Par une belle matinée, dans une forêt sombre, où la lumière perçait à peine, où les cris immondes de bêtes encore plus immondes emplissait l'air, ou les pauvre petits animaux se terrait totalement mort de peur, sans qu'on puisse savoir qu'il fasse jour ou nuit. Une louve marchait allégrement dans cette foret dignes des plus grand films d'horreur. Elle marchait, là où on y voyait rien, sans jamais trébucher, ni se prendre une branche dans la tête, soutenant un bon rythme de marche. Elle finit par enfin parvenir à la sortie de cette forêt maudite, pour certains. Elle, elle l'aimait bien, elle lui permettait de se déplacer sans hésitation tellement les bruits étaient présent. elle huma l'air dans le but de savoir ou elle se trouvait à présent, et elle reconnu cet endroit comme le lac d'argent. Ce lac avait une odeur bien à lui, qu0'elle aimait beaucoup d'ailleurs. Elle aimait venir en ce lieu pour se rafraichir, se ressourcer et se détendre. Alors qu'elle avançait moins vite que dans la forêt des horreurs, elle fit soudain une découverte. Elle ne se trouvait pas seule ici. Non, un autre loup se trouvait là. Elle reconnu l'odeur de son clan, et éstima donc ne pas avoir trop à s'en faire, vu qu'elle n'avait pas été en mission, et donc qu'elle ne portait pas l'odeur d'un autre clan. Elle s'approcha de la silhouette du loup, qu'elle distingua coucher sur les rives du lac, grâce à son sens radar, les oiseaux étaient nombreux à chanter, cela luipermettait donc de "voir". Elle huma l'air plus profondément et reconnu l'odeur du béta de la meute, qu'elle trouvait fort sympathique, elle l'avait croiser deux ou trois fois, mais sans plus. Le seul contact qu'ils avaient eu, n'étaient que ceux qu'un subordoné montrait à son supérieur. Malgré qu'elle soit presque obligée chaque fois de montrer sa soumission, il avait l'air gentil, et elle ne se plaignait pas de son statut, loin de là. Elle s'approcha doucement. Mais ses réflexes d'espionnes trop accru la forçait à ne jamais faire de bruit. Le plus grand silence reignait donc dans la petite clairière lorsqu'elle déclara de sa douce voix :

—Bonjour à vous, mes respects, Elwynn, enchantée. Cela vous dérange-t-il si je m'installe au soleil à vos cotés ?

Mise à part ses yeux vitreux, rien ne laissait croire qu'elle était aveugle, mais ceux qui le remarquaient, en général, ne la voulaient pas près d'eux, donc soit ils la chassaient, soit ils s'en allaient. Ele espérait néanmoins qu'il accepte sa compagnie, car elle-même avait envie d'un peu de compagnie, de convivialité et de pouvoir parler un peu, elle était trop souvent seule, à cause de son rôle dans la meute.

Alors qu'elle avançait sans hésitation vers lui, elle vit qu'il tourna la tête vers elle pour la regarder approcher. Elle ne sentait aucune animosité venant de lui. Elle continua donc son avancée et le salua donc, lui demandant si elle pouvait s'installer à ses cotés. Il lui répondit le plus simplement du monde, d'une voix qui lui parut douce dont elle apprécia la tonalité.

—Bonjour Elwynn. Pas le moindre, installez-vous comme bon vous semblera.

Elle lui sourit en retour et vint donc près de lui pour s'assoir avant de se coucher sur le flanc, au soleil. Elle posa sa tête sur le sol et apprécia le soleil sur sa fourrure blanche qui devait certainement donné l'impression de briller. Elle resta là, un moment, immobile, puis releva enfin la tête et la tourna vers le béta de sa meute.

—Je voulais vous félicité pour votre promotion, mais je n'étais pas présente dans la meute ce jour là. Ce rôle vous plaît-il?

