros cul".
Elle se vu aussi enfant, face à lui, en train de ricaner et de lui renvoyer une insulte. Le bon vieux temps, dont on a pas profité et qu'on ne pourra jamais revoir.

-Kana', je n'arrive pas à te comprendre. Ce que tu veux, c'est devenir Alpha et être prisonnier de tes responsabilités, ou être libre de choisir avec qui tu souhaites être et perdre l'honneur de devenir quelqu'un d'important ?

Elle se surprit elle-même de cette magnifique phrase, sortie de tout droit du peu d'amour qui lui restait envers ce monde. C'était beau et plein de poésie, et elle crut même que quelqu'un d'autre avait parlé à sa place. Elle lui sourit, s'approcha, tout comportement menaçants effacés. En temps normal, elle se serait fichue de la réponse que Kana lui aurait donnée, car de toute façon, leur vie reprendrait leurs cours chacune de leur côté. Cependant aujourd'hui, elle voulait qu'il la choisisse. Parce qu'elle savait que si la situation était inversée, elle aurait sûrement tout quitté pour tout refaire avec lui.

-D'un côté, ma raison me dis que tout ça c'est impossible. Et d'un autre côté, le peu de sentiments qu'il me reste me demandent d'y croire encore.

Elle leva les yeux vers lui, le regard étincelant. Dans le bleu se mélangeait toute sorte de sentiments, et une étincelle depuis longtemps disparue revint. Bien plus brillante et synonyme qu'elle pourrait à nouveau avancer. L'espoir. Il était revenu, le précieux sentiment qu'elle avait perdu avec la mort de Jyk.

-Moi, j'aime être avec toi, parce que je me sens revivre. J'ai l'impression d'être redevenue la petite Okana, qui t'insulte et qui rit beaucoup.

Que dire de plus, que dire qu'autre qui puisse l'atteindre. Elle ne voulait plus s'arrêter à la raison, juste faire ce que la petite Okana aurait fait: On fonce, de toute façon plus rien n'a d'importance.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeSam 18 Avr - 0:00

C'est étrange, mais j'ai tout d'un coup l'impression de vieillir. Comme si le temps avait tout d'un coup fait un grand bond pour attraper mon corps et me montrer à quel point j'avais manquer plusieurs secondes importantes de ma vie et pourtant je n'avais que quoi, trois ou quatre ans ? C'est bizarre cette sensation d'avoir l'étrange impression d'en avoir vécu davantage. Aujourd'hui, j'avais bien entendu grandit, mais j'avais aussi mûrit. J'avais commencer à comprendre l'importance d'être le plus fort, de faire de notre monde sans intérêt, un terrain de jeux sur lequel chaque pas est décisif. J'ai été élever dans un monde où le destin n'avait pas sa place et où je n'étais que le seul maître de mon avenir. J'ai grandis dans un monde où je n'avais pas le droit à l'échec et où -à l'époque- ma seule solution pour continuer à jouir d'un "certain" degré de plaisir, c'était en faisant chier les gens. À l'époque, j'étais inconscient des conséquences que mes actes aurait sur mon aura, dans l'avenir, mais ça me faisait du bien. J'étais bien. Je crois que j'étais heureux.

Aujourd'hui, cette éducation -dans laquelle j'avais couru après le danger pour m'évitez de devoir supporter le poids innexorable de la vie s'il m'arrivait quelque chose de grave- j'ai rencontré des gens au passé tout aussi douloureux, dont la miséricorde de nos caractère de flammèche, créait de véritable feu lorsque nous étions ensemble. C'était ce bon temps qui ne reviendrais jamais, je pense, qui me donnait comme un coup de vieux et les paroles d'Okana m'était rentrer d'dans comme des crocs rentre dans l'cul d'un cerf. C'était putainement douloureux. Juste à penser à quel point ces quelques phrases me mettait mal à l'aise, j'en fit une moue dégoûter avant d'abaisser les oreilles, fixant le creux du front d'Okana avant de déposer le dessous de ma mâchoire sur sa tête, évitant ainsi de lui montrer mon regard incertain.

