Et si la vie se résumait en un regard ? [ Privé Wildstorm]

[ Bon voilà, désolée si ce n'est pas terrible, mais j'ai jamais d'inspi au début, après ça ira beaucoup mieux, pour les fautes, j'ai pas eus bien le temps de les corriger, je ferais ça à tête reposée ]

^{«J'ai senti enfin en toi l'éphémère
En moi l'impression d'un paradis sur terre
Je suis allée si haut jusqu'à toucher le fond
Comme j'étais forte, tu t'en souviens
J'ai si peur maintenant»}

Flocons par flocons, la neige tombe, silencieuse, elle applique sur les roches grises une couche immaculée donnant à cet atmosphère un air figé, comme si le temps s'était arrêté. Au milieu de ce paysage, se trainant le museau baissé, une jeune louve fait un peu tache, grise-ourangée, elle se remarque tout de suite, dans ses yeux de sang on peut sentir de la peine dont elle même n'explique pas la provenance. Kenya était de retour dans son clan, après de longues semaines d'absences sans donner signe de vie, la demoiselle revenait chez elle, pourtant, le cœur n'y était pas, rien ne la rattachait vraiment à ce lieu, à cette terre, à ce monde. Perdue dans ses pensées elle avançait, non pas par envie, mais par automatisme, ses pattes semblaient s'articuler toutes seules sans vraiment savoir pourquoi, elles avançaient, c'est tout. Un troupeau de mouflons passait aux alentours sans prêter aucune attention à la louve qui rodait non loin, même eux semblaient se contre-ficher d'elle.

La demoiselle aux yeux de sang huma l'air, releva la tête et reconnu l'odeur d'une proie alléchante, que dire mis a part qu'elle avait justement faim. Doucement la jeune femelle s'avança, plaquée contre la neige, voyant déjà ce petit biquet entre ses crocs. D'une poussée phénoménale, la demoiselle bondit et saisit la jeune proie entre ses canines acérées, le sang giclait tel une fontaine et bientôt Kenya en était abondamment couverte. La malheureuse proie se débattait tant qu'elle pouvait usant de ses dernières forces en vain, alors est-ce parce qu'une entité venue d'ailleurs en veut sérieusement à Kenya ou est-ce parce que, trop occupée par sa proie, elle ne vit pas le grand mâle charger et comme si un éclair la foudroyait en pleine face, elle s'écroula, sonnée, laissant son petit festin s'échapper à toute allure. Doucement la louve se releva, une toue rauque sortit du plus profond de sa gorge pour laisser échapper de longs filets de sang, qui cette fois, lui appartenaient.

Un pas après l'autre elle entama une petite marche, la gueule ensanglantées, une douleur atroce dans l'abdomen , elle ne tarda pas a trouver une petite grotte isolée sous la neige, elle y abandonna son corps, presque en lambeaux et doucement, silencieusement, comme cette neige, commença a pleurer, pleurer des larmes amers qui ne ressemblaient en aucun ca a des larmes de douleur, non, ces larmes sortaient de son cœur qui était beaucoup plus abimé que n'importe quelle partie de son enveloppe corporelle. Les yeux pleins de larmes, elle posa sa tête contre la roche humide, une fraicheur exaltante s'en dégageait, elle fixa l'horizon, le soleil se levait et baignait de son aurore matinale tout le paysage, la neige étincelait d'un blanc parfait, le ciel qui se teintait de rose et d'orange apaisa l'esprit de la jeune louve qui n'avait jamais vu un spectacle aussi beau de toute sa vie, allongée, le museau vers le ciel, elle humait les délicieux parfum du matin

Un loup à l'apparence sanguinaire mais qui ne l'était point marchait dans un paysage blanc et pure. La neige avait tout recouvert, et son pelage gris taché de rouge un peu partout n'était de loin pas discret. Il marchait dans l'espoir de trouver quelque chose à se mettre sous la dent, il ne devait certainement pas être le seul, car en ces temps, la famine était présente, et ce dans tout les clans. Les proies se cachaient, et d'autres hibernaient. Finalement il finit par sentir une odeur de bouc. Il n'aimait pas particulièrement cette viande, mais bon, les temps étaient dur, et il ne fallait pas se montrer trop difficile. Ventre à terre, il s'approcha du troupeau. Au moment ou il allait attaquer, il aperçut un mouvement sur sa droite, loin, mais visible. Il tourna la tête, et observa la scène.

Une louve venait de capturer un petit et commençait à en faire de charpie, le sang giclait, et bientôt la louve en fut recouverte de partout. Mais trop absorbée par sa proie, ou peut-être que la faim la tiraillait de trop pour faire attention au reste. En tout cas, elle n'aperçut pas le bouc qui la chargeait. Si j'avais été assez prêt, je l'aurais avertie. Mais j'était trop loin. Autant pour sauter sur le bouc que contre elle pour la pousser hors du chemin de son assaillant. Elle se fit percuté de plein fouet, et ejecta sur le côté. Son biquet fila à toute la allure, voyant la chance tourner à son avantage. Il partit bien vite dans les jupes de sa mère qui se trouvait justement devant moi, et qui à la base était ma proie. Je vis la louve se relever péniblement et avancer. Rapidement, je sautais sur le biquet qui se trouvait endommagé et à ma portée, et une fois tuer, je le traînais. Avec ma proie, je suivis l'odeur de la louve, je voulais savoir si elle allait bien, ou du moins pas trop mal. Rapidement j'arrivais à l'entrée d'une grotte, et je la vit, allongée de tout son long, je l'entendais pleurer.

Je continuai mon chemin et entrait dans la grotte. Je saignais ma présence par un petit grognement amical. Je vins devant elle, et lâchait le biquet.

"Bonjour, j'ai vus ce qui vous êtes arrivé. J'aurais voulu faire quelque chose de plus, mais vous étiez trop loin, alors je vous ai tuer votre biquet, et je vous ai ensuite suivie, pour voir si vous alliez bien. Je pense que vous devez avoir faim, servez vous, car c'est votre proie après tout, je n'ai fais que terminé le travail. Je m'appelle WildStorm, et vous?"

Sans rien dire de plus, je me couchais à côté d'elle. Sans aucune arrière pensée, je me serrais contre elle afin de lui transmettre ma chaleur corporelle. Elle était blessée, asse grièvement à première vue, et le froid la ruinerai, si je faisais rien. En espérant qu'elle m'en veuille pas, je me mis à lécher le sang qui coulait de sa plait, le plus doucement possible, car avec le choc qu'elle avait pris, elle devait certainement être touchée autant intérieurement qu'extérieurement.

(Et je n'ai pas trouver cela nulle du tout, j'ai vu pire crois moi. Je préfère ton texte à d'autre qui, quand je leur fais un texte de 30 lignes, me répondre 3 lignes^^')

^{«Tu sais le monde a peut-être raison
De ne pas se poser trop de questions
De continuer à vivre
De continuer à croire
Que ce n'était pas a toi de dire la fin de l'histoire»}

Absorbée par la beauté divine que ce soleil naissant lui offrait, Kenya n'aperçut que bien tardivement le loup qui s'avançait vers elle et ce ne fus que lorsqu'il déposa le petit bouquetin, celui-là même qui lui avait causé tant de misères, qu'il la tira de sa rêverie. Il était grand et plutôt bien battit, il possédait sous les yeux, les mêmes marquages que la jeune femelle, des bandages ornait ses deux membres antérieurs. Timide de nature, elle n'en dit rien et se tut, revenant au soleil, à la neige, à l'éclat du matin. Le loup fit une brève présentation fort courtoise de lui et c'est ainsi qu'elle apprit qu'il avait assister à la scène, la demoiselle, honteuse, rabaissa une nouvelle fois le regard, ensuite, enfin il finit par lâcher son nom. Wildstorm. Et comble de l'ironie, il osa lui demander le sien, elle, pourtant, savait bien qu'il s'agissait de wildstorm bien avant que ce dernier la mette au courant, elle savait qu'il s'agissait de lui tout simplement parce qu'elle faisait partie du même clan que ce dernier, wildstrom, le loup aux milles facettes, tantôt sanguinaire, tantôt amical, wildstorm, le loup aux rêves de dominations, wildstorm, qui, d'après bien des rumeurs nourrirait une haine féroce envers Kaedius, l'alpha.

Oui, Kenya en savait long sur ce jeune garçon, alors, était-elle si transparente, avait elle si peu d'importante, pour que lui, lui, partageant le même territoire, lui, partageant le même clan, n'ai jamais entendu son prénom, ne l'ai jamais vu, ne serait-ce qu'une seule fois ? Cette pensée arracha un petit sourire nerveux et ironique à la demoiselle aux yeux de sang car cela la confortait dans l'idée, qu'enfaite, elle n'avait rien à faire ici. Plongées dans ses tristes réflexions, Kenya sentit tout à coup une douce chaleur se propageant comme par miracle dans tout son corps, ce fut quand elle s'aperçut que le loup s'était allongé au près d'elle qu'elle le dévisagea. Il faut dire que la demoiselle n'avait pas vraiment l'habitude de ce genre d'intention et cette attitude la troublait profondément, sa surprise grandit d'autant plus lorsque ce dernier, le mis à lécher doucement le sang qui s'écoulait le long de son cou, comme prise d'un mauvais pressentiment mais déstabilisée à la fois elle lâcha en bredouillant :

- Que...Qu'est que tu fais !?

La jeune femelle s'écarta vivement de Wildstorm, il est vrai que ces temps-ci, les mâles pouvaient souvent avoir de mauvaises intentions derrière leur gentils minois. L'amour était quelque chose qu'elle avait toujours détesté, les mièvreries, les chagrins d'amour, voila bien des choses qu'elle ne supportait pas, c'est pourquoi elle se détacha de lui, méfiante, pour se coller un peu plus contre la paroi de la grotte, elle déposa sa tête souillée de sang entre ses pattes, continuant à fixer le soleil levant, elle gardait un œil sur le mâle guettant tout signes suspects, bien qu'amochée, elle était prête à lui sauter à la gorge si ce dernier avait le malheur d'avoir un geste déplacé. Lentement, l'aube naissante remis, comme la première fois, un peu de calme dans le cœur de Kenya, qui, peu à peu reposait son regard sur le membre de son clan qui avait essayé de l'aider. Elle finit enfin par lui dire d'une vois étranglée:

- Kenya. Je m'appelle Kenya. Que fais tu ici Wildstorm ? Je n'ai pas besoin de compagnie, d'ailleurs, je vais...bien.

Ce dernier mot, la demoiselle avait eut du mal à le prononcer, car mentir n'était pas dans ses habitudes, non, son corps allait relativement bien, il s'en remettrait, mais il est vrai que son esprit, lui, n'était pas ce qu'il y a de plus heureux. Elle avait quitté le clan, pensant trouver un éclat, une étincelle, qui lui aurait prouvée qu'elle devait s'accrocher, qui lui aurait redonner l'envie de vivre, mais au lieu de ça, partout où elle allait, d'autres la chassaient. Elle était ainsi revenue plus dégoutée du monde que quand elle eut pris la décision de s'exiler quelques temps.

La jeune louve grise tenta de se relever et après une quinte de toue qui envoya encore quelques embruns de sang, elle se secoua prudemment avant de se redresser parfaitement pour prendre un grande inspiration d'air pur. Malgré encore quelques tremblements incontrôlés elle allait relativement mieux, du moins, elle essayait de se montrer la plus convaincante possible pour ne pas avoir l'air d'une faible petite chose qu'il faut aider. Silencieuse, elle s'avança hors de la cavité, s'enfonçant dans la neige. Sa mèche volait au grès de la petite brise qui s'était alors levée, durant quelques minutes, elle ferma les paupières et leva le museau vers le soleil pour apprécier cette douce ambiance matinale, puis, cette dernière tourna la tête vers wildstorm, elle n'en dit cependant pas plus, retournant à sa contemplation. Dans un murmure elle lança pourtant :

- C'est beau n'est pas ?

