Je m'avais aventuré sur les hautes pierres pour une raison assez simple : je voulais de l'aventure. Une pente se dressait devant moi, je l'escalada avec quelques difficultés. Je glissait et forçait sur mes pattes comme je pouvais, il ne fallait pas que je tombe si je tien à ma vie. Il était facile de se tuer en faisant un faux pas, ce n'était pas le danger qu'il manquait en tout cas. J'avais déjà monté plusieurs pentes impressionnantes dans ma vie, sa n'allait pas être celle-là qui causera ma perte. Des fois je pouvais vraiment être imprudent tel un louveteau voulant découvrir les territoires mais bon, si je n'essaie pas je ne m’améliorait pas en escalade. Ce n'est pas que j'étais mauvais en ce domaine mais, je veux m'améliorer. C'est bien de savoir faire une chose mais c'est mieux de savoir la faire bien au lieu de galérer pendant une heure. Par là je eux dire que la première fois on ne fait jamais les choses à la perfection et, plus on recommence plus on s'améliore. Alors autant visé la perfection que de rester à son niveau sans regarder plus loin que sa truffe.

J'arriva vers le sommet de la pante, il ne me restait que quelques mètres que je pouvais faire en y allant sans réfléchir et forçant sur mes pattes : c'est se que je fis. Je me retrouva un peu plus en altitude et j'étais désormais sur un sol plat. Il y avait des parties qui redescendait comme d'autres qui montait et un sentier étroit menant je n'sais pas trop où. Sur le côté il y avait des rochers et l'autres il y avait le vide : il était limite plus dangereux que la pente. Je m'y aventura, on pouvait vraiment me considérer plus suicidaire que courageux ou inconscient. Les avis variaient, personnellement je trouvait que je faisait preuve de bravoure : je savais que aux moindre faux pas je meurt. J'avais conscience des risques que je prenait mais j'était trop curieux : je voulait voir ou il menait ! Je le passa avec un peu plus de difficultés que la pente, mon cœur battait plus rapidement et mes pattes tremblaient. Il ne fallait pas que je glisse, surtout pas ! Quand j'aperçu la fin je bondit vers la plateforme, elle était comme l'autre plate avec une pente et des descendes.

Celle-ci était quand même plus grande que la précédente, je me dirigea vers un bord pour regarder autours de moi. Un loup attira mon attention : il était seul, je pouvais voir son pelage sombre, inutile de dire que je me précipita vers lui en faisant attention pour descendre. Je ne voulait pas non plus me briser une patte. Après quelque minute j'arriva derrière le loup, celui-ci se retourna pour me voir avec un léger sourire malsain.

- Tu devrais partir, loup du feu, ici c’est le territoire des loups de la terre.

Je savais bien ou j'étais tout les loups pensait t'ils que les autres avaient un sens de l'orientation si pourri que ça ? Je ne dit pas qu'on ne peut pas s'égarer mais tout le temps entendre le même refrain... à la fin on le connait.

-Qui es-tu pour me dire de partir ? Je resterai là si j'en ai envie et dommage pour toi j'ai pas envie de repartir dans mon territoire.

   
   

   
   

La louve sauta au dessus de moi pour faire claquer ses crocs, elle était proche. Assez pour que je puisse sentir son souffle contre mon pelage, je ne bougea pas. Mes yeux ne savaient même dirigés vers elle tellement je m'en fichais, cependant elle se retrouva en face de moi. Ses crocs était découverts et ses poils hérissé, moi, j'étais calme montrant mon manque d’intérêt que je lui portais. Elle avait toujours ce regard noir tout en étant clair, il me disait bien qu'elle me haïssait déjà. D'ailleurs, ce n'est pas inhabituel que les loups me détestent. Ce n'est pas non plus comme si je leur montrait un grand respect, je faisais se que je voulais et ça n'importe où et n'importe quand. Ça avait le don d'agacer les étrangers et je les comprend mais, ce n'est pas pour autant que je vais me montrer plus agréables avec eux.

- Je voudrais savoir ton nom avant que tu ne quittes cette terre ? Moi, je suis Damon ! N’oublie pas ce nom car c’est le nom de celle qui va t’ôter la vie.

Je ne la croyais pas, ce n'est pas une louve à trois pattes qui va me faire peur. D'accord elle était sur son territoire et le connaissait sans aucun doute mieux que moi, la connaissance du terrain était donc en sa faveur. Mais j'avais un avantage : j'étais au meilleur de ma forme avec une grande détermination. Cependant sa phrase me fit rire ironiquement et d'un tond moqueur, je ne pouvais pas être battu et surtout par une louve comme elle !

-Tu veux rire ? Ce n'est pas une louve dans ton genre qui va causer ma perte.

Je fonça sur la louve pour sauter au dessus, me retourner et lui choper la nuque. Mes crocs s’enfoncèrent dans sa chair que je ne comptait pas délivrer.