-Gouverner, c'est important pour les autres. C'est important pour que tous se tiennent ensemble, mais tu sais...au fond de moi, j'ai toujours préféré l'anarchie, huhum. J'ai toujours préféré ton anarchie.

Inspirant profondément, je repris. Il était hors de question de la laisser sur un truc aussi mignon.

-J'avais de l'appréhension à devenir alpha, pour me vanger de tout ce que j'avais perdu. J'avais envie de leur faire payer tout ce que j'avais perdu. Mon oncle, ma cousine, toi, mes parents et même ton putain de chat, Jyk...Mais tout ça, c'était en ne sachant pas si tu était toujours en vie.

Je me recula un instant, pour croiser ses deux yeux pairs, qui me regardait avec une intensité bizarre. À la voir comme ça, on dirait qu'elle cherchait à me voler mon âme. On aurait dit Molmyria quand elle en avait après moi parce que j'avais sauver son frère. (Bien que j'avoue m'attrister de ne plus avoir autant de femelle ainsi à mes pattes.)

-C'est impossible. Je marqua une courte  pause, pour l'inquiété un peu. Sauf que depuis quand on s'en fait avec les standards ? Ça ne nous a jamais empêchés de faire quoique ce soit rajoutais-je en souriant. Oh ça va, on oublie les insultes et on se contente du sourire ? Ça me fait très très mal, les insultes continuait-je en faisant une fausse moue triste.

Revenir en haut Aller en bas
Okana
Okana

Feuille de personnage
Expérience:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue0/400L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (0/400)
Points de vie:
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Left_bar_bleue200/200L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty_bar_bleue  (200/200)
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeDim 19 Avr - 21:09

Spoiler:

La grosse tête de Kanagan se posa sur la sienne. Elle l'écouta parler, sans l'interrompre. Elle savait que si elle en plaçait une, Kanagan n'irait pas jusqu'au bout de sa pensée. Les premiers mots furent si doux à ses oreilles, si précieux. Elle les retourna mille fois dans sa tête pour en découvrir le sens caché, le trouva, sourit. Il retira sa tête, mais ce n'était que pour pouvoir se dévorer du regard.

-C'est impossible. Sauf que depuis quand on s'en fait avec les standards ? Ça ne nous a jamais empêchés de faire quoique ce soit. Oh ça va, on oublie les insultes et on se contente du sourire ? Ça me fait très très mal, les insultes.

Elle cligna deux trois fois des yeux, comme si elle avait dû mal à comprendre ce qu'il disait. Puis elle éclata de rire. Depuis quand n'avait-elle plus rit comme ça ? Se moquer, elle le faisait tout le temps, mais rire de bon cœur ? C'était si loin qu'elle ne s'en rappelais pas. Ses yeux pétillaient comme ceux d'un louveteau joueur et elle semblait vraiment heureuse.

-Kanagan, tu es un idiot !

Elle se jeta sur lui, comme pour jouer à un jeu d'enfant. Elle le fit valser en arrière, une de ses oreilles entre les dents. Elle s'affala sur lui de tout son poids, comme pour l'empêcher de partir.

-Hé hé. Tu ne peux plus t'enfuir maintenant...
Lui lança-t-elle avec un sourire narquois. Je ne sais pas trop pourquoi tu me dis que tu n'aimes pas les insultes, parce que je sais qu'au fond tu es pire qu'un sadomasochiste et que tu adores ça.

Elle le fixa un instant, prit une si longue inspiration qu'on aurait dit qu'elle s’apprêtait à faire de l'apnée.

-Crétin ! Stupide ! Merdeux ! Enculé ! Sale type ! Connard ! Emmerdeur ! Pervers ! Macho ! Grosse moule !

Elle lâcha toute ces grossièretés avec un sourire amusé, à la limite de l'éclat de rire. Puis elle se calma, et repris plus doucement.

-Je me demande ce qui me fais craquer chez un loup aussi pourri que toi ?