Alors que je me couchais près d'elle, elle eut un sursaut. Puis alors que je léchai ses plaies, elle demanda d'une voie tremblante :

" Que...Qu'est que tu fais !? "

Relevant la tête surpris, cela semblait pourtant évident, je soignais ses plaies du mieux que je le pouvais... Enfin sans me vexer ou nulle autre chose je finit par répondre :

" D'abord j'essayai de te transmettre un peu de chaleur, histoire que tu n'aies pas froid, et ensuite je voulais simplement nettoyer tes plaies. Tout simplement t'aider quoi. "

Elle était méfiante, comme si elle avait peur que je lui fasse quelque chose de mal. Ce n'était nullement mon intention, mais peut-être avait-elle déjà vécu ce genre de situation et que cela avait mal tourner... Je ne voulais nullement l'effrayer, alors j'arrêtai mon activité, et me pliais à ses exigences. Elle regardai le soleil qui se levait, elle sembla se calmer rien que par ce fait, puis me regarda à nouveau et finit par dire :

" Kenya. Je m'appelle Kenya. Que fais tu ici Wildstorm ? Je n'ai pas besoin de compagnie, d'ailleurs, je vais...bien. "

Sa voix était tremblante, et le dernier mot avait eu tant de peine à sortir... Elle attendit encore un moment, puis tenta de se lever. Une quinte de toux la pris, et elle cracha du sang à la fin de celle-ci. J'eus de la peine pour elle. Elle parvint à se remettre parfaitement debout et quoi que un peu tremblante encore, elle essaya de ne rien en montrer. Peut-être ne voulait-elle pas passer pour une faible. Elle sortit de la grotte et s'exposa au vent, levant la tête vers le soleil qui semblait tant l'apaiser. Après un moment elle finit par chuchoter, sa voix était faible, mais tellement douce :

" C'est beau n'est pas ? "

Je me levai pour la rejoindre et m'assit dans la neige à ses côté. Je me mis à regarder le paysage, la neige qui recouvrait tout, tel un manteau de pureté. Comme si la guerre n'existait pas, comme si elle s'était arrêter le temps de laisser place à cette beauté stupéfiante que la nature nous offrait. Après un moment de silence, je finis par lui répondre :

" Effectivement, c'est magnifique, ce soleil qui fait briller ce paysage comme s'il était couvert de diamants. "

Je laissai une pause, histoire de ne pas gacher ce moment magnifique. Le soleil finissait de se lever et bientôt il commença à me faire mal aux yeux, je finis par répondre à sa question qui n'avait pas encore obtenu de réponse :

" Ce que je fais ici, hé bien je me promenais, en quête de nourriture qui se fait de plus en rare en ce temps glacial, et je t'ai vue chassant, après être arrivé près d'une odeur de viande. Je savais que tu était de mon clan, mais n'étant pas souvent parmi la meute, hé bien, je ne connais pas grand monde. Donc j'ai tuer ta proie, et je suis venu te l'offrir, et ensuite j'ai tenter d'aider une louve de mon clan qui apparement en avait besoin. Je n'avais nulle intention de te vexer ou de t'effrayer et encore moins de te faire du mal. Ma réputation n'est pas totalement juste si c'est sur elle que tu t'es basée, vu que tu connais déjà mon nom... Laisse moi rétablir la vérité du mensonge. J'ai pu être méchant et sadique, mais jamais avec ceux de mon clan. Je les respecte, et fait tout pour les protéger. Il est vrai que la place d'Alpha me fait envie, et que je veux tuer Kaedius, mais je ne lui voue pas une haine féroce comme tout le monde le dis. Pour le moment, je lui obéit et le protège même. Car oui je veux qu'il meure, mais je veux le tuer moi-même. Et je veux que ce jour là, il s'en rende compte, et qu'il m'affronte avec honneur, tout comme je le ferais, et non par haine. Je ne veux pas sa place à tout prix, je ne suis pas un maladif psychopathe. Mais il est vrai que je peux être très sadique et cruel avec mes ennemis, seulement par le fait que je ne ressens pas la douleur physique, alors ils ont beau m'endommager, je ne sent rien, donc il est vrai que tant que je suis en vie, je me bats jusqu'à la soumission de mon adversaire, ou alors sa mort. Les gens aiment colporté ce genre de rumeurs sur moi, car mon vrai caractère ainsi que ma véritable façon d'être, ne s'accordent pas avec mon physique, et cela ne leur convient pas, alors ils modifient tout ce qu'ils peuvent pour me faire paraître ce que je ne suis pas. "

J'arrêtai mon long discours, je pensais qu'elle devait avoir compris l'idée globale, mais je me permis de lui sourire et d'ajouter en riant pour détendre un peu l'atmosphère :

" Et je n'aime pas trop me battre contre les filles, elle sont bien plus belles entière et sans blessures. On devrait peut-être retourner dans la grotte, je n'aimerai pas que tu t'affaiblisse d'avantage, sans vouloir le moins du monde te vexer. En au fait, j'aime bien ton prénom. "

(Vraiment désolée, c'est trop nulle, je suis pas super douée pour faire de la description en long, large et travers. Je fais plus dans les dialogue^^')

^{«Si la meute t'accepte au final pourquoi ?
Ne pas filer droit, ne pas finir sec, ne pas dévier tes pas
J'veux marcher sans regret, brûler des pages entières
Même semer les secrets, apprivoiser mes peines»}

Wildstorm ne tarda pas à rejoindre la demoiselle aux yeux de sang, ce dernier laissait également échapper une parole sur la beauté enchanteresse du paysage. Le brise était si douce et portait à merveille de doux parfum des fleurs de montage. Le jeune mâle reprit la parole, mais cette fois-ci, ce dernier parla beaucoup et longtemps, Kenya n'aimait pas beaucoup ce genre de longs discours solennelles mais elle l'écouta avec attention, wildstorm expliqua bien des choses à son sujet, entre autre, qu'il avait voulu l'aider, quand tout à l'heure elle était si mal. Cela ne changeais pas grand choses dans la tête de la louve, on ne lèche pas une inconnue sans la connaitre, c'est tout, point. Elle esquissa cependant un petit sourire en pansant qu'il s'était soucié de son pauvre sort. Le loup eut un moment d'arrêt puis recommença de plus belle, l'air plus détendu cette fois-ci balançant quelques compliments par ci par là. Kenya se racla la gorge et interrompit Wildstorm avant de le perdre à nouveau dans de longs discours, tout en scrutant le paysage elle lui déclara d'un air posé :

- Pourquoi as-tu tant besoins de te justifier Wildstorm ? As-tu tellement besoin que je te vois le mieux possible ? Cela t'importes tant que ça, dis-moi ? Vois-tu, je ne crois à aucune de ces rumeurs, je ne fais que les écouter, le monde est fait de gens faux, alors si je croyais en tout ce que cette bande de crétins déclare, je serais bien stupide. On dit de moi que je n'ai confiance en personne, que je m'absente pour trahir le clan, que je n'aie plus gout à rien, lors de mon absence, beaucoup me faisait passer pour morte, je ne démens aucune des ces affirmations, car je sais lesquelles sont vraies, et lesquelles sont fausses. Je ne me défends pas, je ne me défend plus, cela ne sert à rien, laissons les dire ce qu'ils ont envis de croire, ma foi, nous leur rendons la vie plus agréable, car sans ces potins, ils passeraient de bien tristes journées, tu ne crois pas ? Quand à tes projets au niveau de la hiérarchie, si tu savais comme je m'en balance ! Tu voudrais tuer l'alpha ? Eh bien ça ne regarde que toi, de toute façon pour le temps que je passe au clan, je ne remarquerais pas vraiment la différence, bien que je sois un minimum attachée à Kaedius qui me recueillit petite, je pense que quand son heure viendra, on ne pourra pas s'y opposer.

Kenya se tut à son tour et émis un petit rire muet, il est vrai qu'au niveau du maladif-psycopathe, elle n'était pas sure qu'il ne le soit pas un peu pour s'adresser à elle comme à une petite louve à l'eau de rose attendant son prince charmant, non, avec honnêteté, ce n'était pas du tout le cas, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle ne s'était jamais vraiment mêlée avec les femelles du clans, toutes ces histoires de filles à deux balles, très peu pour elle. La louve repris avec un peu plus d'entrain :

- Une fille !? Tu en vois une, toi, ici ? Perso, j'ai du mal à la trouver. Quand au " je les préfère entières et sans blessures" c'est dommage mon vieux, tu as tiré le mauvais lot au mauvais moment. Vois-tu, je crois savoir ce qui est bon pour moi, et je pense qu'après quelques nuits passées à la belle étoile, ce ne serons pas quelques éraflures et un peu de neige qui me tuerons. Je ne suis plus une enfant. Mais si cela peut soulager ta conscience, rentrons.

Tranquille, la jeune femelle regagna la grotte et s'y allongea, ses yeux rouges brillaient presque autant que la neige, elle émis un soupire, sans doute généré pas la fatigue accumulée dans son petit corps et reprit une dernière fois la parole :

- Au fait ! Merci d'avoir voulu m'aider.

D'ordinaire, Kenya n'aimait pas les remerciements, cependant, elle savait reconnaitre ses tords et jugeait qu'il n'était pas juste de ne pas remercier une personne lui voulant du bien. Sur ce, elle reposa sa tête entre ses pattes. Le printemps laissait doucement place à l'automne, cette dernière parait alors les forets d'un rouge éclatant pour le plus grand plaisir de nos yeux. La saison automnale était une saison que la jeune louve n'affectionnait pas plus que ça, souvent, la pluie tombait durant de nombreux jours et rares étaient les éclaircies, en bref, cette saison lui donnait le cafard, lui donnant plus d'idées noires qu'à la normale.