Elle n'osait pas le tutoyer, de peur qu'il le prenne comme un manque de respect, et attendrait donc qu'il lui dise qu'elle pouvait le faire, de même qu'elle ne savait pas vraiment quoi lui dire, mais elle avait envie de compagnie depuis le temps qu'elle n'en avait pas eu, cela lui ferait le plus grand bien de pouvoir parlé un peu. Elle lui lança un sourire radieux, profitant des chants des oiseaux et de la petite brise qui soufflait pour distingué le plus de détails possible de la silhouette du loup. De ce qu'elle parvenait à en déduire, il devait être plutôt beau.

Lorsqu'elle releva la tête pour lui parler, il la regardait, semblant la détaillé. Il finit par lui répondre :

—Merci. Oui beaucoup, cela fait toujours du bien de voir ses efforts récompensés.

Il continua de la détaillé, sans rien dire, comme s'il pensait qu'elle ne savait pas qu'il la regardait. Son regard la gênait quelque peu, mais elle n'en dit rien, pour ne pas vouloir le vexer, mais elle baissa un peu la tête pour cacher ses yeux avec ses mèches roses. Après un moment, il finit par lui dire que les vouvoiement était inutile et qu'elle pouvait donc les laisser tombé. Il continuait de la regarder. Elle le laissa faire, l'observant à loisir du mieux qu'elle le pouvait. Soudain, au loin, elle entendit du bruit, alors qu'elle regardait fixement Solem, ses oreilles pivotèrent vers l'arrière. Elle reconnu des pattes qui se posait sur le sol de la forêt, les feuilles mortes qui craquaient sous les pattes de l'animal. Elle resta attentive, ses oreilles aux aguets, elle attendit patiemment de "voir" ce que c'était. Après un moment les bruits environnant ne l'aidant pas vraiment, elle poussa un hurlement discret, qui se repercuta sur tous les arbres de la forêt qui se trouvait derrière eux. Enfin elle distingua ce qui se trouvait non loin d'eux. Un linx, et le hurlement discret qu'elle avait poussé avait du lui faire croire qu'un louveteau s'était perdu et il arrivait à présent droit sur eux au galop. Elle se leva et fit signe à Solem de faire de même, et se mit en position de garde, prête à recevoir l'intrus.

—Un linx, je crois qu'il va avoir la peur de sa vie, et qu'on pouvoir se faire un joli festin...

Le linx approchait, elle l'entendait, elle décida d'aller se cacher, faisait signe à son béta de rester là. Alors que le linx sortait en trombe du buisson, il se retrouva face à Solem, complétement déboussolé. Alors qu'il allait faire demi-tour, la louve sortit de son buisson et attérit juste derrière lui. Il était cerné, et ils allait pouvoir se faire un festin. Elle sourit surnoisement à Solem, elle lui laisserai lancé l'offensive. Mais elle venait de prouver que sa cessité n'était en aucun cas un handicap.

Le linx arriva devant Solembum totalement déboussolé et voulut faire demi tour, mais la jeune aveugle avait bien sur prévu le coup, et avant qu'il ne puisse esquisser ne serait-ce qu'un mouvemnent, elle sortit de son buisson, se plaçant derrière lui, empêchant toute fuite. Elle sourit surnoisement à Solem pour lui laisser l'honneur de la mise à mort. En moins de deux, il fut sur le lynx de tout son poids. Celui-ci se débattit mais trop petit pour combattre un loup, Solem prit rapidement le dessus et lui attrapa la jugulaire. Lorsque le lynx ne bougea plus un muscle, il le lâche et sourit à la louve qui l'avait aider. Le bruit se sa respiration aletante lui permettait de voir son visage et elle distingua sans difficulté le sourire qui étira doucement les babines du béta de la meute. Elle lui rendit son sourire, mais près aussitôt, celui du mâle se fâna, et il reprit une expression neutre. Elle pencha la tête sur le coté en signe d'incompréhension, mais ne posa pas de question et le laissa tranquille sur ce sujet là. Il ne lâche qu'un bref :

—Et voilà.