Elle glissa sa tête dans son cou, ferma les yeux et profita du contact en silence. Elle avait posé la question pour rire, parce qu'elle savait parfaitement ce qu'elle aimait chez Kanagan. Seulement, c'était un secret qu'elle garderait pour elle.

Après les quelques mots qu'ils ont échangés, le reste de la nuit resta également un secret. Personne ne pouvait savoir, et personne ne le saurait jamais.
Lolilol le cul c'est interdit sur we. Dommage. Très dommage.

Lorsqu'Okana s'éveilla, une lumière douce s'infiltrait par l'entrée de l'abri. Dehors, le jour se levait doucement. Elle était blottie tout contre Kanagan, la tête toute proche de la sienne. Elle l'observa dormir, un sourire attendrit sur les babines. Il est mignon quand il dort. Elle se releva finalement, sans le moindre bruit. Elle frissonna en quittant le poil doux et épais de Kanagan, puis regarda dehors. Il était tôt, les loups de l'Eau ne passaient pas encore part ici à cette heure. Okana déposa une léchouille sur la joue de Kana, le regarda encore, hésitante. Elle quitta finalement le nid douillet à pas de loup. Le lac scintillait, on avait l'impression que des milliers de paillettes s'étaient déposées sur l'eau. Elle se glissa dans l'eau, pour effacer toute trace de l'odeur de Kanagan de sa fourrure. Pour lui c'était moins grave, puisqu'elle sentait les bois, mais elle ne voulait pas attirer le moindre soupçon. Elle sortit et se secoua, puis admira le soleil se lever derrière la montagne.

Le Feu Follet, esprit malfaisant des forêts d'Estrÿa disparu en un instant parmi les roseaux. Ils tremblèrent sur son passage, puis s'immobilisèrent sans laisser trace de son passage.

Il y a des choses que la douceur ne peut guérir. Il y a des souvenirs douloureux qu'on ne peut effacer, quoi qu'on fasse. On ne peut pas rejeter sans cesse nos fautes sur les autres, ni leur reprocher des choses qu'ils n'ont pas faites.
J'ai fais bien trop de mauvais choix dans ma vie, et je regrette bien trop de choses pour pouvoir penser qu'un jour je pourrais réellement être heureuse. Cependant, même si c'est ce que je pense, tu arrives toujours à me démontrer le contraire. Avec toi j'étais heureuse, et même si ce n'était que peu de temps, je ne l'oublierais jamais. J'ai appris beaucoup, j'ai ris énormément et j'ai aimé à la folie.

Ces sentiments innocents et les jours où nous avons ri aux éclats, sont des choses que je chérirai précieusement. Tu as su franchir le temps qui s'était interrompu. Tu m’as offert tant de premières fois.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitimeDim 19 Avr - 22:34

«When you find that one person who connects you to the world, you become someone different, someone better. But when that person is taken from you, what do you become then? »


Ma meilleure amie n'était pas faite que d'os, de sang, de chair et de poil. Mon meilleure amie n'était pas fait que de rage, de colère, de vulgarité et de peine. Ma meilleure amie n'était pas quelqu'un de misérable, quelqu'un de faible, quelqu'un de désespérer. Mon amie était quelqu'un de chiante, quelqu'un de forte, un quelqu'un rassembleur de problème, un quelqu'un qui m'a changer, un quelqu'un qui ma sauver, tout simplement.

Son rire m'avait sauver de vieillir à cet instant précis. Ses yeux m'avait sauver de tant d'autre chose à la fois et pourtant, je n'arrivais pas à déterminer comment je devais me sentir. Bien entendu, j'aurais pu placer de grand mots sur mes ressentiments comme l'amour, l'appréhension, le bonheur, la joie, mais c'était quelque chose de bien différent, je le savais. Je sentais en moi, quelque chose qui se serrait doucement et qui m'attirais avec une force qui m'échappait. L'étreinte d'Okana n'était pas si forte, mais plutôt très douce et subite, comme les mouvements délibéré d'un jeu que je n'arrivait encore pas à saisir. Mon corps massif semblait la dominer même si c'est elle qui me sautait dessus. Décidement, elle avait toujours resté plus petite que moi, haha. Au bout de quelque poussés, je la sentis me mordiller l'oreille et je suis resté légèrement étonné par tout ça. Un rire gras se répercuta sur nous, comme pour me rappeler que nos histoire de jeu n'était peut-être pas tout à fait perdu.