Elle paraissait s'ennuyer au plus haut point pendant mon discours, mais il lui arracha tout de même un sourire, et je ne compris pas pourquoi, mais je voulais le lui demander. Alors que je me remttait à parler, elle y coupa court en se raclant la gorges et me dit, d'un ton que je trouvais assez agressif vu la situation :

" Pourquoi as-tu tant besoins de te justifier Wildstorm ? As-tu tellement besoin que je te vois le mieux possible ? Cela t'importes tant que ça, dis-moi ? Vois-tu, je ne crois à aucune de ces rumeurs, je ne fais que les écouter, le monde est fait de gens faux, alors si je croyais en tout ce que cette bande de crétins déclare, je serais bien stupide. On dit de moi que je n'ai confiance en personne, que je m'absente pour trahir le clan, que je n'aie plus gout à rien, lors de mon absence, beaucoup me faisait passer pour morte, je ne démens aucune des ces affirmations, car je sais lesquelles sont vraies, et lesquelles sont fausses. Je ne me défends pas, je ne me défend plus, cela ne sert à rien, laissons les dire ce qu'ils ont envis de croire, ma foi, nous leur rendons la vie plus agréable, car sans ces potins, ils passeraient de bien tristes journées, tu ne crois pas ? Quand à tes projets au niveau de la hiérarchie, si tu savais comme je m'en balance ! Tu voudrais tuer l'alpha ? Eh bien ça ne regarde que toi, de toute façon pour le temps que je passe au clan, je ne remarquerais pas vraiment la différence, bien que je sois un minimum attachée à Kaedius qui me recueillit petite, je pense que quand son heure viendra, on ne pourra pas s'y opposer. "

Suite à cela, je me renfrognait, baissant la tête, un peu déçus qu'avec tout ce que j'avais dis, c'est seulement les mauvaises choses qu'elle avait retenues. Tout ce que j'avais fait à la base, c'était pour essayer de l'aider. Après un moment, elle reprit avec plus d'entrain qu'auparavant :

" Une fille !? Tu en vois une, toi, ici ? Perso, j'ai du mal à la trouver. Quand au " je les préfère entières et sans blessures" c'est dommage mon vieux, tu as tiré le mauvais lot au mauvais moment. Vois-tu, je crois savoir ce qui est bon pour moi, et je pense qu'après quelques nuits passées à la belle étoile, ce ne serons pas quelques éraflures et un peu de neige qui me tuerons. Je ne suis plus une enfant. Mais si cela peut soulager ta conscience, rentrons. "

Elle regagna alors la grotte et je la suivis, toujours la tête basse. Moi qui avait voulu l'aider, j'avais en fait, tout raté. Quel imbécile je pouvais faire franchement! Ses Yeux rouge brillait dans la grotte, et c'est cela qui me permit de la voir. Je décidai donc de lui laisser son espace vital, et me mit donc de l'autre côté de la grotte, contre le mur. Elle émit un soupri, qui me fit comprends qu'elle était blasée. Sûrement du fait que je la suive partout. Mais elle prit une dernière fois la parole, et ce qui en découla me fit plaisir :

" Au fait ! Merci d'avoir voulu m'aider. "

Je redressai la tête et souris. Puis je décidais de répondre à sa déclaration d'avant :

" Je t'en prie, je l'ai fais parce que j'en avais envie. Et tu m'as demander ou est ce que je voyais une fille. Devant moi, tu es peut-être différente des autres, tu ne t’intéresse peut-être pas au même choses. Les femelles qui préfère parler de chichi, te répugnent, et alors. Tu préfère les combats et t'écorcher plutôt que de prendre soin de toi, et alors. Tu reste tout de même une fille, et tu es jolie, à ta façon à toi. Tu restes une fille, surtout car je sens que même si tu essaies de le cacher le plus possible, tu as un coeur, qui à souffert, et qui se protège désormais comme il le peut. Et de mon point de vue, il est vrai que j'aime voir une jolie louve, et passer un peu de temps avec, pour le plaisir, mais je ne pourrais jamais me résoudre à passer ma vie avec une femelle qui ne parle que de choses futiles. Je préfère une louve qui sait se battre et qui n'a pas peur de se casser une griffe une fois de temps en temps dans un combat, ou qui n'a pas peur de se retrouver pleine de boue, ou d'autre chose. A présent, je vais te laisser réfléchir à tout ce que je t'ai dis, comme je ressens que je te saoule avec mes discours. Rétabli toi bien et vite, et désolé si je t'ai vexer d'une quelqu'onque manière. Bonne chance pour la suite. Je te laisse le biquet, après tout, c'était le tient, avant de devenir le miens, et tu en auras plus besoin que moi. Bonne chance à toi. "

Sur ce je me levai et sortit de la grotte pour m’asseoir sur un rocher qu'on ne voyait pas depuis la grotte. Je voulais savoir à quel point ce que j'avais dis, avait pu la toucher, on verrait bien si elle finirait par essayer de venir me chercher. Après un moment, je finis par m'allonger, et ensuite par m'endormir sous les rayons bien chaud du soleil.

(Pardon mille fois pour le retard, mais j'ai recommencer à bosser, et comme je bosse le soir, la semaine passé, j'ai énormément regarder la télé, et j'avais un manque cruel d'inspiration, mais elle est de retour. ^^ Bisous à toi, j'espère que ça t'a plu^^)

^{«Abandonner la fièvre,
Ne plus regarder en arrière,
Trouver l'essentiel
Pour enfin oublier le reste»}

Soudain, Wildstorm se refroidit, se tut, se referma sur lui même, pourtant, Kenya n'avait pas eut l'impression de lui faire une reproche, elle avait tentée d'être gentille, à sa manière plus ou moins, mais elle avait essayée d'être gentille et cette réaction la blessa un peu, d'autant plus que ce dernier se coucha à son opposé. Quoiqu'en y repensant, cela ne lui déplut pas d'avoir un peu d'espace pour elle. Le grand loup se leva et lui resservit un de ses beaux discours, identique à ceux en qui, la demoiselle aux yeux de sangs ne croit pas, ne croit plus, pourtant, elle n'en dit rien et prit même plaisir à écouter ces quelques paroles qu'elle trouva si douces et si rassurantes. Pourtant il s'en alla dans la neige, sans rien dire, pas un regard pas une parole, il s'en alla comme un enfant se désintéresserait d'un objet après avoir joué avec. Doucement, tristement, la louve grise baissa les yeux, puis les oreilles, finalement, elle avait peut-être raison sur toute la ligne, finalement, elle ne valait pas mieux qu'un objet oublié, si sure d'elle d'habitude, ces derniers jours l'avaient sérieusement amochée, disons que sans savoir pourquoi, elle s'était broyée de l'intérieure et il ne restait en elle que quelques débris de rêves brisés.

En se ressaisissant, Kenya avisa que sa parure tricolore était souillée de sang, bien que peu coquette elle entreprit une longue toilette qui retira tout le liquide rouge de son pelage, elle était maintenant propre et sa fourrure avait retrouvée sa couleur et sa douceur originelle. Restait une plaie au niveau du coup qui continuait à saigner. Un détail. La jeune louve croisa le regard de petit biquet, il était vide et cette dernière eut un pincement au cœur en apercevant une larme séchée sur la joue de ce dernier, elle le poussa de la patte, elle n'avait plus faim, elle ne voulait plus croiser son regard. Jamais. Elle se demanda où était allé Wildstorm, sans doute était-il rentré au clan, sans doute riait-il déjà avec ses amis, son odeur était encore présente partout. D'un pas incertain, la demoiselle sortit de sa cachette, cette grotte était très bien placée, en hauteur on surplombait toute les autres montagnes, à quelques pas de là, un précipice profond se jetait sur la chaine montagnarde du coin. Kenya s'en approcha, et regarda en bas. Ce serait vous mentir de vous dire qu'elle ne songea pas à s'y jeter, après tout, le suicide, c'est l'espoir de ceux qui n'en n'ont plus parait-il, seulement, elle valait mieux que ça et quelques chose, un tout petite partie d'elle le savait. Elle ne fit donc que s'assoir et écoutant le rire moqueur des corbeaux qui lui chuchotaient tout bas :

- Hé bien ma jolie ? Sauteras-tu en sachant que personne ne te regrettera ?

Kenya détestait les corbeaux, ces oiseaux de mauvaise augure la suivait partout et lui parlait tels de mauvais esprits. Ces coassements incessants lui donnèrent l'impression d'avoir de cœur lourd, plus lourd que du plomb. Elle grogna avant de leur lancer :

- Taisez-vous sales piafs, j'ai...mal à la tête...

Ils avaient réussis à lui déclencher en plus de tout ça une atroce migraine qui lui vrillait les tympans, elle se sentait brulante et n'avait qu'une envie : se taper la tête contre un mur après avoir étriper ces bêtes venues tout droit des enfers. Ainsi elle se retourna et aperçut Wildstorm, endormit sur un rocher, par moment sa vue se floutait, elle crut donc à une hallucination, elle avança pourtant, titubant du mieux qu'elle le pouvait vers son congénère, quand cette dernière fut assez près, elle posa délicatement son museau au niveau du coup du jeune mâle, elle respirait son odeur, touchait sa fourrure, et ressentait sa chaleur corporelle. Aucun doute il était bien là devant elle, elle réfléchit péniblement avant de dire d'une petite voie qui peinait à se concentrer sur ses mot tant sa propre tête lui faisait tourment :

- Oh...Wildstorm, c'est bien toi. ? Je...suis désolée si tu as été vexé, il faut dire que tu es susceptible...mais, je ne voulait pas...Tu as faim ? Je...te laisse ta proie, je n'en ferais rien. Désolée d'avoir perturbée ta sieste. Fais de beaux rêves, je t'en pris, tu as l'air heureux quand tu dors...

Lentement, elle se laissa glisser au bas de la pierre, apposant la tête contre la neige pour calmer cette douleur incessante, ce qui, à sa grande surprise fit rapidement effet. Une peu soulagée, elle releva la tête pour vérifier qu'elle n'avait pas rêvée, qu'il était bien là, son museau soufflait de l'air chaud qui lui arriva en pleine figure et qui malgré elle, lui arracha un sourire. Elle se releva, se secoua, peut-être n'était elle de bonne humeur que pour quelques instants, peut-être pas, elle n'en savait rien, mais ce qui était sure c'est que cet instant là, ce sentiment là, lui plaisaient beaucoup. La jeune louve grise roula sur le dos, et, contemplant les nuages blancs qui paraissaient faire une course contre le temps, se mit à rire, un rire muet, bien inoffensif, mais un rire qui la fit pourtant respirer, comme elle ne l'avait fait depuis bien longtemps. Détourna ses yeux aux couleurs sanguines vers Wildstorm et le dévisagea sans vraiment s'en rendre compte observant le doux sourire que ce dernier avait en dormant.

[ Meuuh non c'est pas grave du tout, j'ai conscience que les révisions sont plutot hards donc voilà t'inquiète, HAAAAA mon dieu, il est tellement pas inspirant T-T je suis désolée vraiment, mais j'ai trouvée que ça ( j'ai super mal à la tête, ça doit y etre pour quelque chose XD ) Bref, en tout cas, à la prochaine réponse je vais essayer de mette de l'action, du pimant...je sais pas quoi mais voilà x), sinon même dilemme pour les fautes, pas le courage de tout corriger, je corrige au fur et à mesure en relisant , bisous]

* J'étais à nouveau un louveteau, un petit loupiot qui courait partout ne se souciant de rien. Deux loups se tenaient au loin, ils étaient flou, comme dans tout mes rêves et mes souvenirs. Un seul souvenir demeure en moi, ils s'aimaient, passionnément, et leur vie dépendaient l'une de l'autre. Ils s'étaient livré leur coeur pour toujours et à jamais. Je jouais avec un autre bébé loup. Je ne m'en souvenait plus, je croyais avoir toujours été seul. Était-elle ma soeur, ou alors juste une petite louve qui jouait avec moi. Mon instinct me dicta qu'elle se trouvait être ma soeur. Au début, la petite louve fue floue, puis peu à peu, elle prit forme et couleur. Mais alors que son physique se révélait enfin à moi, quelque chose me tira loin d'elle. Comme une force irrésistible... *

Je sentais une tête dans mon cou. Discrètement, je reniflais l'odeur qui émanait de cette tête. Kenya. Elle semblait plus que perdue et désorientée, alors je fis semblant de dormir, écoutant avec passion ce qu'elle avait à me dire.