Elle aurait bien sur apprécier un petit merci pour la proie qu'elle avait reperée et aidée à cerner. Mais cela dit, elle avait l'habitude d'être considèrer comme une moins que rien à cause de son handicap. Bien sur, cela ne lui plaisait pas, mais elle n'avait pas vraiment le choix. Qu'aurait-elle bien pu faire, se battre contre tous ceux qui ne voulait pas la reconnaitre en tant que louve en pleine possession de ses moyens et capable de se débrouiller seule? Elle aurait pu, même les vaincre était relativement aisé pour elle, parfois, mais c'était un combat vain, et elle ne le savait que trop bien. Finalement, s'il voulait la traité en handicapée, qu'il le fasse, mais il allait le regretter amérement le jour ou elle serait en colère! Sans lui demander son avis, elle s'approcha de la proie et commença le repas qu'elle avait aider à tuer. Et qu'il n'ose même pas la remettre à sa place, car elle se chargerait de lui faire comprendre qu'elle en avait fait autant que lui, et qu'elle méritait amplement cette part. Elle lui laissa néanmoins le coeur de la bête, source de force et d'énergie, elle avait à revendre elle. Elle arracha une patte arrière de l'animal et la traîna ensuite plus loin, ou elle se coucha et mangea sans un mot. Son museau immaculé s'empourpa du sang de son repas. Lorsqu'il ne resta plus que les os, elle se leva et s'approcha de l'eau. Elle aboya une seule fois, pour s'assurer que la surface de l'eau était parfaitement lisse, et ne cachait donc rien de dangereux. Puis elle sauta dedans, comme un louveteau l'aurait fait. Elle ressortit la tête de l'eau et la secoua, les goutelettes d'eau se mélangèrent au sang, formant une pluie rosée qui retomba dans le lac. Elle recommença plusieurs fois pour se nettoyer complétement. Elle sortit ensuite de l'eau et son pélage mouillé au soleil brilla comme un diamant. Elle se secoua pour enlever le surplus d'eau et alla se coucher sur un rocher au soleil pour se reposer après ce merveileux repas. Elle revint tout de même sur sa décision d'ignorer le loup qui se trouvait avec elle et finit par déclarer :

—Inutile de me remercier, j'ai pris l'habitude d'être traitée comme moins que rien depuis le temps que je vis ici!

Rien de plus, et rien de moins que ce qu'il fallait dire pour lui faire comprendre, elle posa ensuite sa tête sur le sol et ferma les yeux, ses oreilles continuant de pivotés en direction du moindre bruit, comme des radars.

Alors que la louve aveugle posait sa tête sur ses pattes avant et fermait les yeux, vexée, elle entendit le mâle prendre la parole et ses oreilles pivotèrent dans sa direction. Mais elle ne réouvrit pas les yeux.

—Je t'ai vu tout à l'heure quand tu le cernais. Tu semblais très bien même si tes yeux sont aveuglent. Tu n'es pas une moins que rien.

Elle s'aprêtait à répondre, qu'elle était très contente qu'il le reconnaisse et qu'elle s'excusait de la manière dont elle lui avait manquer de respect, mais il continua avec :

—Et j'admets que tu m'as impressionné.

Elle ouvrit les yeux tout grand. Elle avait impressioné le béta de sa propre meute?! Il ne semblait pas content de ce qu'il avait dit, elle sentait une odeur de frustration dans l'air. Elle n'osa rien dire sur ce sujet, au moins il avait accepté de reconnaitre qu'elle n'était pas une handicapée, elle n'allait pas en demander plus encore. Elle savait accepter ce qu'on lui offrait, sans en demander plus. Elle finit par lâcher d'une voix douce :

—Merci de le reconnaitre, et pardon pour avoir osé te parler sur ce ton, béta (à ne pas prendre au sens insultant du terme, xD).

Elle laissa plâner le silence quelques minutes, écoutant la forêt qui chantait, et vivait autour d'eux. Elle aimait les sons de la nature. Elle trouvait cela relaxant et reposant. Elle finit par lâcher après un moment, voyait que Solem n'était apparemment pas décider à parler :

—Après un bon repas comme celui-là, une sieste passerait à merveille, tu ne crois pas? La meute peut bien se passer de son béta pour quelques heures, tu ne crois pas?