-Okana.

La voix de celle-ci se répercuta contre la mienne qui murmurait sont nom de façons stupide et je l'écouta jusqu'au bout. J'aurais pu l'envoyer promener, mais je n'étais pas capable d'aller plus loin. Qu'aurais-je pu dire ? Absolument rien. Je laissa ma tête reposer derrière son cou, réchauffé par son souffle dans mon propre pelage. Puis je la vit se relever et m'envoyer balader des dizaines de mots grossier au visage. Cela l'amusait, exactement comme cela l'avait amuser lorsque nous étions jeunes. Avait-je donc réellement fait le bon choix de choisir son bonheur à la vengeance ? La peur de voir tout nos essais échouer devint rapidement imminente à travers la tranquillité qui régnait en moi lorsque je la regardais, cette vieille folle redevenue la grosse connasse d'avant.  La crainte qu'un jour, notre univers en ordre et paisible ne se bouleverse complètement. Après tout, avec elle, avec moi, notre univers avait toujours été incertain.

- Moi? Une mauvaise personne? Non, tu te trompe. Je suis sarcastique, agressif, jaloux, violent, égoïste, impulsif, irraisonnable, malin, pervers et macho, je ne suis, cependant, pas une mauvaise personne. C'est pour ça que tu m'aimes, parce que je suis tout ça à la fois et toi pas, hahaha.


À partir de l'instant où nous avions cesser de parler, l'espoir de voir des jours meilleurs avaient été détruit. On ne serait plus jamais vivre sans s'inquiéter de l'autre. On ferait des bêtises pour se protéger et espérer une survie qui, jusqu'ici n'avait été simple que parce qu'on avait été chanceux. Cependant, quand on quitte la solitude, la chance s'envole aussi. On porte un poids, on traine le danger et l'angoisse. À partir du moment où nous avions cesser de parler pour enterrer nos corps, notre existence complète n'était devenue qu'un tombeau de secret. Elle était mon secret. Cette nuit, serait notre secret.

Et ce soir comme une âme en veille, elle rêve. Et ce soir, le sang dans sa tête résonnera encore.

Alors que mes yeux devinrent rapidement très lourd, je compris, alors qu'Okana c'était réfugié du creux de mon ventre et que sa respiration répétait la mienne, je compris que le plus pur de mes secrets à m'adapter à ma vie était que je changeais de problème comme je changeait à l'époque de cible. Ce que mon oncle appelait à l'époque technique et stratégie n'était que les chemins sinueux qu'entreprennent les ronces pour empêcher les choses d'avancer. J'avais échouer les techniques, mais il me restait encore quelques stratégies. J'avais compris où se situait tout ce que j'avais toujours perdu.

Puis, je ferma les yeux.

Okana....Puisses-tu démystifier la mort et le néant de tous mes démons afin que ma vie puisse continuer de chanter dix secondes d’éternités et puisses-tu ainsi, par ton entêtement, faire renaître en moi la force que j’avais jadis et qui aujourd’hui, m’enserrent dans les ténèbres de la persécution. Okana, grâce à toi, ni feu, ni charbon, ni volcan ne seront assez brûlant, pour me faire comprendre à quel point tu est et restera la femme la plus importante de ma vie.
Merci.:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Empty
MessageSujet: Re: L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

L'odeur de brûlé [PV Kanagan] (terminé)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Du brûlé à perte de vue [PV Noctis]
» [RP EVENT] Tout à brûlé... Il reste que les cendres du passé [ X Brumy]
» Kanagan fiche
» Pourquoi moi et pas lui? ( PV Kanagan?BlackFury) Fini
» Kanagan (ancienne fiche)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Wolf Element :: 
Archives
 :: Archives :: Section Rpg :: RP Terminés
-