" Oh...Wildstorm, c'est bien toi. ? Je...suis désolée si tu as été vexé, il faut dire que tu es susceptible...mais, je ne voulait pas...Tu as faim ? Je...te laisse ta proie, je n'en ferais rien. Désolée d'avoir perturbée ta sieste. Fais de beaux rêves, je t'en pris, tu as l'air heureux quand tu dors... "

Ensuite je la sentis glisser et entendit sa tête tomber dans la neige. Aussitôt ma tête se redressa pour vérifier qu'elle allait bien. Elle regardait le ciel. Je sentis au profond de moi qu'elle allait me regarder à nouveau, alors je reposais ma tête sur mon rocher à l'identique d'avant et sentis son regard se poser sur moi. Je sentais son regard chaleureux. Je finis par ouvrir les yeux et à les fixer dans les siens, en un regard réconfortant et rassurant. Je me levais doucement et descendit de mon rocher. Je me couchais près d'elle, face à elle, et plantait mon regard plein de compassion dans le siens.

" Oui Kenya, c'est bien moi, je ne suis pas partit, et pas vexer. J'ai juste été déçu d'avoir été reçu de cette manière alors que je t'avais expliquer que mes intentions n'étaient que purement bonne et attentionnées. Mais tu es pardonnée, ne t'en fais pas. Il est vrai que je peux me montrer parfois susceptible. Et il faut que tu manges, tu ne pourras te rétablir correctement sans cela. Regarde tu es de plus en plus faible, cela se voit aisément. Je vais aller te chercher ce biquet, tu dois manger, et s'il faut que je te force, je te forcerai. J'ai envie que tu te rétablisse, pour une seule raison. Pour pouvoir ensuite mieux te connaître. "

Je plantais à nouveau mon regard dans le siens. Rien que par ce regard je lui transmis que je ne l'abandonnerai pas tant qu'elle ne serait pas totalement rétablie, et qu'à ce moment la seulement je partirais si elle me le demanderai. Je resterai le temps qu'il faudrait auprès d'elle, mais je me promit à moi même que quoi qu'il m'en coûte elle s'en sortirait. Je retournais ensuite dans la grotte et prit le biquet. Sur le chemin du retour quelque chose m’inquiéta. Les corbeaux qui jusque là s'étaient tenus tranquille, tournaient tous en rond dans le ciel. Pile au dessus de l'endroit ou j'avais laissé Kenya. Sans attendre d'avantage, je fonçais de toute la puissance de mes pattes pour surmonter la petite colline qui m'empêchait de voir la louve que j'avais jurer de protéger. Un puma avançait vers elle, la regardant droit dans les yeux. Je la voyait terrifiée, car incapable de se défendre. Sinon je ne doute pas qu'elle lui aurait déjà sauter dessus. Je fonçais droit en bas de la colline en hurlant pour attirer son attention :

"Tu ne la toucheras pas tant que je serais là!!! "

Sans plus de cérémonie je me jetai sur lui. Il me mordit à l'épaule et en me dégageant je perdit un peu de chair. Voyant ma propre chair pendre dans sa gueule, ma rage redoubla d'ardeur. Il fonça sur moi, croyant me vaincre aisément. Mais c'était sans doute sans compter que je ne ressentais aucune douleur physique. Je ne put expliquer pourquoi, mais l'idée qu'il puisse toucher à Kenya fit encore redoubler ma rage et bientôt je ne fus plus moi-même. Dans ce combat, il commença par perdre une oreille, puis il eut une pattes brisée, puis une deuxième, et lorsqu'il ne tint debout plus que grâce à ses muscles, je m'élançais vers lui et lui donnait un coup d'épaule, qui le fit tomber. Il tenta mainte fois de se redresser pour faire face, mais il n'y parvint pas. J'étais redevenu moi-même dès lors qu'il était à terre. Je le regardais tenter de se relever, et il me fit pitié. Jamais ses blessure ne pourrait guérir, et bien que le froid soit meurtrier, si je le laissa, sa mort serait lente et douloureuse.

" Pardonne moi d'avoir été si cruel, mais il ne fallait pas vouloir t'en prendre à elle. A présent, j'assume ma cruauté, et je vais mettre fin à tes souffrances, plutôt que de te laisser mourir lentement et douloureusement. J'espère que tu retrouveras ceux que tu as perdu dans l'Autre-Monde. Repose en paix. "

Je pris ensuite sa gorges et d'un mouvement de tête sec, lui brisait la nuque. Je me tournait ensuite vers Kenya :

" Est-ce qu'il à eu le temps de te faire du mal? Pardon pour cette cruauté dont tu as été spectatrice, mais lorsque je l'ai vu, je ne peux expliquer pourquoi, mais l'idée qu'il puisse te faire du mal m'a révolter au plus haut point. A tel point que j'ai perdu la maîtrise de moi-même. Ensuite voyant les dégâts que j'avais commis sur cette pauvre bête, j'ai préférer mettre fin à ses souffrances. "

Je baissai la tête, aillant peur que comme tout les autres elle me rejète pour ma cruauté sans limite envers mes ennemis...

(Voilà l'action que tu voulais, j'espère que ça t'a plus. J'espère que demain soir si tu as répondut je puisse le faire aussi^^ Bisous à toi, et ton RP n'était pas si nul que ça, comme tu vois, il m'a beaucoup inspirée^^)

^{«J'ai des voyages plein les yeux
Des rêves couleur d'océan
Tu verras quand on est deux
Comme le monde est grand»}

Dans la neige froide, la jeune louve se sentait si bien, elle se sentait d'ailleurs mieux il faut dire, sa migraine s'éclipsait doucement, tandis que sa plaie ne saignait presque plus. Elle se sentait également bien plus propre et aimait sentir sa fourrure mouillée par les cristaux givrés qui fondaient à son contact. La tête à l'envers, cette dernière aperçut Wildstorm qui la regardait, tout de suite, le mâle capta son regard, elle ne put dire combien de temps s'étaient-ils fixés de la sorte mais elle eut l'impression que cela dura une éternité. Ses yeux étaient rouges, identiques aux siens. Il descendit sagement de son promontoire pour venir se caler au près d'elle, en face, tout près. Elle en profita pour se retourner de sorte à lui faire face à son tour. Wildstorm en profita pour rattraper le regard que la louve grise qu'il avait partiellement perdu, il la fixait tellement qu'elle eut l'impression qu'il allait se perdre dans ses pupilles aux couleurs sanguines tant il semblait apprécier les regarder. Kenya n'aimait pas beaucoup de genre de situation pesante et embarrassante, il faut dire que la jeune femelle n'aimait pas grand choses qui soit en rapport de près ou de loin avec les autres, elle détacha donc son regard de son interlocuteur pour le baisser vers ses pattes. Un instant de silence s'abbatit sur l'endroit, tout paraissait si calme, aucun des deux canidés de prononçait le moindre mot.

Ce fut Wildstorm qui, une fois de plus brisa ce silence de mort. Il avait un ton si rassurant si doux, elle aimait bien sa voix, elle mettait, sans qu'elle puisse expliquer pourquoi de la chaleur dans son petit coeur froid. Ce qui cependant la dérangea de nouveau était le fait qu'il persiste à vouloir l'aider, non, elle n'aimait pas ça, que dis-je, elle détestait ça et cela l'irrita un peu quand il lui fit savoir dans un regard, dans ses paroles, qu'il souhaitait la protéger, la faire manger, la faire se rétablir tout simplement. Elle n'avait pas faim. La simple idée de revoir ce petit, le regard aussi tristement vide, lui souleva le cœur, elle qui pourtant était censée au départ lui briser la nuque pour le dévorer. En toute réalité, elle ne trouvait pas sa mort très juste, la pauvre petite chose avait eut une chance. Sa chance. La chance de vivre, la chance de revoir un jour le soleil se lever, la chance d'apprendre à être plus prudent, pourtant, le sort voulut qu'il croise deux carnivore, l'une au cœur protégé par de nombreuses couches de glace, l'autre faisant preuve de grande compassion, le pauvre bête, était dès lors condamnée, et n'y pouvait rien. Elle voulut donc informer Wildstorm du fait qu'elle savait quand elle avait faim et que ce n'était pas le cas en ce moment même, elle en aurait alors profité pour lui rappeler une fois de plus qu'elle préférerait gérer sa vie comme elle l'entendait, dommage pour elle, le grand loup gris était déjà partis chercher la proie pour la lui présenter comme diner. Kenya émis un soupire de consternation mais ne put pourtant pas s'empêcher de sourire à l'idée qu'il puisse lui porter un intérêt certain, sans qu'elle puisse une fois de plus en expliquer la cause.

Kenya restait donc seule attendant patiemment le retour de Wildstorm. Dans un vol sinistre, les corbeaux se rapprochaient d'elle, depuis longtemps déjà, ils avaient pris l'habitude de la suivre, de communiquer avec elle, tirant sans doute un certain plaisir sadique à augmenter son désarroi. L'un d'entre eux vint se poser près de la demoiselle aux yeux de sang pour lui dire dans un rictus moqueur :

- Hum... c'est vrai qu'entre le vide et le puma, ma grande, tu as l'embarras du choix. Une préférence ?

Elle chassa l'oiseau noir d'un geste agressif de la patte suivit d'un grognement profond, et n'avait pas encore compris la phrase que ce dernier venait de proférer, une odeur se fit sentir, de plus en plus proche, une odeur de sang, de buisson, d'épine. La jeune femelle tourna la tête et distingua derrière elle le félin qui la regardait avec délice de ses yeux d'or, pourtant ce ne fus pas le grognement du puma, ni son allures, ni ses griffes qui la terrorisa mais ce fut cet écho incessant, cet écho noir qui tournait au dessus d'elle et qui murmurait sans cesse "La mort vient avant que nous puissions avoir appris à vivre." Cette complainte pourtant banale la figea, lui fit si peur qu'elle ferma les yeux aussi fort qu'elle le put espérant être victime d'un affreux cauchemars, doucement, elle murmurait :

- Taisez-vous, je vous en pris, taisez-vous stupides volatils...

Se voyant déjà dans les entrailles du félin, elle espérait que ce dernier ne fut pas trop long à l'achever. Un courant d'air sembla la frôler de près, elle entrouvrit les yeux pour voir de quoi il s'agissait, elle écarquilla les yeux en apercevant Wildstorm qui semblait habité pas un démon destructeur tendis qu'il mettait en lambeaux le fauve. Le mâle gris était si violent, si agressif, si sanguinaire qu'elle eut du mal a croire que se trouvait devant elle le même loup qui l'avait quitté quelques instants auparavant, il acheva son adversaire en lui brisant la nuque. Il s'avança dans un bien piteux état vers elle et, comme redevenu lui même il s'adressa à elle, il faut avouer qu'elle pensa un fraction de seconde reculer à son approche mais elle ne le fit pas car ses paroles la touchèrent, alors, est-ce vrai ? Avait-il fait tout ça pour elle ? S'était-il saigné juste pour, qu'elle, ne soit pas blessée ? Peu habituée à ce genre d'attention, il faut avouer qu'elle eut du mal à le croire, pourtant, elle avait au fond d'elle, l'envie de faire confiance à ces belles paroles. Rapidement, elle se releva, secoua la neige qui restait sur sa fourrure elle balbutia ensuite :

- Non...non, il ne m'as rien fait. Merci pour ce que tu viens de faire, ça va ? Tu es en lambeaux. Attends.

Sur ce, elle se rapprocha de lui, et se mit à ses cotés dans le but de lui servir d'appuis, sa parure bien propre vint se coller à celle de Wildstorm qui ruisselait de sang, sans doute devra-t-elle refaire sa toilette. Peu l'en importait. Elle commença à marcher vers la tanière pour pouvoir le faire se reposer.

- Tu as vu dans quel état tu t'es mis ? Je crois que maintenant, c'est moi qui vais devoir m'occuper de toi. D'ailleurs, tu n'as plus aucun prétexte pour ne pas manger le bouquetin, je m'en fou, je ne le mangerais pas, je t'étoufferais avec s'il le faut mais tu ne m'en fera pas manger une bouchée, dit-elle d'un ton plus détendu pour essayer d'alléger ses souffrances, puis, Kenya reprit son sérieux, Vas-y cale toi là, et s'il-te plais ne bouge pas, si tu mourrais je crois que j'aurais ça sur la conscience...s'il-te-plais, ne m'oblige pas à porter ce poids de plus...je crois que je ne le pourrais pas... Aller reposes toi. Ensuite, si tu voulais que je me rétablisse pour mieux me connaître ? Pas la peine. Je veux bien répondre à quelques unes de tes questions, je te dois bien ça non ?

La jeune louve se coucha à son tour, laissant pourtant un espace entre elle et Wildstorm, elle le regardait, et avait de la peine, peut-être un peu de remord, ce dernier perdait beaucoup de sang.

- Si tu as froid, n'hésites pas à le dire.

Elle se tut après cette dernière intervention, le laissant récupérer de cet affrontement.

[ Waow, chapeaux , j'aime beaucoup ton rp et il m'a donné de l'inspi *,* donc voilà :3 j'ai fait mon possible pour bien répondre ! Et merci à un site de citation pour la phrase des oiseaux XD ]

Une fois avoir tué la bête, alors que je me tournais vers elle, je vis un semblant de peur dans son regard, mais il disparut très vite. Elle redevint la louve qu'elle était. Elle finit ensuite par me répondre :

" Non...non, il ne m'as rien fait. Merci pour ce que tu viens de faire, ça va ? Tu es en lambeaux. Attends. "

Elle se leva ensuite et vint se coller à moi. Elle voulait apparemment me soutenir, pour que j'ai moins mal. Sans doute, avait-elle oublier que je ne ressentais pas la douleur physique, mais pour ne pas la vexer, je ne dis rien et la suivis, en m'appuyant un tout petit peu sur elle, pour qu'elle sente qu'elle ne servait pas à rien, mais pas trop pour qu'elle ne tombe pas sous mon poids. Alors que nous marchions tout doucement, elle me dis avec humour pour essayer de détendre l'hatmosphère je pense :

" Tu as vu dans quel état tu t'es mis ? Je crois que maintenant, c'est moi qui vais devoir m'occuper de toi. D'ailleurs, tu n'as plus aucun prétexte pour ne pas manger le bouquetin, je m'en fou, je ne le mangerais pas, je t'étoufferais avec s'il le faut mais tu ne m'en fera pas manger une bouchée. "

Nous arrivions dans la grotte, et je lui fis un sourire pour la remercier de son aide, même si je n'en aurais pas eu besoin. Elle m’emmena près d'une parois de la grotte et me demanda de m'y câler, ensuite elle ajouta que pour ce qui était de la connaître mieux, elle acceptait de répondre à certaines de mes questions, elle me le devait bien, pour reprendre ces mots. Sans vouloir la vexer, je répondit :

" Je ne veux pas que tu le fasse parce que t'en sens obligée, et redevable pour ce que j'ai fais. Je te le redis encore une fois, je t'ai aidée parce que j'en avais envie, et je ne te demande rien en échange, à part peut-être un merci, mais il est déjà venu, donc tu n'as aucune dette envers moi. Je veux que tu réponde à mes questions parce que tu en as envie, il est vrai, je veux apprendre à te connaître, mais pas contre ton gré. En ce qui concerne ce pauvre biquet, il est mort de toute manière, et qu'on ne le mange pas, ne le feras pas revenir à la vie malheureusement. Alors autant ne pas gâcher cette viande et cette vie qu'il aurait pu avoir. Je m'en voudrais de l'avoir tuer si on ne le mange pas..."

Pendant que je parlais, elle s'était installée uin peu plus loin de moi, sans pour autant assez loin pour me faire penser que ma compagnie la dérangeait. Je pense qu'elle faisait ce qu'elle aurait voulu que je fasse lorsque je suis arrivée pour l'aider. Lui laisser un espace d'écart dont elle avait besoin. Elle finit par ajouter :

" Si tu as froid, n'hésites pas à le dire. "

Je n'avais pas froid, mais rien que l'idée de l'avoir tout contre moi avec son accord, me fit envie. Je ne pouvais expliquer pourquoi je voulais me trouver à ce point proche d'elle, c'était la première fois que je ressentais une envie comme celle-là. Mais j'avais peur de sa réaction si je lui disais que je n'avais pas froid mais que je voulais tout de même qu'elle se couche contre moi. Alors je finis simplement par me lever et vint me caler contre le mur derrière elle et l'invitait à se lover entre mes pattes, puis je posait ma tête sur son dos, lui adressant un sourire. Puis mon regard se tourna vers l'extérieur de la grotte. Déjà la nuit commençait à tomber. Cette journée avait passé tellement vite, je ne m'était rendu compte de rien. Je reposais à nouveau ma tête sur son dos et déclarai d'un ton très doux et calme :

" J'avais froid, mais à présent ça va mieux, merci de ton aide, sincérement. Je te souhaite une bonne nuit. "

Epuisé par le combat que j'avais mener, je m'endormis presque immédiatement après cela, contre son corps chaud, je me sentais si bien. Je ne pouvais l'expliquer. J'avais dormit nombre de fois avec d'autres femelles contre moi, parfois même plusieurs, mais jamais aucune ne m'avais fait cet effet là. Elle m'attirait irrésistiblement vers elle, comme une mère qui cherche son petit perdu, le lien si puissant qui les unissent et leurs permettent de se retrouver presque toujours.

^{«Les chiffres dansent,
Tout se mélange,
Je suis en tête à tête avec un ange»}

Wildstorm lui sourit, un sourire radieux, une beau sourire plein de remerciements, elle le rendit, certes plus timidement mais elle ne s'en force pas. Le sang coulait le long de ses nombreuses plaies, ayant connaissance de sa particularité, Kenya ne pouvait s'empêcher de se demander si, comme son corps, son cœur et son esprit étaient immunisés contre la douleur. Au passage elle se posa la question de savoir si ce pouvoir était pas plus un fardeaux qu'une aubaine, car à son sens, si ce dernier n'avait jamais connu la souffrance, pouvait-il alors réellement comprendre celle des autres êtres vivants ? Toutes ces questions s'estompèrent bien vite de la tête de la jeune louve grise lorsqu'il prit la parole. Doucement, gentiment, il lui répéta approximativement ce qu'il lui avait dit auparavant, il est vrai, et elle le reconnue, que parler d'elle n'était peut-être pas la chose qui lui venait le plus naturellement du monde, pourtant, avec lui, rien qu'avec lui, elle aurait volontiers partagée un peu de son quotidien, de sa vie, de tout ce qui faisait d'elle ce qu'elle est maintenant, sans pour autant lui dévoiler à cœur ouvert ses souvenirs dans les moindres détails, du plus doux au plus glauque soit-il. La discrétion était une qualité que la demoiselle avait et protégeait Puis, revint au devant du discourt le sujet de l'agneau, décidément, ce garçon là était du genre têtu, l'espace d'un instant elle se demanda s'il n'allait pas carrément lui marcher le bouquetin pour qu'elle l'avale plus facilement. Puisqu'il ne lâcherait pas l'affaire, Kenya émis un soupire d'approbation, si il n'y avait que ça pour lui plaire, soit, ils mangeront la proie ensemble et pourront peut-être, enfin, parler d'autre chose.

Alors qu'elle cogitait sur le fait de céder à un loup jusqu'à ce jour plus ou moins inconnu - ce qui sans rien vous cacher la contrariait un peu, elle qui de par caractère était habituée à faire de la résistance - Wildstorm vint, aussi discrètement que la brise nocturne qui se levait, se positionner plus près d'elle, très près même. Il s'était complètement collé a elle et avait posé sa tête contre le dos de la jeune femelle, il semblait s'y reposer, s'y apaiser. Sur le coup, elle pensa bien se lever d'un bon, lui envoyer un coup de patte et s'en aller comme elle était venue. Seule. Mais elle se retint quand ce dernier murmura qu'il avait froid, et qu'il la remerciait. Elle ne pouvait pas ne pas l'aider, et si le fait de ressentir la chaleur de son corps pouvait l'aider a aller mieux, de quelques façon que ce soit, elle ne pouvait pas lui refuser ça, de plus, sans réellement savoir pourquoi, le fait de sentir sa tête, son souffle, la rassura et rendit heureuse bien qu'elle eut du mal à se l'avouer. Il lui souhaita une bonne nuit, elle n'avait pas notée le fait que la journée se terminait et pourtant les première étoiles brillaient aux cotés de la lune dans un ciel dégagé, un ciel idyllique d'un bleu profond. Le silence régnait en maitre sur la nuit et le fin croissant que laissait entrevoir la lune faisait penser à un sourire fin et malicieux brillant de mille feux.

Kenya profita de ce calme, de cette ambiance pour réfléchir un peu à la journée passée. Réchauffée par la chaleur corporelle de Wildstorm, elle posa sa tête entre ses pattes et fixa la lune, elle se demandait, si là-haut, leurs dieux loups veillaient sur eux ou si ces derniers les avaient vraiment laissés seuls dans ce monde se moquant bien de leurs tristes sorts. Son frère, lui, n'avait jamais crut en tout ces mythes. Soudain le simple fait de repenser à son frère plongea Kenya dans une profonde nostalgie, elle n'avait jamais été aimée de lui, pas à ce qu'elle sache en tout cas, tout deux abandonnés à la naissance, jamais ils n'avaient étés très proches, elle se demanda d'ailleurs pourquoi leurs parents les avaient laissés là, au sol, n'étaient-ils que deux vulgaires erreurs, qui n'auraient jamais dus voir le jour ? Peut-être était-ce donc pour cela qu'elle ne n'arrivait pas à trouver sa place ici. La jeune louve grise baissa les yeux. Doucement, bercée par le souffle de son compagnon, sa tête bascula pour venir s'appuyer contre le poitrail de ce dernier et, sans vraiment s'en rendre compte, elle sombra dans un profond sommeil.

- Bonne nuit Wildstorm...que la nuit guérisse tes blessures.

Le cœur d'une personne qui bat est le plus doux des réveils parait-il, c'est justement comme ça que Kenya ouvrit ses yeux rouges à la nouvelle journée qui venait de commencer, le soleil n'était pas encore levé. Wildstorm dormait, paisible, il reposait toujours sa tête sur elle. Encore embrumée par le sommeil elle fut prise d'un sursaut quand elle avisa qu'elle avait dormit comme ceci toute la nuit, vivement, comme à leur première rencontre, elle s'écarta de lui. Elle le regardait dormir et crut bien ne pouvoir détacher son regard de son visage si serein tant elle l'observait intensément alors Brusquement, la jeune femelle se leva, rapidement, elle sortit de la grotte. Elle voulait partir en courant, ne jamais se retourner, ne jamais recroiser son regard, elle voulait qu'il cesse de s'immiscer dans sa vie, qu'il cesse de s'intéresser à elle, elle voulait juste ne pas s'attacher lui, pourtant, elle ne s'en alla pas et resta au seuil de la cavité à humer l'air ambiant, comme rattachée à lui par une force qu'elle n'expliquait pas encore, elle ne put se résoudre à le laisser seul. Loin dans la neige elle aperçut le petit biquet que Wildstorm avait dut faire tomber avant de se jeter sur le puma, silencieusement, elle alla chercher la dépouille pour la proposer à son compagnon.

Le pauvre était couvert de sang sec, d'entailles, de plaies en tout genre et pourtant, ce dernier dormait avec le sourire, Kenya se demanda de quoi il pouvait bien rêver. Elle approcha tout de même sa tête du museau du grand loup gris pour s'assurer qu'il respirait et fut rassurée de voir que c'était le cas. Avec une extrême douceur, elle le secoua du bout du museau et lui dit :

- Wildstorm...Désolée de te réveiller, je me disais que tu avais peut-être faim, je ...suis allée te chercher ta proie, si tu y tiens nous la mangerons ensemble... après un moment de silence elle reprit, dis-moi, il y a une chose que je voulais faire ici en arrivant, si...tu te sent bien, pourras-tu m'accompagner au sommet de la montagne ? J'aimerais voir le soleil se lever...Et, on pourra discuter, si tu en as envi bien entendu , sinon, je comprendrais que tu veuille rentrer, je suppose que tu es attendu au clan. Je ne t'en voudrais pas.

Elle n'en dit pas plus et attendant son réveille, se mis à refaire sa toilette, seulement, cette fois-ci, elle savait qu'il ne s'agissait pas de son sang mais de celui de Wildstorm, et fut peinée d'en avoir autant sur elle. Tout en faisant sa toilette, elle fut prise d'une terrible envie, l'envie qu'il vienne avec elle voir le soleil sortir de son someil, elle avait réellement envie de l'avoir près d'elle, de le sentir tout près, et cette simple pensée la fit rougir de gène. Non. Il ne falait pas. Elle lui rendait service. Oui, juste un service...

[ XD " il m'est arrivé de dormir avec d'autres femelles, parfois même plusieurs " ce passage m'a littéralement tué x) ! Bon, comme tu as pus le remarquer, en général, la nuit chez les loup il se passe pas de truc super interressant donc voila j'ai eus un peu de mal a trouver de l'inspiration mais ça sera mieu la prochaine fois ! ]

J'étais déjà bien profondément dans les limbes du sommeil, mais la voix de Kenya me souhaitant une bonne nuit me parvint jusque là, et je ne parvint à l'évincer de mon esprit, en même temps, je ne le désirais pas tant que cela. Sa voix ne voulant pas me quitter, je rêvais d'elle. De sa voix que je trouvais si douce, et de ce que pourrait être notre vie si on restais ensemble. Je ne compris pas mon rêve, car de mon point de vue, il était indéniable que cette louve m'attirait plus que n'importe qui au monde. Je ne comprenais pas pourquoi, mais cela ne me dérangeais pas trop. Je fus tirer de mes rêves car je la sentis se retirer brusquement de contre moi. Immédiatement, sa chaleur me manqua, mais je ne dis rien, je continuais à faire semblant de dormir. J'avais compris une chose avec elle. Elle avait énormément besoin de solitude et de temps pour réfléchir et repenser à tout ce qui lui arrivait. Et je savais à présent que je serais prêt à attendre le temps qu'il faudrait pour qu'elle accepte que je l'aime, et qu'elle finisse par m'aimer aussi. Sans m'en rendre compte je m'étais rendormis. Après un moment, je finis par sentir un souffle chaud et doux contre mon museau, puis le museau de ce souffle si chaud vint se poser contre le mien et me le pousser plusieurs fois doucement. Puis une voix sortit de se museau que je trouvais si doux et si tendre avec moi pour ce réveil.

" Wildstorm...Désolée de te réveiller, je me disais que tu avais peut-être faim, je ...suis allée te chercher ta proie, si tu y tiens nous la mangerons ensemble... après un moment de silence elle reprit, dis-moi, il y a une chose que je voulais faire ici en arrivant, si...tu te sent bien, pourras-tu m'accompagner au sommet de la montagne ? J'aimerais voir le soleil se lever...Et, on pourra discuter, si tu en as envi bien entendu , sinon, je comprendrais que tu veuille rentrer, je suppose que tu es attendu au clan. Je ne t'en voudrais pas. "

Elle me demandais réellement de l'accompagner quelque part de son plein gré. Non je devais être encore dans mon rêve. C'était trop beau pour être vrai, je finis par répondre rapidement, de peur que le rêve ne se brise qu'elle change d'avis.

" Je serais ravi de t'accompagner en haut de cette montagne, et surtout pour regarder un lever de soleil. "

Je lui souris et jetais rapidement un coup d’œil dehors, le ciel étais entièrement rose, ce qui signifiait que le soleil avait déjà commencer à se lever. Je me levais d'un coup et m'approchais de Kenya et passais simplement près d'elle frottant ma tête au passage.

" Il faut y aller maintenant, sinon on va le louper et il faudra attendre demain, allez, viens, il faut se dépêcher. "

Sans trop l'attendre je commençais à courir dans la direction de la montagne. Elle n'étais pas bien haute, et rapidement nous arrivions en haut; Je montais sur un rocher et invitais Kenya à se coucher à mes côtés. Le soleil se levait et ce fut un spectacle magnifique. Le ciel se colora de toutes les couleurs et je regardais Kenya. Elle avait l'air tellement heureuse, je ne pouvais plus détacher mon regard de ce sourire si radieux, ainsi que de ses yeux si intensément expressifs en ce moment... Au final, je loupais tout l lever du soleil, trop occuper à la contemplation de cette merveilleuse Kenya.

(et voilà, j'espère que sa va te plaire^^ )

^{«Si seulement j'avais su
Que tu me manquerais autant
Je t'en aurais voulu de t'aimer tant
Apprends-moi à croire qu'on oublie d'avoir mal
Apprends-moi à croire que t'es devenue mon étoile»}

Sa toilette terminée, son poil brillant et de nouveau soyeux, Kenya se reprit à perdre son regard rouge sur Wildstorm, ce dernier commençait à émerger de son sommeil, on aurait dit qu'il se perdait entre rêve et réalité ce qui fit une fois de plus sourire la jeune louve. Soudain, sur un ton brusque qui la tira de son admiration, le mâle se réveilla d'un seul coup, comme frappé par un élan de vie. Sa voix lui sembla alors si douce. Il acceptait. Elle ne put alors en cet instant décrire avec exactitude le sentiment qui l'envahissait, non, réellement, elle ne savait pas de quoi il s'agissait. Elle était pourtant si heureuse. Ce sentiment la perturba terriblement, elle en avait peur, elle se faisait peur elle-même car elle percevait dans les yeux de son compagnon qu'il voyait en elle quelque chose qu'elle ne connaissait pas. Il la voyait différemment.

Wildstorm se redressa et en passant près d'elle, ce dernier frotta doucement sa tête contre elle, comme un bonjour, comme un merci, comme un au revoir, comme un "je t'aime", elle n'en savait trop rien mais en cet instant l'envie de lui rendre sa caresse s'éveilla en elle, perturbée une fois de plus par ce sentiment, elle resta en retrait avant que, de par sa voix, le grand loup gris l'entraine vers l'extérieur de la caverne. Il se mit a courir dans la neige jusqu'à disparaitre du champ visuel de Kenya. Alors comment expliquer qu'à cet instant, la jeune femelle l'aurait suivit jusqu'au bout du monde juste pour ne plus se retrouver seule, juste pour l'avoir près d'elle, juste pour se sentir protégée bien qu'elle n'en n'eut pas forcément besoin. A son tour, elle s'élança donc dans la neige froide, ses pattes s'enfonçant un peu plus à chacun de ses pas, le vent lui soufflant dans les yeux, si bien qu'elle rejoignit bientôt Wildstorm qui l'attendait au sommet, elle prit place à ses cotés et commença à admirer le spectacle qui s'offrait à elle. Le ciel se paraît de milles couleurs et donnait l'impression qu'un gigantesque arc-en-ciel aux teintes chaudes s'étendait au dessus de leurs têtes, faisant aussitôt oublier à la demoiselle toutes ces réflexions qui lui tourmentaient l'esprit depuis qu'elle avait rencontrée ce loup. Elle souriait. Un sourire aussi radieux que l'astre solaire qui se levait. Elle appréciait ce moment de tout son être.

Après seulement quelques minutes, Kenya sentit pourtant le regard bienveillant de Wildstom se poser sur et elle remarqua que ce dernier ne la lâchait pas. Il la dévorait du regard et cette situation la gênait atrocement. Elle finit donc par se relever pour planter son regard rouge dans celui de son compagnon :

-Wildstorm..Pourquoi fais-tu ça ? Je...ne comprends pas, pourquoi ne cesses-tu de me fixer, de vouloir me protéger comme une petite chose qui te serait précieuse ? Je crois que je me suis assez remise de mes blessures, et par ma faute, c'est toi qui a subit le plus de dégâts et pour cela, d'ailleurs, je m'en veux terriblement. Alors pourquoi persistes-tu ? Arrête. Je t'en pris. Je crois qu'une partie de mon cœur est restée vide, je crois aussi que tu essais de la remplir, mais, la vérité c'est que la simple idée que tu y arrives, que tu commences a y arriver, me terrorise, non pas par peur de souffrir, non, mais j'ai juste peur que tu sois déçu, j'ai juste peur de te faire du mal, pour s'en rendre compte il suffit de voir dans quel état tu t'es mis après seulement quelques heures passées avec moi. Alors je crois que si tu devais porter ton attention sur quelqu'un, ça ne doit pas être sur moi, car honnêtement, beaucoup d'autre te porteront...je ne sais quoi que je ne pourrais sans doute pas te donner, car vois-tu, je suis moi, et personne ne me changera. Ce serais pourtant te mentir que de te dire que tu me laisses indifférente, ce serais te mentir que de te dire que je n'étais pas heureuse que tu viennes m'aider avec le puma, que tu ais besoins de mon aide par la suite, et le fait d'imaginer une seule seconde que tu puisses être malheureux par ma faute me fend le cœur. Pardonnes-moi.

Sur ce, la demoiselle qui tout en prononçant ce discourt s'était rendue compte qu'elle tenait à lui, lui rendit la caresse qu'il lui avait faite au petit matin puis descendit du rocher pour s'assoir un peu plus loin dans la neige. Elle ne savait plus ou elle en était et craignait un peu la réaction de Wildstorm, peut-être réagirait-il mal à ce discourt, elle n'en savait rien mais elle savait que personne ne lui avait dicté ce qu'elle venait de dire et que cela lui venait droit du cœur.

Alors que je la regardais d'un regard passioné, après un bon moment, elle dut sentir mon regard sur elle car elle se leva, planta son regard de sang dans le mien et commença à parler :

" Wildstorm..Pourquoi fais-tu ça ? Je...ne comprends pas, pourquoi ne cesses-tu de me fixer, de vouloir me protéger comme une petite chose qui te serait précieuse ? Je crois que je me suis assez remise de mes blessures, et par ma faute, c'est toi qui a subit le plus de dégâts et pour cela, d'ailleurs, je m'en veux terriblement. Alors pourquoi persistes-tu ? Arrête. Je t'en pris. Je crois qu'une partie de mon cœur est restée vide, je crois aussi que tu essais de la remplir, mais, la vérité c'est que la simple idée que tu y arrives, que tu commences a y arriver, me terrorise, non pas par peur de souffrir, non, mais j'ai juste peur que tu sois déçu, j'ai juste peur de te faire du mal, pour s'en rendre compte il suffit de voir dans quel état tu t'es mis après seulement quelques heures passées avec moi. Alors je crois que si tu devais porter ton attention sur quelqu'un, ça ne doit pas être sur moi, car honnêtement, beaucoup d'autre te porterons...je ne sais quoi que je ne pourrais sans doute pas te donner, car vois-tu, je suis moi, et personne ne me changera. Ce serais pourtant te mentir que de te dire que tu me laisses indifférente, ce serais te mentir que de te dire que je n'étais pas heureuse que tu viennes m'aider avec le puma, que tu ais besoins de mon aide par la suite, et le fait d'imaginer une seule seconde que tu puisses être malheureux par ma faute me fend le cœur. Pardonnes-moi. "

Son discours me toucha profondément, elle n'avait pas peur pour elle, mais pour moi. Ensuite elle vint se frotter contre moi, comme je l'avais fait avant, j'aurais voulu qu'elle reste plus longtemps contre moi, mais je me dis une raison car elle se détourna et descendit du rocher. Je la sentais un peu triste, et peu sûre d'elle... Je descendis à mon tour du rocher, et pensant qu'elle en avait besoin, je vins m’asseoir tout contre elle, regardant dans la même direction. Peut-être aurait-elle peur d'assumer mon regard après ce qu'elle venait de me dire... Je finis tout de même par lui répondre :

" Ecoute, je te fixe parce que je te trouve magnifique, et belle. Je sais que tu auras du mal à le croire, mais c'est ma façon de penser. Je te trouve plus belle même que ces femelles qui ne pense qu'a leurs griffes, savoir si elles sont cassées ou non, qui passent leur temps à se demander si elles sont belles et parfaites. Je te trouve mieux qu'elles toutes, pour une raison, Toi ta beauté se trouve à l'intérieur, et seuls ceux qui prennent le temps de te connaître, ont la joie de découvrir une personnalité dynamique, sympathique, un peu ronchon parfois, mais tellement attirante. Oui tu m'attire irrémédiablement, et je ne veux surtout pas y résister. Tu es une louve hors du commun, une louve comme toi, on en trouveras jamais une autre. Tu es unique et c'est ce qui me plait tant chez toi. Et je te remercie de t’inquiéter pour moi, ça me touche, vraiment, mais rassure toi, plus je te découvre, et plus je t’apprécie, et si je serais déçu, déjà je ne pense pas que ça arriveras, mais en plus, ce ne serais pas ta faute, tu n'y peux absolument rien, tu es comme tu es, et si ça ne me plait pas, ben c'est à moi d'aller voir ailleurs, ce n'est pas à toi de t'excuser. Mais pour l'instant, tu me plait comme tu es. J'ai une envie profonde d'être plus qu'un ami pour toi, j'ai envie d'être celui vers qui tu te tourneras lorsque tu auras besoin de parler, ou d'autres chose. Celui à qui tu accepteras d'ouvrir ton coeur, et pour cela je ferais tout ce qu'il faudra, et j'attendrais le temps qu'il faudra aussi. "

Je plantais mon regard dans le siens, qu'elle puisse voir que tout ce que je venais de dire venait du fond de mon coeur, tout comme elle avant, je l'avais sentit. Puis je me rapprochai d'elle et posai ma tête par dessus la sienne, plaçant sa tête dans mon cou, espérant pour qu'elle ne se retire pas tout de suite et surtout pas sur la défensive. Je pensais qu'elle devait en avoir besoin. Je snetais comme une besoin chez elle d'être aimée de quelqu'un. Elle n'avait pas du avoir beaucoup d'amour dans sa vie pour qu'un tel besoin si puissant se fasse sentir. Je ne voulais plus qu'elle se sente seule.

" Je ne me suis jamais préoccupé tant que cela de mon avenir, mais quand je te vois maintenant avec moi ici, j'ai envie de te voir tous les matins à mes côtés, dans un endroit qui ne serait qu'à nous. On serait tranquille, personne pour nous déranger, personne pour nous dire quoi faire, et personne qui pourrait nous juger. Et j'aimerai une chose par dessus tout cela. J'aimerai que tu arrêtes de te juger comme inexistante, ou inutile, ou même inintéressante. Tu existe tout autant que moi, tu es utile à la meute et à moi aussi. Si tu n'avais pas été là, j'aurais passé la nuit dehors. Je ne te reprocherai jamais mes blessure. Elles sont là car j'ai fait ce que je considérai comme juste, et tu es très intéressante, autant par tes conversation, que par tes centres d'intérêt. Tu as besoin d'avoir plus confiance en toi, voilà d'ou vient ton ''problème'', et ça si tu veux, je peux t'aider à le changer... Si il y a des choses que tu veux savoir sur moi n'hésite pas à demander."

Je finis par me recoucher et l'invitai, d'un bref mouvement de tête qui indiquai la place à coté de moi, à venir près de moi si elle le voulait bien sur. Je voulais aussi qu'elle comprenne que jamais je ne la forcerai à faire quelque chose dont elle n'a pas envie, sauf si bien sur c'est vital pour elle.

^{«Si la vie n'est qu'un rêve
Alors rien n'a commencé
Et si rien 'na commencé
Alors on peut tout refaire»}

Un instant, Kenya ferma les yeux, elle respirait silencieusement, pourtant son cœur, lui, battait de façon saccadée. Toute sa vie durant, elle s'était demandée s'il y avait une petite place pour elle dans ce monde et comme par enchantement, sans qu'elle s'y soit attendue, elle venait de trouver dans le regard de ce loup une place, bien plus grande qu'elle ne l'espérait. Quand elle rouvrit les yeux, il était là, à coté d'elle, il ne la regardais pas, semblant ne pas vouloir lui faire porter le poids de son regard fixe sur elle, il faut dire qu'elle ne s'en serait pas sentie capable. tout en regardant l'horizon, Wildstorm se mit à parler d'une voix très calme et très douce, il lui dit tant de mots, tant de belles paroles qu'elle écouta sans rien dire. Elle avait toujours eut un peu de mal avec ce genre de sérénade tout droit sortit de comptes de fées, mais cette fois-ci, elle ne rit pas, elle n'en dit rien, elle se contentait de les écouter en y croyant de tout son être. Il voulait partager son quotidien, il voulait réellement la comprendre en deux mots il ne demandait qu'à l'aimer et attendait son feu vert. Toujours les yeux baissés, la jeune femelle était gênée mais heureuse de voir combien il avait put s'attacher à elle au point de vouloir la voir tous les jours devant lui. Enfin, quand cette dernière releva la tête, il planta son regard dans le sien comme pour lui montrer qu'il pensait pour ce qu'il venait de dire, elle put donc lire dans ses yeux une pure sincérité qui la laissa muette.

Wildstorm, sans attendre une quelconque réponse de sa part se rapprocha tendrement d'elle et passa son coup au dessus de sa tête, elle sentait son cœur, son souffle, son pelage, tout cela, toute ces choses qui faisaient partie de lui si bien qu'elle ne songea pas une seconde à s'en détacher et qu'elle ferma les yeux pour enfoncer un peu plus sa tête dans le doux poil de Wildstorm. Elle ne savait plus trop ce qu'elle faisait mais une chose était sur, le fait d'être avec lui l'apaisait fortement. Soudain, elle le sentit se retirer et sa chaleur lui manqua, elle rouvrit les yeux pour le voir couché dans la neige, il l'invitait à venir au près de lui, chose qu'elle fit timidement. Elle s'étendit donc à ses cotés en silence, elle l'observa un bon moment, se demandant tout de même si ses multiples blessures ne l'auraient pas fait délirer, ce qui serait de son point de vue, une explication beaucoup plus rationnelle. Elle se fit pourtant un raison et se rendit compte que ce garçon l'aimait. Kenya posa alors doucement sa tête sur son épaule, tout en regardant le paysage, d'un ton doux et calme elle dit :

- Je...hum, vois-tu je n'ai pas l'habitude de ce genre de situation, et ce serait le fait de ne pas pouvoir te répondre dignement qui m'embêterais. Je ne comprends toujours pas ton intérêt pour moi, peut-être ne je comprendrais-je jamais, que veux-tu ? Le cœur a ses raisons que la raison ignore. Même si je pense toujours te faire plus de mal que de bien, car comme tu as pus le constater, je suis une personne libre qui bouge beaucoup et qui s'absente souvent, tu passerais donc ta vie a t'inquiéter pour moi, je veux bien...essayer. Je veux bien te donner ta chance, nous donner une chance parce que je crois que j'ai envie que ce soit toi, la personne avec qui je parlerais le matin, la personne qui me sourira quand mon moral tombera plus bas que terre. J'ai aussi conscience que tu peux être celui, qui un jour me brisera le cœur, pourtant je n'ai pas envie de penser cela de toi car de toute façon, je ne le croirais pas car enfin de compte je crois que je...me suis beaucoup trop attachée à toi...Hum,voila c'est tout, je pense avoir dit l'essentiel.

Ce discourt était sa façon à elle, un peu maladroite certes, de lui dire je t'aime, de lui donner " son feu vert". Sans rien ajouter elle referma les yeux et s'appuya un peu plus contre Wildstorm, elle prit alors conscience que si ce dernier lui faisait du mal, lui déchirait le cœur, elle ne s'en remettrait certainement pas et que cela scellerait à jamais les portes de ses sentiments. A cette pensée, un frisson lui parcourut l'échine. Levant les yeux vers le ciel, la jeune louve se demanda la réaction des autres membres de la meute quand elle reviendrait et qui plus est avec Wildstorm à ses cotés, car elle ne se leurrait pas, ils allaient bien descendre un jour, ce soir certainement, ils rejoindraient tout deux leur tanière ou une tanière commune peut-être ? Elle ne savait pas et cela l'intimidait également. Tous ces loups entrain de la dévisager, son frère en faisant partit, tout ça lui faisait un peu peur en sachant que, comme pour son compagnon, de nombreuses rumeurs et pas des plus flatteuses couraient à son sujet. Mais a dire vrai, le simple d'être avec lui lui retira toute ses craintes, ainsi, elle se releva, s'ébroua et déclara:

- Quand..., quand comptes-tu rentrer Wildstorm ?

En le regardant du coin de l'œil, elle se rendit compte qu'elle l'aimait profondément.

Alors que j'avais sa tête dans mon cou, je la sentit se blottir encore plus contre moi, cela réchauffa mon coeur comme rien ni personne ne l'avait fait jusqu'à ce jour. Alors que je m'étais retiré, elle avait ouvert les yeux, presque affolée, comme pour contrôler que je n'étais pas réellement partis. Lorsqu'elle me vit lui faire signe de s'installer à mes coté, ne rechigna pas, et vint, timidement, s'installer contre moi. Elle posa ensuite sa tête contre mon épaule et se laissa aller à un long discours qui se faisait rare chez elle. Peut-être n'aimait-elle pas trop parler. Enfin je le saurais peut-être plus tard, ce n'est pas encore trop important pour le moment. En ce moment, ce qui est important, c'est ce qu'elle veut me dire. Cela à l'air déjà assez dûr pour elle à exprimer, je refuserai de la faire réppéter pour des choses moins importantes :

'' Je...hum, vois-tu je n'ai pas l'habitude de ce genre de situation, et ce serait le fait de ne pas pouvoir te répondre dignement qui m'embêterais. Je ne comprends toujours pas ton intérêt pour moi, peut-être ne je comprendrais-je jamais, que veux-tu ? Le cœur a ses raisons que la raison ignore. Même si je pense toujours te faire plus de mal que de bien, car comme tu as pus le constater, je suis une personne libre qui bouge beaucoup et qui s'absente souvent, tu passerais donc ta vie a t'inquiéter pour moi, je veux bien...essayer. Je veux bien te donner ta chance, nous donner une chance parce que je crois que j'ai envie que ce soit toi, la personne avec qui je parlerais le matin, la personne qui me sourira quand mon moral tombera plus bas que terre. J'ai aussi conscience que tu peux être celui, qui un jour me brisera le cœur, pourtant je n'ai pas envie de penser cela de toi car de toute façon, je ne le croirais pas car enfin de compte je crois que je...me suis beaucoup trop attachée à toi...Hum,voila c'est tout, je pense avoir dit l'essentiel. ''

Le début de son discours m'inquièta mais bien vite à travers les paroles de Kenya, je sentis dans sa voix qu'elle avait beaucoup plus peur que moi. Une fois son discours finit, elle se laissa aller contre moi, comme si elle se détendait enfin pour la première fois depuis que nous étions ensemble. Je courbais la tête pour pouvoir la regarder, puis je la posai sur sa nuque, gardant sa tête toujours appuyée contre mon épaule. Mon gueule étant tout prêt de son oreille, je déclarai d'une voix douce et calme. Tout dans mon ton, mon regard et mon corps avait mis en oeuvre pour tenter de la rassurer.

'' Tout d'abord, quoi que tu puisses faire ou dire, tu ne perdras jamais toute ta dignité à mes yeux, il en resteras toujours un peu que je verrais. Rien que parce que tu acceptes que je reste avec toi. Mon intérêt pour toi, crois moi, j'aimerai bien aussi comprendre d'ou il vient, mais je ne lui ai pas demander de venir, il est là, et c'est tout ce qui compte pour moi. Je vais te le redire encore une fois, jamais tu ne me feras de mal! Si je choisis de me battre pour te protéger, toi ou quelqu'un d'autre, '' à ce moment là, je pensais à une éventuelle descendance, mais n'en voulant pas l'effrayer, je me tus '' c'est mon choix, tu n'es en aucun cas responsable de mes choix. J'ai voulu me battre, j'assume. Je préfère que ce soit moi qui soit blesser. Je sais que tu as mal en me regardant, mais dis-toi que je ne n'ai pas mal, et que je préfère que ce soit comme c'est plutôt que l'inverse. Et pour ce qui est de tes voyages, j'irais ou tu voudras que j'aille, je suis même prêt à abandonner pour un temps mon envie de devenir Alpha, pour le moment le plus important c'est toi, moi et ce qui est en train de se passer. Et je n'ai en aucun cas envie ou l'intention de te briser le coeur. La seule chose que je veux, c'est arrivé à faire un petit trou dans la carapace qui endurcit ton coeur, pour pouvoir m'y glisser et ne plus bouger de là de ma vie. "

Elle parut réfléchir un moment, quelque chose la tracassait encore, d'un seul coup, toute l'assurance qu'elle venait juste de prendre s'éffondra, mais après un moment, elle finit par se lever et s'ébrouer et me demanda hésitante :

'' Quand..., quand comptes-tu rentrer Wildstorm ? ''

Ensuite elle me regarda, et à nouveau toute son assurance revint en flèche. Je compris d'emblée ce qui l'avait refroidie, et sans attendre je déclarai doucement :

" Ecoute, si tu ne te sens pas encore prette à affronter leur regard à tous là en bas, on peut rester ici encore un peu si tu veux, et crois-moi, le premier qui osera mal te parler, il rencontrera rapidement mes crocs ''

Je me levai à mon tour et vint me frotter contre elle. Je voulais lui redonner confiance en elle

[ Bon, tout d'abord ben désolée, c'est court >< mais ces temps-ci j'avais pas vraiment le temps, de plus je dois préparer pleins d'exams pour la rentrée donc voilà, j'espère que ça te plaira quand même. Ensuite, ce qu'on peut faire ( là je parle du rp ) donc on peux continuer dans les montagnes dire ce qu'ils font/ de quoi ils parlent quand ils descendent et tout et on termine la-dessus ou alors on saute ce passage et on se rend à la clairière de lumière, là ou sont placées les tanières pour terminer le rp la-bas. Voilà Smile

tu choisis ! Bonnes fêtes une fois de plus ]

^{« Dans un monde globalement barbare
ils est réconfortant de savoir qu'entre
le moment où ils se sont trouvés et
le moment où ils se perdront,
ils se seront aimés.»}

Wildstorm était un loup dont les paroles, aussi longues soient-elles étaient réconfortantes et une fois de plus, ce dernier apaisa Kenya aussi bien par son souffle que par ses paroles. Il se tut quelques instants, silence, dont la femelle crut comprendre a demi-mots le sens, mais n'étant pas sure d'elle, elle préféra se dire qu'elle se faisait des idées. Il lui avait montré, d'une manière qui lui échappait encore qu'il la protègerait toujours, il semblait si sûr qu'ils finiraient leur jours ensemble qu'il fit sourire la jeune louve de tendresse car à cet instant, il ressemblait à un louveteaux, plein de rêves et d'ambitions, promettant à sa copine que jamais ils ne se sépareraient. Pourtant, dans ces cas là, ils grandissent, l'innocence de l'enfance laisse place à la vie d'adulte et les deux êtres, qui s'aimaient alors du plus bel amour qui soit, ne sont plus que de simples inconnus comme si entre l'enfant et l'adulte, rien n'avait existé. Kenya, pour la première fois de sa vie, ne s'attarda pas à cette pensée et la chassa même rapidement de son esprit, si pour certains, ça n'avait pas marché, il n'en serait peut-être pas de même pour eux et avec honnêteté elle y croyait fortement. Une fois la neige retirée de son pelage la demoiselle s'approcha du précipice, elle perdit son regard dans l'immensité de leurs territoires, de là-haut on distinguait les tanières, les guerriers, s'entrainant sans relâche pour protéger la tribut, les nourrices gardant les plus jeunes et tous les autres membres de la meute s'adonnant à leur activités matinales. Cependant, étant beaucoup trop loin elle ne put reconnaitre qui était tel ou tel loup et ne distingua donc pas son frère.

Kenya se retourna alors vers Wilstorm, son Wildstorm, celui qu'elle aimait et tout en collant sa tête contre la sienne lui dit :

- Non non, je voudrais vraiment rentrer, revoir les membres de la meute, ma mère adoptive, Kaedius... Hé hé, c'est gentil de vouloir me protéger, mais je pense que mes crocs suffiront à la personne qui osera mal me parler, tu ne crois pas ? Ah, oui, j'oubliais, je ne veux pas que tu renonces à tes ambitions pour moi, non, car de voir l'étincelle d'un rêve dans les yeux d'un loup, dans tes yeux, est la plus belle chose qui soit ! Et moi, par contre, je te soutiendrais quoi qu'il arrive et si par mal chance, un jour, tu es voué à quitter la meute, je te suivrais. Nous sommes jeunes, nous avons la vie devant nous. Par contre, si je peux te demander une faveur, ne fais pas attention à mon frère et s'il me parle mal, tu seras gentil de ne pas t'en occuper, de ne pas lui faire de mal. C'est a moi seule de me débrouiller avec lui...et puis, c'est un peu ma seule famille donc je ne tiens pas à ce que tu l'amoches trop hein !

En ce jour, la jeune louve était d'humeur, joueuse, taquine, amoureuse, en quelques mots elle était heureuse. Elle sauta par dessus Wildstorm et se mit à trottiner pour descendre du pic de la montagne, d'après ses calculs, ils devraient êtres de retours dans les tanières un peu avant le couché du soleil ce qui lui paraissait un très bon temps. Bien que d'ordinaire peu sociable, Kenya avait envie de retourner au clan pour quelques jours, quelques semaines quelques mois, elle n'en savait rien, en général l'ambiance l'étouffait vite mais en présence de Wildstorm peut-être que cette dernière lui semblera plus agréable qu'autre chose. Soudain elle se retourna vers le jeune mâle et tout en vérifiant qu'il la suivait bien, elle lui lança en lui souriant :

- Au fait ! Je t'aime !

Puis elle se retourna et continua, en trottinant, sa marche entre les sapins un sourire radieux au visage.

(Ecoute pour moi c'est égal, par contre si on continue le rp vers les terrier, ben on mettra le lien de notre RP dans le dernier post d'ici pour que tout le monde voient qu'il n'a pas été laisser en plan. Et t'inquiète pour ce qui est des fêtes et de tes exams, c'est normal, la famille et l'école passe avant^^)

Alors que je parlais, elle paraissait songeuse. Une fois que j'eux finis mon énième discours pour la réconforter elle se laissa aller contre moi une nouvelle fois. Alors que je m'étais inquiéter sur le fait qu'elle ne voulait peut-être pas rentrer, je me rendis compte que j'avais tout faux lorsqu'elle déclara :

" Non non, je voudrais vraiment rentrer, revoir les membres de la meute, ma mère adoptive, Kaedius... Hé hé, c'est gentil de vouloir me protéger, mais je pense que mes crocs suffiront à la personne qui osera mal me parler, tu ne crois pas ? Ah, oui, j'oubliais, je ne veux pas que tu renonces à tes ambitions pour moi, non, car de voir l'étincelle d'un rêve dans les yeux d'un loup, dans tes yeux, est la plus belle chose qui soit ! Et moi, par contre, je te soutiendrais quoi qu'il arrive et si par mal chance, un jour, tu es voué à quitter la meute, je te suivrais. Nous sommes jeunes, nous avons la vie devant nous. Par contre, si je peux te demander une faveur, ne fais pas attention à mon frère et s'il me parle mal, tu seras gentil de ne pas t'en occuper, de ne pas lui faire de mal. C'est a moi seule de me débrouiller avec lui...et puis, c'est un peu ma seule famille donc je ne tiens pas à ce que tu l'amoches trop hein ! "

Je la sentais joyeuse, joueuse et même heureuse, et je me rendis compte que depuis notre rencontre c'était la première fois que je la voyais hoyeuse et heureuse. Elle me fit rire lorsqu'elle sauta par dessus moi et se mit à descendre la montagne en trotinant. Je me levai rapidement et l'imitait dans son allure. Soudain elle se retourna dans ma direction comme pour s'assurer que je la suivais bien, puis elle lança d'un ton naturel, et de manière un peu maladroite, mais elle était néanmoins encore plus adorable :

" Au fait ! Je t'aime ! "

Cela me surprit un peu, je ne m'attendais pas qu'elle puisse le dire si vite. Après la surprise vint une immense joie. Je la rejoignit au galop pour me placer devant elle, la faisant s'arrêter. Un grand sourire ornait mes babines et je déclarai d'une voix sûre et emplie de joie, après avoir coller ma truffe contre la sienne :

" Moi aussi, et de plus en plus à chaque minutes. Pour ce qui est de ton frère, je respecte ta décision, et je ne lui ferais rien, je comprends que tu ne veuilles pas perdre ton frère, ta seule famille. Je ferais certainement de même à ta place... "

Puis je lui libérai le passage et nous reprîmes notre route vers la meute.

(Excuse moi, ce n'est pas bien long non plus ce que j'ai fais^^' Pour ce qui est de continuer le RP dans l'endroit des tanière, j'aime bien l'idée, mais par contre fait ta réponse la bas, et je mettrai le lien du rp dans mon dernier post^^ Je pense que c'est une bonne chose de faire comme ça, sinon dis moi comment faire^^ J'espère que tu as passé de bonnes fêtes^^)

La suite de notre Rp se trouve Ici

» Le regard interprète ce que le cœur ne dit pas. ( Pv Blake & Damon)FINI
» Présentation d'un guerrier horrible mais quand on le regard on croirait un ange..
» Wildstorm et Fallen [ Priver ]
» Wildstorm fiche
» Quoi de plus beau qu'un coeur qui bat ? [PV Wildstorm ]

Et si la vie se résumait en un regard ? [ Privé Wildstorm]

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